mercredi 25 juin 2014

RAMA YADE, CANDIDATE MALHEUREUSE A LA PRESIDENCE DU PARTI RADICAL

Photo Paris Match.com
Rama YADE, passonaria du sarkozisme , ex ministre de son mentor Président de la République, exclue du gouvernement, a trouvé refuge grâce à Jean Louis BORLOO au sein du Parti radical... comme Chantal JOUANNEAU d'ailleurs et d'autres !

Peu importe, la famille radicale est très accueillante et sait ouvrir ses portes  en grand aux âmes égarées et aux bonnes volontés prêtes à partager son éthique et ses valeurs sociales.

Rama YADE y trouve un nouvel univers aux frontières plus étroites que celle de l'UMP et une place sans doute  à la hauteur de ses ambitions et de son sens de l'intérêt général pour le plus grand bien du radicalisme.

La démission de Jean Louis BORLOO lui fait pourtant confondre vitesse et précipitation. Elle s'engage dans une guerre de succession  contre Laurent Hénart, secrétaire général du parti radical, avec l'atavisme et l'envie démesurée de gagner soutenue par de nombreux adhérents du plus vieux parti de France.

Elle aurait pu gagner et devenir présidente du Parti radical, elle aurait pu être grande et magnanime en reconnaissant la valeur et les qualités de son adversaire. Elle aurait pu être inspirée par la sagesse et l'esprit du compromis qui expliquent la longévité  du parti radical. Elle aurait pu reconnaître humblement sa défaite et s'engager dans une mobilisation constructive au côté  du vainqueur de cette consultation militante. Elle aurait pu ...

Mais voilà, ce n'est pas la voie qu'elle a choisie. Elle a décidé de contester les  résultats de cette élection mettant en évidence quelques manœuvres  indélicates d'inscriptions  irrégulières de militants qui auraient vicié la sincérité du scrutin. Toutes ces inscriptions ont été annulées par la commission de contrôle et c'est heureux. 

Rama YADE a eu raison de dénoncer ces manoeuvres d'un autre temps qui auraient pu déshonorer ce parti politique. Il serait sans doute opportun  pour le nouveau Président du radicalisme de rechercher les auteurs de telles manoeuvres et de les sanctionner.

Avec plus de 60 % des voix, Laurent HENART a été triomphalement élu et le résultat est sans appel sauf peut-être pour Rama YADE. 

Elle entend contester ces résultats guidée par l'amertume et son refus du positivisme électoral. C'est navrant et sans aucun doute  décevant de la part d'une telle responsable politique.

Le Parti radical n'est heureusement pas dans la même situation que l'UMP et il convient de retrouver la raison après la passion du noble débat politique.  La polémique et la critique stériles n'y ont plus de place et il faut maintenant se remettre au travail...

A moins qu'elle n'envisage de créer un nouveau parti à sa mesure mais si l'herbe est toujours   plus verte ailleurs elle risquerait cette fois de s'y trouver bien seule.

Jeanne K.

                                                                                            



mardi 24 juin 2014

LAURENT HENART, MAIRE DE NANCY, TRIOMPHALEMENT ELU PRESIDENT DU PARTI RADICAL


Un radical pur jus. Laurent Hénarttout juste élu président du Parti radical face à l'ex-secrétaire d'ÉtatRama Yade, faisait figure d'héritier naturel dans la course à la succession de Jean-Louis Borloo. Et pour cause, le tout nouveau maire de Nancy, adepte du consensus, a fait ses premiers pas en politique dans les rangs du plus vieux parti de France dès l'âge de vingt ans.
Son mentor, l'ex-maire de Nancy André Rossinot, se souvient ainsi d'avoir vu «un môme de 19 ans débarquer dans son bureau» nancéen pour un café, après avoir été «filtré» par un collaborateur qui avait détecté en lui une jeune pousse. «Il est profondément radical», assure l'ancien leader des radicaux, qui le qualifie d'«habile», «intelligent» et «social». Avant d'évoquer ses «origines modestes» avec notamment «une mère institutrice».
Parallèlement à ses études de droit à la faculté de Nancy, puis sur les bancs de Science-Po à Paris, Laurent Hénart place rapidement ses pas dans ceux d'André Rossinot. Lors des municipales de 1989, le jeune militant mène sa première campagne électorale à Nancy, en figurant sur la liste du maire sortant. Deux ans plus tard, il crée le mouvement des Jeunes radicaux. Une ancienneté chez les Valoisiens qui fera dire à sa rivale Rama Yade pendant la campagne féroce pour la présidence qu'il bénéficie de «l'appareil» du parti. Il lui faut toutefois attendre 1995 pour être élu conseiller municipal. En 2001, il devient adjoint au maire, en charge de la Culture et de la Jeunesse.

Le benjamin du gouvernement Raffarin

Dès l'année suivante, le trentenaire découvre les arcanes parisiennes du pouvoir, en rejoignant l'hémicycle du Palais Bourbon après son élection en Meurthe-et-Moselle. De 2004 à 2005, il fait partie de l'équipe «Cohésion sociale» de Jean-Louis Borloo. Nommé secrétaire d'Etat à l'Intégration professionnelle, il devient ainsi le benjamin du gouvernement Raffarin, sous la présidence de Jacques Chirac. Il franchit en 2007 une étape importante de son ascension au sein du Parti radical, en devenant le bras droit du nouveau numéro un, Jean-Louis Borloo.
Laurent Hénart connaît son premier échec en 2012, lorsqu'il est balayé par la vague rose lors des législatives de juin. Une défaite que l'adjoint au maire de Nancy compense en devenant avocat, grâce à un décret passerelle qui lui permet de revêtir la robe noire. Son élection en mars à la mairie de Nancy devrait toutefois le tenir éloigner des tribunaux, celui-ci ayant promis de «ne pas prendre de nouvelles affaires» à son cabinet et de se consacrer pleinement à son mandat de maire. «Le moment le plus important de sa vie politique», a-t-il lancé le soir de sa victoire.
Son élection dimanche à la tête du Parti radical, dont il assurait l'intérim depuis le retrait de Jean-Louis Borloo début avril, pourrait rebattre les cartes et l'installer définitivement sur la scène politique nationale.

Le Figaro du 23 juin 2014




ANNE HIDALGO : FLAGRANT DELIT DE CONFLIT ENTRE SA PAROLE ET SES ACTES !





jeudi 5 juin 2014

NKM DEFEND LES INTERETS DES PARISIENS ET SAISIT LE PREFET DE PARIS


POLITIQUE

Elus recasés à la mairie : l’UMP saisit le préfet

M.-A. G.
L’EMBAUCHE de quatre anciens élus dans les services de la mairie provoque des remous. Dans notre édition d’hier, nous révélions que quatre ex-conseillers de Paris dont trois anciens adjoints de Bertrand Delanoë, maire (PS) de 2001 à 2014, ont été recrutés par son successeur (PS) Anne Hidalgo.
Pierre Mansat (apparenté PC) a été nommé à l’inspection générale de la Ville pour travailler sur la métropole. Fabienne Giboudeaux et Sylvain Garel (EELV), eux, ont décroché des postes de chargés de mission sur la « ville intelligente », spécialité « urbanisme innovant » et « développement durable » pour la première et « solidarité internationale » pour le second. Enfin, Romain Lévy (PS) a, lui, signé un contrat de collaborateur de cabinet pour trois mois.
Des « anomalies juridiques » selon NKM
« Anne Hidalgo joue Madame les bons offices pour les anciens élus recalés aux élections. Cette pratique s’apparente à une appropriation des moyens de la Ville au service des proches des partis de la majorité », dénonce le vice-président du groupe UMP Pierre-Yves Bournazel.
Dans un communiqué, la mairie de Paris, elle, ne voit pas sujet à polémique et estime que ces nominations « ont été faites de manière régulière et transparente ». « Tous les contrats ou arrêtés ont été évidemment transmis au préfet, chargé du contrôle de légalité », affirme l’Hôtel de Ville.
Le préfet justement, Nathalie Kosciusko-Morizet, la présidente du groupe UMP au Conseil de Paris, a décidé de le saisir. Selon elle, ces nominations comportent des « anomalies juridiques ». Dans une lettre adressée au préfet de région, NKM estime que le recrutement des deux ex-élus écologistes ne pourrait se justifier « que s’il était démontré qu’aucun fonctionnaire recruté par concours ne peut assumer les missions qui leur sont confiées. » Quant à la nomination de Pierre Mansat, l’élue UMP juge qu’elle relève d’un « détournement de procédure manifeste ». M.-A. g. 

Le Parisien du 5 juin 2014

LAURENT HENART EN CAMPAGNE POUR LA PRESIDENCE DU PARTI RADICAL CE SOIR A PARIS




Laurent HENART, nouveau Maire de Nancy, est venu à Paris pour rencontrer durant plus de deux heures les militants du Parti radical dans un restaurant proche de la place de Valois.

Il a défendu avec conviction ses idées et ses ambitions pour le Parti radical. 



La démission de Jean Louis Borloo qu'il a fidèlement secondé durant de longues années a ouvert une compétition avec Rama YADE pour briguer la présidence du PR.

Cependant, l'expérience de député et de ministre de Laurent HENARD plaident en sa faveur pour défendre la tradition radicale et les valeurs des radicaux.

Il a pu développer les qualités de sa candidature par rapport à sa concurrente tout en appelant à l'union de toute la famille radicale après les élections.

Appuyant son propos sur le rôle  et l'engagement des jeunes radicaux, il a appelé les adhérents à défendre  leurs idées au sien des fédérations et à renouveler les équipes dirigeantes afin de construire le parti radical de demain.

Fervent partisan d'une union des centres constructive avec son principal partenaire, l'UMP, il prédit un bel avenir au parti radical.

Enfin, sur la stratégie du parti au sein de l'UDI, il préconise la défense des valeurs humanistes des radicaux au sein de cette union qui en est la composante  la plus importante. L'UDI est la force du centre et les valeurs radicales doivent en être le moteur et le fer de lance.

Il a appelé les adhérents à voter en sa faveur afin de lui donner une belle victoire qui lui donnera plus de poids au sein l'UDI.


mercredi 4 juin 2014

HONTEUX ! HIDALGO FACHEE AVEC L'ETHIQUE

Le Parisien du 3 juin 2014




















A peine a-t-elle été intronisée comme Maire de Paris, Anne Hidalgo se fâche avec l'éthique et se comporte de façon honteuse en recrutant l'ancien maire Bertrand DELANOË comme chargé de mission à mi-temps dans les effectifs de la Ville de Paris en lui attribuant bureau et secrétaire.

Elle oublie ses belles promesses et ses engagements pris auprès des électeurs parisiens. Pourquoi ne pas leur avoir demandé leur avis. Ils doivent supporter des charges fiscales de plus en plus lourdes.

Et bien, ce n'est pas fini ! Elle continue sur sa lancée et recrute  maintenant en catimini d'anciens élus au sein même de l'administration parisienne à des postes de haute technicité normalement confiés à des hauts fonctionnaires expérimentés. Donc bien rémunéré et c'est sans doute la seule justification de leur nomination.

Anne HIDALGO se comporte comme un chef de clan et abuse des pouvoirs qui lui ont été confiés par les Parisiens. Elle reproduit le système de profits personnels habituellement mis en oeuvre par l'Etat socialiste et  de façon autocrate comme si la Ville de Paris lui appartenait. Cela est proprement scandaleux !

Voici donc un très bel exemple de gestion publique qui augure assez mal la suite de son mandat.