vendredi 31 mai 2013

L’Ecole primaire Jean Bouton,

 un bel exemple  de graffiti !


Les Tags sont-ils de retour au coeur du 12e ? Sans aucun doute, à l'évidence. 

Voici un matin de février un  exemple au coeur de la ville dans le quartier de la gare de Lyon mais cette fois ci sur un des édifices les plus sensibles, la façade de l’Ecole Primaire Jean Bouton. Leur auteur ne s’est pas trompé, le site est bien choisi et sa visibilité bien assurée, son «oeuvre» vient heurter de nombreux habitants et passants du quartier.


Pourtant, la mairie n'est pas intervenue pour l'effacer.

Les tags sont des dégradations de biens publics ou privés. Leur enlèvement coûte de plus en plus cher aux collectivités locales. La mairie de Paris est peut-être à court d'argent, ce qui l'empêche sans doute d'intervenir.

Rappelons que tags et graffiti sont des délits et que leurs auteurs sont passibles de peines assez lourdes avec un emprisonnement de trois ans maximum et 45.000 euros d’amende lorsque la dégradation concerne un bien appartenant à une personne publique ou chargée d’une mission de service public (article 322.2 du code pénal). C’est effectivement le cas pour ce qui concerne cette école.

Face à de telles dégradations, quelle peut être la réponse de la ville de Paris ?

Le volet pénal tout d’abord. Espérons qu’une plainte ait été déposée auprès du Procureur de la République et que l’auteur sera poursuivi et sanctionné après avoir laissé la signature de son méfait.

Le volet propreté ensuite qui relève uniquement de la mairie. Combien de temps faudra-t-il avant que cette dégradation soit retirée et n’attire d’autres tags ? 

La tolérance zéro exigerait une extrême réactivité et une action immédiate. Nous verrons donc combien de temps les services de la mairie de Paris mettront pour intervenir.  Peut-être sont-ils débordés par l'ampleur de la tache ?

Il est primordial que les services publics agissent vite car la situation d’un quartier peut très vite se dégrader face à l'inaction des services de propreté. Leur réactivité est sans doute le meilleur rempart face à ce risque.

En attendant, l’Ecole Jean Bouton est bien défigurée, les tags fleurissent et c’est tout un quartier qui est blessé. Depuis au moins le 23 février, date de la photo...  Rien n'a été fait. Merci Madame le Maire ! 

C'est déjà le mois de juin. Quand allez-vous intervenir ?   
A.V.


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