jeudi 29 août 2013

MAIRIE DE PARIS : SEULEMENT 100 EMPLOIS AIDES SUR 300 DE PREVUS !


PARIS, HAUSSE DU CHOMAGE ET ECHEC DES EMPLOIS AIDES 

Alors que  François Hollande nous promet toujours une inversion de la courbe du chômage pour la fin de l’année en comptant sur l’effet statistique des emplois aidés pour les jeunes de 16/25 ans, force est de constater que cet objectif semble de plus en plus hors de portée avec une poursuite de la hausse du chômage et un échec des emplois aidés.

En effet, malgré l’aide apportée par Bertrand Delanoë et ses équipes, sur les 1 123  emplois aidés prévus sur le territoire parisien, seuls 503 ont été réalisés, soit moins de la moitié.

Christian Sautter, adjoint au maire chargé de l’emploi et du développement économique, élu du 12e arrondissement, semble bien impuissant au point que l’on pourrait le comparer à notre Montebourg local !

Alors que les emplois sont financés à 75 % par l’Etat pour les emplois publics et 25 % pour les emplois privés, la mairie de Paris comptait en recruter elle-même 300 pour ses services devenant ainsi l’un des meilleurs soutiens du gouvernement Ayrault.

La volonté de Delanoë et Sautter confrontée à la réalité économique n'aura pas suffit. Depuis le 1er janvier seulement 100 contrats ont été conclus dans l'administration parisienne.

C’est donc un pitoyable échec pour cette politique factice de lutte contre le chômage, surtout lorsque l’on sait que ces emplois doivent théoriquement aboutir sur des emplois à durée déterminée.

mardi 27 août 2013

"LES PARISIENS ONT PERDU AU GRATTAGE ET AU TIRAGE "

Nathalie Kosciusko-Morizet :"A Paris, depuis 2001, les impôts ont augmenté de 40 %... "

"Cela n'a pas servi à résorber la dette qui est passée de 1 milliard en 2001 à 4 milliards prévus fin 2014. "

"Les impôts et la dette ont augmenté sous la gauche : les Parisiens ont perdu au grattage et au tirage." 



"On a observé en même temps une hausse de plus de 10 000 fonctionnaires, alors que les inspecteurs de sécurité de la vile de Paris ont vu leurs effectifs fondre de 13 %.

En matière de dépenses, le maire de Paris compte par ailleurs 36 adjoints, sachant qu'un cabinet coûte annuellement quelque 500 000 euros. Si les Parisiens me font confiance, je limiterai à vingt le nombre d'adjoints. Cela permettrait d'économiser 7,5 millions d'euros soit plus que ce que la municipalité a gagné en retirant la gratuité des transports aux cartes Emeraude et Améthyste pour les personnes âgées et handicapées...".

Le Figaro du 27 août 2013

LE BILLET DE JEANNE


"QUE LE MENAGE COMMENCE !"


Anne HIDALGO, en bonne exécutante des projets du parti socialiste, a souhaité imposer aux maires d'arrondissement dès 2014 la loi sur le non cumul d'un mandat de parlementaire avec celui d'un élu membre d'un exécutif local alors que la mise en oeuvre de ce texte est prévue pour 2017.

Au lieu de laisser le libre choix aux intéressés, elle a trouvé là l'occasion d'écarter des personnalités bien encombrantes pour son leadership dont certain comme Jean Marie Le Guen avait la "prétention" de lui ravir sa place. Peu importe la compétence, l'expérience ou la notoriété, les ambitions de la première adjointe de Bertrand Delanoë ne souffrent aucune concurrence et tous les moyens sont bons.

Après une vaine résistance, Patrick Bloche, maire du 11e arrondissement et Jean-Marie Le Guen ont choisi de rester député. Après Roger Madec, ex-maire du 19e, Pascal Cherki, maire du 14e arrondissement devrait l'annoncer. Il ne reste donc qu'un cacique pour résister à sa volonté : Daniel Vaillant, maire du 18e. Mais le pourra-t-il longtemps sans le soutien de son vieil ami Delanoë ?

On assiste donc à une véritable épuration dans les équipes en place. Qui seront les prochains et qu'en sera-t-il après les élections si Hidalgo l'emporte ?

L'équipe socialiste se met donc en ordre de bataille mais les remplaçants devront se soumettre à la règle des primaires pour remplacer ces "victimes" prématurées du suffrage universel. Cela promet d'être palpitant !

Pendant ce temps, à droite une heureuse élue du scrutin de liste critique l'arrivée de la candidate de l'opposition Nathalie Kosciusko-Morizet, démocratiquement désignée par les parisiens. Sans doute souhaite-t-elle préserver sa situation personnelle derrière le paravant de sa légitimité locale ? On crois rêver ! Il serait pourtant si simple de travailler ensemble à la victoire.

Un peu d'audace ne nuirait pas à ceux qui prétendent défendre des idées politiques dans l'intérêt de leurs électeurs. On ne part pas à la bataille en jouant perdant d'avance et surtout, on a rien à y gagner sinon, comme le disait Andy Warhol, son petit quart d'heure de gloire ! 

Jeanne K.

mercredi 21 août 2013

LE PERIPH A 50Kmh : "ELECTORALISME", "ESCROQUERIE MORALE"



Le Projet d'Hidalgo pour Paris : Premier couac !



Réduire la vitesse des véhicules à 50 km/h sur le périphérique parisien. Mais pourquoi donc ? Diminuer le niveau de pollution, réduire les nuisances sonores, décongestionner la circulation automobile ? Le socialisme a-t-il toujours besoin de signes forts avec des mesures démagogiques pour exister ?



Essayons de répondre à ces trois questions. 


D'abord : pourquoi ? Le périphérique est un boulevard circulaire entourant la Capitale qui est pratiquement saturé de 7 heures à 19 heures en semaine et la vitesse moyenne, croyez-en tous les râleurs derrière leur volant, y est déjà inférieure à 50 km/h. Il n'y a donc aucune utilité à modifier la vitesse de circulation sauf justement à gêner les automobilistes en dehors de ces horaires, la nuit et le week end, moments où le périphérique remplit convenablement sa mission en évitant aux véhicules d'emprunter les voies intra muros pour se déplacer. 

Diminuer le niveau de pollution, réduire les nuisances sonores, décongestionner la circulation automobile ? Aucune de ces justifications ne résiste à une analyse sérieuse. Ne dit-on pas, à juste titre qu'à Paris, en contraignant la circulation automobile Delanoë est le maire qui a inventé les bouchons la nuit et a augmenté le niveau de pollution par les gaz d'échappement. Lorsque les voitures roulent moins vite et plus longtemps, les moteurs consomment beaucoup plus et polluent beaucoup plus. C'est une évidence.  Pas pour Madame Hidalgo !

En diminuant le nombre de places de stationnement, on augmente le temps de circulation des véhicules automobiles et on incite à utiliser un mode de locomotion toujours en inflation et source d'une nouvelle pollution : le scooter. 

Les résultats de de cette politique en 14 ans sont désastreux tant pour les automobilistes que pour la santé des Parisiens. Les particules fines émises par les moteurs diesels en sont une des causes principales.

La réduction des nuisances sonores ne paraît pas elle-aussi pertinente. Baisser la vitesse ne diminuera pas le nombre de véhicules en circulation et comme il a été rappelé, la situation actuelle correspond déjà en grande partie à l'objectif visé. Il y a donc peu de chance que le niveau sonore en soit modifié. Sur ce plan, la couverture du périphérique ou les aménagements  par des murs anti-bruit sont plus efficaces.

Enfin, la décongestion de la circulation semble être un voeu pieux. L'expérience prouve que la réduction de la vitesse des véhicules a peu d'incidence sur le nombre de véhicules en circulation, d'autant qu'en région parisienne le besoin de déplacement des automobilistes est toujours croissant notamment faute de transports en commun alternatifs suffisants.

Aucune raison objective ne peut vraiment justifier une telle mesure, il ne reste alors que la démagogie pour l'expliquer.

Phillippe Goujon, Député-Maire du XVe arrondissement et Président de l"UMP à Paris l'a clairement souligné en parlant "d'escroquerie morale". Le périphérique à 50 km/h avec des couloirs de bus, il s'agit d'une mesure du programme des écologistes lors de la précédente mandature à laquelle Anne Hidalgo était opposée, ce qui souffre d'une flagrante incohérence. Pourquoi donc ne l'a-t-elle pas déjà mis en oeuvre ? Les voies pour véhicules électriques ? A part Autolib, aucun plan d'incitation aux véhicules électriques n'a été engagé et la Mairie de Paris elle-même a préféré des véhicules diesels pour ses bennes à ordures aux camions électriques. Il ne s'agit donc pour lui que de "mesures gadgets".

Enfin, c'est  l'élu socialiste de l'Essone, Olivier Léonhard, Maire de Sainte Geneviève des Bois, qui parle "d'électoralisme"  et d'une mesure  qui ne prend pas en compte le souci légitime des habitants franciliens qui ont besoin de se déplacer quotidiennement dans les meilleures conditions en empruntant ce périphérique.

En définitive, une telle mesure n'a donc qu'une portée symbolique. Elle est destinée à marquer les esprits avec un signe fort frappé du sceau du socialisme. C'est la force et l'inconscience des apprentis sorciers. Ce n'est sans doute pas ce qu'attendent les Parisiens. 

lundi 19 août 2013

LE BILLET DE JEANNE


CHRONIQUE DE L'ETE :  LA FRANCE, PARIS, BIZERTE  ET  SEVILLE

La période estivale est souvent propice à tous les excès. L’été 2013 n’y a pas échappé. Plutôt que de donner  l’image d’un Pouvoir en vacances, comme ce fût le cas en 2012, Présidence «normale» oblige, Hollande et Ayrault ont sacrifié au culte d’une icône du socialisme archaïque : Stakhanov ! 

Vive la France. Aucunes vacances à l’étranger pour les ministres, l’équivalent d’une interdiction de territoire au-delà de nos frontières, et une présence médiatique quotidienne avec comme figure de proue Hollande et Valls qui rivalisaient d’ingéniosité pour occuper, et l’un et l’autre, le petit espace des écrans télévisés. Toujours à l’oeuvre, toujours présents, nos infatigables Stakhanov couraient après micros et caméras pour nous laisser croire que le pays était entre de très bonnes mains.

Seulement voilà, alors que la France demande du pouvoir d’achat, des baisses d’impôts et des créations d’emploi, Hollande se pavane, visite sa Corrèze, une petite entreprise locale, une cité difficile en se prenant pour Jean-Pierre Pernaut au JT de 13 heures de TF1 ; tandis que Valls surfe sur l’actualité des faits divers en nous jurant, Grand Dieu, que la situation s’améliore de jour en jour, que l’Etat est toujours présent et qu’aucune atteinte à son autorité ne sera tolérée alors que chaque jour apporte l’exemple factuel qui nous prouve le contraire.

Hollande part une semaine en vacance dans la résidence de la petite lanterne, résidence du Premier  Ministre que le Président entend bien s’approprier en disant le plus grand mal de la résidence de Brégançon, Il nous fait le coup d’un «appartement pour deux» mais il semble bien que le chef du gouvernement n’y retournera jamais. Va-t-il vendre notre Fort national dont il n’a plus l’utilité pour renflouer les comptes de la nation ? Nul ne le sait ! 

En attendant, il prend possession des lieux et envoie, durant son absence, son Premier ministre au travail. Contrairement à Hollande, on ne l’a pas trop vu sur les petits écrans sauf pour jouer les animateurs de classe de colonie sur la pelouse de l’Hôtel Matignon fermée à la  traditionnelle garden party du 14 juillet. Pitoyable !

Lundi 19 août, c’est encore la «grande idée» d’un communicant qui s’impose : «l’avenir de la France en 2025». Tous les ministres ont dû y travailler durant leurs vacances pour un colloque de rentrée de quelques heures. 

Deux fausses bonnes idées : pendant les vacances, les ministres travaillent et, de plus, sur un projet à long terme démontrant ainsi l’intérêt supérieur qu’ils doivent attacher à la gestion de la France.

Seulement voilà, les Français sont en vacance et les ministres feraient bien d’y être eux-aussi. S’ils veulent des résultats, c’est à court terme et pas sur le fondement de cette vieille recette de «Nouvelle frontière», vision à long terme qui meurt dans l’oeuf et ne mobilise plus les esprits tant les faits sont têtus. Le changement ne serait-il plus pour maintenant ? Quel désaveu !

Pendant ce temps, sans doute sûre de son sort , Anne Hidalgo est partie se «ressourcer» en Andalousie, le pays de la culture du lendemain (mañana! En abandonnant aussi longuement la mairie de Paris à un moment crucial pour elle et pour les socialistes, elle démontre sans doute ses insuffisances et son manque d’investissement pour les Parisiens et pour la Capitale.

Le maire de Paris est à Bizerte et sa Première adjointe en Andalousie, tout en contraste avec l’image stakhanoviste du gouvernement estival. 

Paris-Plage est terminé et l’humeur est encore à la fête et aux plaisirs pour ceux qui dirigent notre cité. Cette humeur est pourtant loin d’être partagée par tous les Parisiens.

Jeanne K. 

mercredi 14 août 2013

CROISSANCE DE 0,5 % AU DEUXIEME TRIMESTRE 2013

"Le retour de la confiance se fera quand les gens ordinaires auront retrouvé de vraies raison d'agir, l'assurance de profiter du fruit de leur épargne et de leur travail. Sans cela, toute reprise restera une fausse réussite, "fondée sur la crédulité et la misère humaine"(Emerson).

Emmanuel SALES, Directeur général de la Financière.

Publié dans le Figaro "débats" du 3 août 2013.
























Le Parisien du 9/08/2013

LE MATRAQUAGE FISCAL N'EST PAS FINI !


Le Point.fr - Publié le 12/08/2013 

La contribution sociale généralisée (CSG)avait été instaurée en 1990 par Michel Rocard pour le financement de la Sécurité sociale.
La contribution sociale généralisée (CSG)avait été instaurée en 1990 par Michel Rocard pour le financement de la Sécurité sociale. © Florence Durand / Sipa




"On ne va pas boucher les trous avec la TVA et la CSG." Septembre 2012. Sur le plateau de l'émission Des paroles et des actes, le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, promet que ces deux leviers majeurs de la fiscalité sur les ménages ne seront pas actionnés. Avant de glisser cette petite précision : "En 2013, non." 
Moins de deux mois plus tard, il annonçait que la TVA serait bien augmentée. Mais, petite subtilité, seulement à partir de 2014. Le 1er janvier, le taux normal va passer de 19,6 à 20 % et le taux intermédiaire de 7 à 10 % (restaurants, tickets de cinéma...). Seul le taux réduit appliqué aux produits de première nécessité reculera pour revenir de 5,5 % à 5 %..."

"Les ménages encore mis à contribution
Mais voilà maintenant que, pour financer les retraites, le gouvernement envisage, outre l'allongement de la durée de cotisation, d'augmenter la contribution sociale généralisée (CSG), affirme le journal Les Échos. 
La mesure est efficace pour les finances publiques : un point de CSG rapporte la modique somme de 11 milliards d'euros. Cette fois, il ne s'agit plus d'abaisser le coût du travail pour les entreprises, mais bien de boucher "les trous" des régimes sociaux sans pour autant augmenter les cotisations sociales employeurs (même si le gouvernement étudie par ailleurs une augmentation de la taxe sur les dividendes). Après avoir nié la problématique du coût du travail pendant sa campagne présidentielle, François Hollande est donc en train d'en faire une de ses priorités majeures, comme le lui conseillent la Commission européenne ou bien encore le Fonds monétaire international. 
Revers de la médaille, ce sont les ménages qui vont payer la facture. La CSG est en effet perçue, au taux de 7,5 % du revenu brut, sur les revenus du travail (y compris pour les fonctionnaires). Tous les revenus du travail : les salaires bien sûr, mais aussi les revenus exonérés de cotisations sociales comme les primes, l'intéressement, la participation.
Une pilule plus facile à avaler ?
Ceux qui perçoivent des revenus du capital (via un livret d'épargne bancaire, par exemple) seront aussi touchés : contrairement aux cotisations sociales, la CSG frappe également cette ressource, à hauteur de 8,2 % (après les augmentations décidées sous Nicolas Sarkozy). Ce qui a l'avantage d'en faire aux yeux de la majorité socialiste une mesure plus juste que la hausse de la TVA, censée peser d'avantage sur les ménages modestes que sur les ménages aisés. Le taux de cette dernière n'augmente en effet pas en fonction des revenus : il est le même pour chacun, quel que soit son pouvoir d'achat. 
Autre avantage de la CSG pour faire avaler la pilule à l'opinion, la CSG sur les revenus du travail est prélevée à la source, sur la feuille de paie. Elle est donc moins douloureuse puisqu'elle rend plus difficile de se rendre compte de ce que le système social français coûte à chacun. Reste que son taux n'est pas non plus progressif en fonction des revenus... 

Si elle était confirmée, la hausse s'ajouterait à celle de 0,25 point des cotisations sociales employés (0,25 point également pour les employeurs) votée en 2012 afin de financer le retour à la retraite à 60 ans pour les personnes ayant commencé à travailler tôt, entre 18 et 20 ans.


lundi 12 août 2013

LA GAUCHE PREFERE LE "SOCIETAL" AU "SOCIAL"

Chantal DELSOL, philosophe, répond à cette question dans les pages opinions du Figaro en démystifiant la grande illusion du combat social comme objectif essentiel et déterminant de la Gauche. Distribution et répartition des bénéfices de la production aux plus faibles contre comportement des individus et évolution des moeurs ?

"Pourquoi la gauche a-t-elle abandonné le terrain social, terrain d'émancipation dans lequel elle avait fait sa renommée et son succès et où elle avait trouvé un électorat nombreux et difficile à remettre en cause (on ne peut guère délégitimer le combat en faveur des plus faibles) ?...

"Au fond, on en revient au débat crucial de la gauche, déjà présent à l'époque de Lénine : la gauche doit-elle servir les revendications du peuple ou servir le bien du peuple décrit par ses soins, contre le peuple ? On se souvient que Lénine avait opté pour la deuxième réponse et engendré ainsi le totalitarisme."

"Aujourd'hui, la prise en charge par la gauche des questions sociétales équivaut à une volonté de faire le bien du peuple contre son gré..."

Le Figaro, 12 août 2013

vendredi 9 août 2013

POUVOIR D'ACHAT DES FONCTIONNAIRES



Le pouvoir d'achat des fonctionnaires a baissé en 2011 d'après l'INSEE. Le gel du point d'indice qui a été reconduit par le gouvernement Ayrault en 2014 va donc accélérer cette perte de pouvoir d'achat.

C'est pourquoi le gouvernement a décidé d'augmenter les salaires les moins élevés, ceux de la catégorie C de 200 à 300 euros par an, ce qui représenterait une charge supplémentaire de 200 millions d'euros sur le budget de l'Etat.

Cette mesure aura toutefois des conséquences beaucoup plus lourdes pour les collectivités territoriales qui sont déjà fortement endettées.

En effet, si la fonction publique de l'Etat comprend 60 % de catégorie A (soit les grades les plus élevés), celle des collectivités territoriales est composée à 75 % de catégorie C. Merci du cadeau !


              EVOLUTION DU POUVOIR D'ACHAT EN 2011 ET SALAIRES MOYENS
                                                       PAR FONCTION PUBLIQUE
FONCTION PUBLIQUE
POUVOIR D’ACHAT
PROMOTION
SALAIRE MOYEN


ancienneté
en euros



ETAT
-0,10 %
+ 0,9 %
2 430
HOPITAUX
- 0,6 %
+ 1,! %
2 210
COLLECTIVITES TERRITORIALES
-0,80 %
+ 0,2 %
1 920

On notera que d'après ces chiffres, la perte du pouvoir d'achat constatée pour l'année 2011 a été atténuée par une faible progression de celui-ci en raison des promotions automatiques liées à l'ancienneté pour les fonctionnaires qui n'ont pas changé de poste depuis 2009. Il ne s'agit donc pas d'une mesure générale et cela démontre qu'actuellement un fonctionnaire n'a aucun intérêt à quitter son administration. Il s'agit donc d'une prime à la non mobilité !

L'INSEE fait enfin remarquer que plus d'un million de fonctionnaires ont une rémunération proche du salaire minimum. Dans ces conditions beaucoup d'entre-eux pourraient se trouver dans une situation moins enviable que les salariés du privé payés au SMIC. Assiste-t-on à une paupérisation de la fonction publique ?

Cette donnée pourra avoir son importance à l'occasion des prochaines élections municipales puisque les collectivités territoriales emploient la grande majorité des fonctionnaires les moins bien rémunérés.

LES PROMESSES DE FRANCOIS HOLLANDE



La courbe du chômage sera inversée avant la fin de l'année avait promis François Hollande. 

Alors que le taux de chômage selon l'INSEE s'établissait à 10,8 % au premier trimestre de cette année, voici les prévisions de l'évolution de la courbe du chômage d'ici 2015 d'après le FMI. 

On notera qu'aucune amélioration n'est attendue avant 2015 !

François Hollande compte toutefois sur ses emplois aidés pour réduire cette progression en espérant maquiller les statistiques de l'INSEE mais il est fort probable que ces attentes soient déçues.

Alors, à quoi bon jouer les apprentis sorciers quand 84 % des français n'y croient plus ?

jeudi 8 août 2013

UN JEUNE FRAPPE DE PLUSIEURS COUPS DE COUTEAUX BOULEVARD DIDEROT

En pleine rue, à 14 heures, hier, à l'angle de la rue Reuilly et du boulevard Diderot, un jeune de 21 ans s'est effondré devant les passants horrifiés après avoir été frappé de plusieurs coups de couteaux.

Cette scène affreuse s'est déroulée au coeur de notre arrondissement à une heure de grande activité et témoigne si besoin en était de l'insécurité dans laquelle vivent aujourd'hui les parisiennes et les parisiens et pire que tout la jeunesse de notre cité.

Ce jeune a été transporté à l'hôpital de la Pitié Salpétrière et son pronostic vital a été engagé.

Les premiers éléments de l'enquête laissent penser que l'agression aurait eu lieu dans l'immeuble cossu et paisible du 118 boulevard Diderot occupé par des cabinets médicaux. La victime était accompagnée par une jeune femme qui traumatisée a fait une crise de nerf.

L'enquête a été confiée aux services de police mais malheureusement le mal est fait. Il a atteint un niveau suffisamment grave pour que l'on arrête de nous dire que la criminalité baisse à Paris et que la capitale est sanctuarisée  particulièrement dans notre 12e arrondissement.