dimanche 6 juillet 2014

HIDALGO, LA PETITE MAIRE DE PARIS, AU GRAND JURY LCI-RTL-LE FIGARO

Photo Le Figaro.fr
Une heure de débat sur les antennes de RTL et LCI et le verdict est tombé dans un débrief peu élogieux. HIDALGO est la reine de l'esquive. Elle n'a malheureusement pas répondu aux questions des journalistes qui restent sur leur faim.

Le sujet du jour était le trou de 400 millions d'euros dans le budget 2015. Aucune explication d'Anne HIDALGO autre que la baisse des dotations de l'Etat. Pour financer ce trou, aucune réponse.

On croit rêver quand on se rappelle que HOLLANDE à peine élu, la mairie et DELANOE ont abandonné la dotation réclamée au gouvernement FILLON. Les socialistes ont vraiment une conception très partisane de la gestion des deniers publics.

En définitive, HIDALGO comme durant toute la campagne électorale n'a pas répondu aux questions qui la gênaient esquivant sans cesse comme si elle ne maîtrisait pas vraiment les grands enjeux municipaux.

Même chose pour ces impôts qui ne devaient pas augmenter  alors qu'elle préconise une augmentation du montant des amendes au stationnement ainsi que celle de la taxe de séjour contre la position du gouvernement. Mais peut-être n'était-elle pas au courant ?

Ce premier exercice médiatique était vraiment décevant et cette mandature municipale semble bien partie pour nous réserver de grandes surprises.



NATHALIE KOSCIUSKO-MORIZET EPINGLE LA GESTION MUNICIPALE SOCIALISTE

"Elle commence par un découvert de 400 millions d’euros dans le budget. C’est un sujet qui choque les Parisiens et qui va peser lourd sur la mandature. Nous l’avions dénoncé pendant la campagne, mais la candidate socialiste avait nié. Elle est aujourd’hui obligée de le reconnaître. Ce découvert fait suite à deux mandats de dérives dans la gestion financière: 14.000 fonctionnaires en plus, les travaux des Halles deux trois fois plus chers que prévu, un milliard englouti dans les préemptions… Fallait-il vraiment acheter 21 millions d’euros un hôtel avenue George V pour en faire 26 logements? Ils ont dépensé sans compter, et aujourd’hui c’est la gueule de bois.
Toutes les solutions avancées par l’exécutif se résument à la fuite en avant sur les recettes alors qu’il faudrait surtout faire des économies de gestion. On parle de céder du patrimoine pour combler un déficit de fonctionnement. Que fera-t-on l’année suivante? Il est question de louer à l’Etat des bâtiments aujourd’hui prêtés: selon la presse, cela ne rapporterait que 1,6 million par an. On est loin du compte. La municipalité prépare surtout une nouvelle augmentation des prélèvements, en dépit des promesses. Doublement du prix des PV, hausse du coût du stationnement et multiplication de la taxe sur le tourisme. On nous dit: on touche aux taxes, pas les impôts. La différence est subtile. Ce qui compte pour les Parisiens, c’est ce qui reste à la fin du mois. "
Interview dans "20 minutes"

VALERIE MONTANDON AU CONTACT DES HABITANTS DU 12e ARRONDISSEMENT


Fidèle à ses engagements, Valérie MONTANDON a réuni jeudi 3 juillet à la Bella Tavola, restaurant italien du 12e, plus d'une cinquantaine d'habitants de l'arrondissement pour rendre compte de son action au Conseil d'arrondissement et au Conseil de Paris. 

Elle était accompagnée de Corinne TAPIRO, conseillère d'arrondissement et Franck MARGAIN, conseiller d'arrondissement et conseiller régional d'Ile-de-France.


Après avoir évoqué l'état inquiétant des finances de la mairie de Paris, Valérie MONTANDON a animé la réunion sur le thème du logement en soulignant une situation très tendue à Paris où l'offre de logements est non seulement insuffisante mais surtout inadaptée à la demande et notamment pour les familles et les catégories moyennes.



Franck MARGAIN  a complété son propos en rappelant notamment la démission forcée de Michèle SABBAN, conseillère régionale socialiste, de sa Vice Présidence du Conseil régional pour avoir non seulement bénéficié d'un logement social dans le 13e arrondissement de Paris mais surtout pour une attribution sans respect de la procédure puisqu'aucun procès verbal n'atteste de cette attribution. Ce qui est clairement un abus de droit.

Valérie MONTANDON a donné rendez-vous à une prochaine réunion à la rentrée afin de tenir informé les habitants du 12e sur les actions de l'opposition dans les conseils d'arrondissement et les comités de quartier.




APRES LES MENSONGES DE LA CAMPAGNE ELECTORALE, HIDALGO DOIT FAIRE FACE A LA REALITE



Le Parisien du 4 juillet 2014

Anne Hidalgo, la maire PS de Paris, doit trouver 400 M€ pour boucler son budget. Et pas question d’augmenter les impôts. La droite estime que la Ville doit réduire ses dépenses








MARIE-ANNE GAIRAUD
Le déficit de 400 M€ serait dû en partie à la baisse des dotations de l’Etat. Le sujet sera évoqué lundi lors du Conseil de Paris, (ici lors d’une précédente séance).
(LP/Philippe Lavieille.)

COMMENT trouver 400 M€ pour boucler le budget de la Ville ? C’est la nouvelle équation à résoudre pour l’équipe d’Anne Hidalgo, la maire (PS) de Paris. Le mois dernier, en marge du Conseil de Paris, l’élue a confessé qu’il lui fallait trouver de nouvelles recettes. Motif invoqué : la baisse annoncée des dotations de l’Etat et l’envolée des péréquations (la part des impôts que Paris devra transférer aux communes voisines).

Le trou financier était-il prévisible ?
« Ce trou de 400 M€ n’est pas une surprise. Ce découvert est structurel et pas conjoncturel comme voudrait le faire croire Anne Hidalgo. Elle fait mine de le découvrir seulement maintenant. Elle est gonflée », s’étouffe Nathalie Kosciusko-Morizet. Durant la campagne électorale, la présidente du groupe UMP avait tiré la sonnette d’alarme sur les finances de la Ville.
« Le gouvernement a annoncé la baisse de ses dotations auprès des communes après les municipales. Nous ne pouvions donc pas le prévoir. Pour l’instant, nous partons sur une hypothèse de 200 M€ en moins mais le projet de loi ne sera voté qu’à la fin de l’année. Et la hausse supplémentaire de la péréquation de l’ordre de 50 à 100 M€ est nouvelle. Il ne s’agit donc pas d’une mauvaise gestion de notre part », réfute Julien Bargeton, l’adjoint (PS) chargé des finances.
Hier, le Monsieur Budget de l’Hôtel de Ville a tout de même admis que le trou de 400 M€ à combler ne venait pas seulement de ces nouveaux paramètres financiers. Un quart de cette somme provient aussi de l’augmentation de la masse salariale et des dépenses sociales.

D’autres mauvaises nouvelles à venir ?
« La Ville avoue un trou de 400 millions mais c’est en deçà de la vérité », prédit l’UMP Jean-François Legaret, adjoint chargé des finances sous Tiberi (1995-2001). Les scénarios envisagés l’an dernier par la direction des finances annonçaient, il est vrai, plutôt des marges de manœuvre à dégager de l’ordre de 368 à… 614 M€. Le « découvert » annoncé par la maire sera donc peut-être prochainement revu à la hausse. D’autant que, d’après une note de la direction des finances de juin 2013 que nous nous sommes procurée, les dépenses d’investissement ont été minimisées dans le budget de 2014. La droite avait d’ailleurs accusé la majorité d’insincérité lors du vote de ce budget. « Nous allons voter une rallonge de 150 millions d’investissement par rapport au budget initial, c’est extrêmement modéré », dément l’adjoint chargé des finances. « A ceci près que plusieurs dépenses d’investissement engagées ont été reportées. Et à un moment donné il faudra bien les payer », répond Jean-François Legaret.
Quelles solutions pour relever la tête ?
Anne Hidalgo plaide auprès du gouvernement pour une hausse de la taxe de séjour dont s’acquittent les touristes. Le Conseil de Paris doit aussi voter une « taxe » sur les friches commerciales. « Mais il s’agit plus d’un signe politique pour inciter les propriétaires à transformer les bureaux vacants en logements. Le produit de cette taxe sera très faible », reconnaît déjà Bruno Julliard, le premier adjoint (PS). « Nous, nous sommes contre toute augmentation de la fiscalité. La Ville doit avant tout réduire ses dépenses. Et notamment ses dépenses de personne l », tranche NKM.

Marie-Anne Gairaud 

Le Parisien du 4 juillet 2014

mercredi 2 juillet 2014

NICOLAS SARKOZY MIS EN EXAMEN : A LA FIN, LES RESPONSABLES POURRAIENT BIEN S'EN MORDRE LES DOIGTS !

LE BILLET DE JEANNE

La vie politique est-elle devenue si médiocre qu'elle en a oublié une de ses règles de base : c'est une guerre dont les acteurs sont immortels car ses batailles ne font jamais mourir ses protagonistes !


Alors pourquoi persister dans cette volonté d'éliminer ce qui ne peut l'être,  pourquoi se battre dans un combat cervantesque comme contre des moulins que l'on ne pourra jamais abattre ?


Qui sont ces Don Quichotte d'opérette qui prétendent gérer les affaires publiques en faisant le vide  autour d'eux car l'ombre de leur adversaire leur est insupportable ? Qui sont ces prétendants qui refusent le noble combat des idées pour l'élimination directe afin d'affranchir de tous risques  leurs misérables ambitions ?

Il est vraiment tombé bien bas  l'art de la politique qui fait sombrer le système démocratique qui lui sert de matrice. Ils sont vraiment illuminés et inconscients ceux qui prétendent abattre celui que les Français ont placé dans la position de commandeur et qui risquent  de sombrer avec lui si leur voeu se réalise.

Qui donc ose attaquer l'ex-Président Sarkozy non pas pour les actes qu'il aurait pu commettre mais uniquement pour l'empêcher de pouvoir concourir à nouveau à la magistrature suprême ? 

Le premier d'entre-eux est sans nul doute son successeur, François Hollande, qui ne cachait pas, il y a encore peu de temps, sa volonté d'abattre son concurrent putatif. 

Au lieu de se consacrer à l'avenir de son pays, ambitieux et égoïste, il se concentre sur le sien. Tiraillé entre le principal et l'accessoire, il est aveuglé par le second qui guide sa conduite et l'écarte de plus en plus de sa mission de chef d'Etat.

Il aurait pu être un Prince, il est un roitelet digne du roman de Maurice Druon, "les rois maudits". Il accuse et fait poursuivre par sa justice son concurrent. Il lui reproche des actes d'opportunité sans réaliser qu'il se rend lui même coupable d'abus de pouvoir. 

Personne ne lui a donné mandat pour poursuivre son prédécesseur mais il n'hésite pas à utiliser les moyens de l'Etat à des fins personnelles. En prenant  la France à témoin, il jure qu'il n'y est pour rien, sa main droite ignorant ce que fait sa main gauche !

Puisque la justice est indépendante, celle-ci  n'hésite pas à poursuivre, de façon indépendante, un Nicolas Sarkozy alors que semblent  naître chez lui des velléités  de retour sur la scène politique. Cette affaire à défaut d'être surprenante est bien troublante ! Est-il vraiment un justiciable comme les autres ?

Les moyens de l'Etat sont-ils mis à disposition du pouvoir pour régler des différents personnels ? Hollande pourrait bien être victime de son propre jeu aussi machiavélique  que ridicule. 

Personne n'est dupe. Si la justice pouvait consacrer autant de temps et de moyens à poursuivre des délinquants, elle s'en honorerait. Ce n'est malheureusement pas l'image qu'elle donne d'elle-même.

La justice direz-vous, mais quelle justice ? Ce sont en l'espèce des hommes et des femmes et ces hommes et ces femmes ont bien maladroitement fait connaître leur motivation, celle d'une vengeance contre celui qui voulait changer leur institution, celle d'une revanche contre une société politique dont le "mur des cons" est devenu sinon leur cible du moins le déterminant de leurs actions. 

Notre République revient à la plus grande peur des ses premières années en 1792, celle d'un "gouvernement des juges", au mieux  instrumentalisé,  au pire subi par un pouvoir affaibli et impuissant. 

La vérité, c'est sans doute les deux. Les apprentis sorciers par leur amateurisme au pouvoir pourraient bien vite s'en mordre les doigts.

Jeanne K.