vendredi 29 novembre 2013

RIFIFI A L'UDI : JEGO INSISTE, POZZO DI BORGO RESISTE ET BORLOO...


Photo UDI

Le Sénateur Pozzo di Porgo défend les valeurs intrinsèques du centrisme en soutenant la légitimité des élus de Paris sortants qui ont, au fil des ans, su s'imposer auprès des parisiens et qui maîtrisent l'ambition de la charge qui leur est confiée. 

Il n'est donc pas question qu'ils s'écartent pour laisser leur place et le fruit de leur travail à un parachutage fort mal venu fruit du népotisme et d'une culture politique qui ne doit plus avoir cours et qui semble bien éloignée des attentes des électeurs. 

J.K.

Le Parisien du 29 novembre 2013

mercredi 27 novembre 2013

NKM : "Hidalgo "n'assume pas ce qu'elle est"

Photo METRONEWS
METRONEWS du 25 novembre 2013

"...Impôts, sécurité, affaire Leonarda, ce n'est pas la première fois que l'équipe socialiste se désolidarise du gouvernement. 



La première adjointe de la mairie de Paris avait notamment appelé à un remaniement il y a deux semaines, avant d'être gentiment recadrée par Bertrand Delanoë. Une astuce que la candidate PS feint d'ignorer. "Je souhaite que le gouvernement réussisse !" a-t-elle répondu du tac-au-tac, au micro de RTL, tout en ajoutant qu'elle restait libre : "Je m'occupe de Paris. Quand il y a un sujet national qui nous concerne, je le dis et je le dirai", précise-t-elle.

La stratégie n'a pas échappé à sa principale rivale, Nathalie Kosciusko-Morizet (UMP), qui, depuis quelques semaines, attaque Anne Hidalgo sur ses positions : "J'ai en face de moi une candidate qui n'assume pas ce qu'elle est, dénonce-t-elle dans Le Parisien. Ça va mal au gouvernement, alors elle veut se carapater, prendre de la distance avec ceux auxquels elle doit tout. »

PARIS UN "MAMMOUTH" QUI REPRESENTE PLUS DE 50.000 AGENTS


Laurence Albert, des Echos, fait un point sur la gabegie de la gestion de Paris par Delanoë et Hidalgo et dresse un portrait réaliste et peu élogieux de leurs deux mandats municipaux.

PAR LAURENCE ALBERT "LES ECHOS.FR" DU 26 NOVEMBRE 2103
"Des réformes ont été engagées, mais la bureaucratie reste pesante. 

Une ville dans la ville. Chaque jour, 51.000 agents s’emploient à faire tourner la gigantesque machinerie parisienne. A la propreté, dans les écoles, les crèches et, bien sûr, les bureaux. La capitale compte 300 métiers, jusqu’aux plus inattendus : 113 bûcherons, 5 horlogers, un scaphandrier... En y incluant les « satellites » (sociétés d’économie mixte…), on atteindrait même 73.000 personnes, selon l’iFRAP. Une proportion d’agents par nombre d’habitants supérieure à la plupart des grandes villes françaises. 
Cette situation est d’abord un héritage de l’histoire : capitale d’un pays hypercentralisé, Paris fut, jusqu’en 1977, une ville sans maire, entre les mains de l’administration préfectorale. «  Pour acheter la paix sociale et asseoir son pouvoir, Jacques Chirac, élu, a maintenu cette administration pléthorique, à laquelle il a offert le meilleur statut. Il voulait s’entourer des meilleurs parce qu’il considérait que la capitale méritait cela et avait d’autres ambitions personnelles que Paris. C’est une conception qu’a partagée Bertrand Delanoë. A notre arrivée, on a nettoyé les écuries d’Augias, mais pas rationalisé », regrette un ancien proche de Bertrand Delanoë. 
Bien au contraire : l’édile a créé plus de 10.000 postes de fonctionnaire pendant son premier mandat : 3.700 titularisations et 6.000 créations (3.750 sur des nouveaux services et 2.300 pour la RTT). Pour à peine 2.000 suppressions. Soit près de 8.000 postes net en plus. Changement de cap durant le second mandat, où ordre a été donné de ne plus gonfler l’armée mexicaine. Critiqué pour son nombre élevé de « cols blancs », la Ville a redéployé des agents des bureaux vers le public. Elle a aussi fermé des services peu stratégiques (laboratoire d’analyse…) pour en ouvrir de plus utiles (crèches). Au total, les effectifs ont été stabilisés sur le second mandat. 

Faut-il aller plus loin ? Oui, affirme Nathalie Kosciusko-Morizet, qui propose de ne pas remplacer 500 départs en retraite par an. « Certains agents seraient plus utiles ailleurs que là où ils sont affectés », ajoute l’ancien adjoint UMP aux finances Jean-François Legaret. 




La gauche est divisée. «  L’administration est surnuméraire : Paris est une ville finie ! Ces agents doivent être mis au service du Grand Paris », affirme un adjoint au maire. «  Paris n’est pas suradministré, vu les proportions que prennent à chaque fois les réformes », défend Bruno Julliard, adjoint à la culture, ajoutant toutefois : « Nous sommes sans doute arrivés au bout des possibilités de redéploiement. Pour créer de nouveaux services, il va falloir une vaste réforme de l’administration.  » Réforme qui, de l’avis général, n’a pas eu lieu : «  ça n’intéressait pas Delanoë », tacle un élu. 
Depuis 2008, le « mammouth » a commencé à bouger sous la houlette de sa déléguée générale, Véronique Bédague-Hamilius. Des agents ont été priés de « descendre » dans les arrondissements ; les directrices de crèche doivent concevoir des projets ; des directions entières ont été restructurées, informatisées. Au point que Fitch salue « l’une des administrations locales les plus modernes » de France. Mais beaucoup reste à faire. «   Pas question de faire une “RGPP” brutale comme Sarkozy. Mais il y a encore des marges d’efficacité à trouver : moins de lignes hiérarchiques, une transversalité plus productive », reconnaît Anne Hidalgo. 
Un absentéisme élevé
Car, ce qui frappe, c’est le fonctionnement extraordinairement complexe, pesant, centralisé de la machine. Un remplacement d’agent malade peut remonter jusqu’à trois niveaux hiérarchiques. Certains travaillent dans le même service depuis trente ans. Sans compter une productivité inégale, relevée en 2012 par l’inspection générale de la ville. Exemple : «  Les arrondissements lyonnais ont des services des élections plus efficaces, avec 1.300 mouvements par agent parisien contre 2.211 par agent lyonnais. » 
Le principal frein à la compétitivité est l’absentéisme. Paris n’est pas bon élève. Selon le rapport social 2012, le nombre d’absences avoisine 10,8 %, avec des pics dans les professions « pénibles » : 18 % chez les agents techniques de la petite enfance, 16 % chez les éboueurs, 15 % chez les fossoyeurs ! «  L’an passé, Paris a dépassé le million de jours d’absence. Cela coûte 200 millions d’euros, dont 115 millions d’absences non justifiées. C’est de la mauvaise gestion », martèle NKM. D’autres y voient le révélateur d’un malaise interne. La Ville a commencé à s’attaquer au problème, entre management plus resserré (785 entretiens de retour d’absence), menaces de sanctions (de 15 à 20 licenciements) et réflexion sur le bien-être au travail. Elle ouvrira en janvier un centre dédié à la mobilité. 
L. A."


mardi 26 novembre 2013

PROMESSES DE CAMPAGNE : HIDALGO EN MAL D'AMBITION FACE AUX PROPOSITIONS DE NKM

Le Parisien du 26 novembre 2013

LE BILLET DE JEANNE


Alors que Nathalie Kosciusko-Morizet égrène une à une ses propositions pour Paris, l'équipe d'Hidalgo la suit à la trace  avec l'appui  des services techniques  et administratifs de la mairie et  essaie de contrer toutes ses initiatives en publiant des messages visant à la discréditer. 

Ce petit jeu est peut-être de bonne guerre lorsqu'on est au pouvoir, mais il s'apparente de plus en plus à un quasi "abus de biens sociaux" par l'utilisation  des services administratifs pour les moyens de la campagne.

Mais Hidalgo n'en est pas à ça près ! Elle dévoile sans doute une énorme difficulté ou une incapacité à faire la course la tête avec des propositions innovantes qui ne remettraient pas en cause sa gestion aux côtés de Delanoë pendant deux mandats municipaux.

Sur ce plan, on la sent fébrile et en manque d'inspiration et ses répliques font souvent "pschitt" ! Au lieu de proposer de nouvelles idées face à son adversaire, elle se défend d'avoir "déjà fait". Certes, mais pas assez !

On reste dubitatif face à une telle attitude lorsque l'on songe que son slogan de campagne est "Oser Paris". Qu'en serait-il si NKM n'était plus là pour lui proposer d'aller de l'avant ?

Décidément,  on peut légitimement se demander si Anne Hidalgo est en mesure de diriger seule le paquebot parisien, son administration et l'avenir de sa population. 

Toujours à l'ombre de Delanoë, jamais en première ligne, aucune victoire politique personnelle à son actif (elle n'a jamais gagné une bataille seule devant le suffrage universel), son expérience ne plaide pas en sa faveur. Serait-elle un jouet entre les mains du parti socialiste ?

La campagne municipale nous le dira mais le moins qu'on puisse dire, c'est Hidalgo manque singulièrement d'ambition pour la Capitale de la France et ses habitants.

Jeanne K.


lundi 25 novembre 2013

HIDALGO : BERCY VILLAGE, LORSQUE L'IDEOLOGIE RENCONTRE L'ABSURDITE !

Photo Wikipedia.org

BERCY-VILLAGE ENTRE EN RESISTANCE

Face à l’absurdité et au dogmatisme d’Anne Hidalgo sur la fermeture des commerces le dimanche, la riposte s’organise à Bercy. 




Nathalie Kosciuko-Morizet avait soulevé ce point de désaccord avec la candidate socialiste qui avait  ordonné la fermeture de Bercy-Village le dimanche depuis avril dernier. 

C’est 25 % de leur chiffre d’affaire qui s’envole alors qu’il s’agit d’une zone touristique ouverte au public autour de commerces ludiques, de loisirs et d’activités culturelles. Hidalgo veut-elle la mort de Bercy pour des raisons idéologiques ?

Alors, en dépit des oukases et des interdictions  la révolte s’organise avec le soutien du public. Hier, « sans autorisation, mais dans la légalité » selon le directeur du site, Jean-Luc Bougaci, les commerçants ont ouvert leur magasin sans recours aux salariés et en faisant appel à la famille, aux actionnaires et aux membres de la direction.

Onze des vingt commerces ont pu ouvrir et n’en déplaise à Hidalgo, notre ancienne inspectrice du travail, ce mouvement devrait pouvoir s’étendre.

En revanche, grâce à elle, aucun salarié volontaire ne pourra en profiter. C’est là où l’idéologie,   à l’épreuve des faits,  rencontre l’absurdité !

J.K.

samedi 23 novembre 2013

JEAN LUC ROMERO CUMULE ET VEUT SE PRESENTER SUR LE XIIE ARRONDISSEMENT





Après avoir fait célébrer très médiatiquement son mariage avec son ami de 27 ans par Bertrand Delanoë à la mairie du 12e arrondissement, Jean Luc Roméro, qui a de la suite dans les idées, a annoncé son intention de se présenter sur la liste socialiste




Après avoir été Secrétaire national de l'UMP, Conseiller régional d'ile-de-France depuis 1998, Jean Luc Roméro a rejoint le groupe socialiste et est devenu un proche d'Anne Hidalgo. 

Déjà élu avec le RPR puis l'UMP, il souhaite devenir conseiller socialiste du XIIe.
Un bel exemple de fidélité politique, de constance dans les idées et de respect du non cumul des mandats ! 

vendredi 22 novembre 2013

ENFIN UN JARDIN PLACE PLACE HENRI FRENAY ?


Le 12e arrondissement est l'un des plus verts de Paris grâce sans doute au Bois de Vincennes mais en dehors de ce bois que nous partageons avec tous les Parisiens, il y a sans aucun doute de l'espace public à reconquérir avec de nouveaux jardins sous nos fenêtres. Alors pourquoi pas la Place Henri Frenay quand on sait que la Maire du 12e avait refusé cette option pour éviter que des gens viennent s'y installer, notamment des SDF ? On a vu le résultat et aujourd'hui on y gagnerait sans doute grandement en qualité de vie !

Le Parisien du 22 novembre 2013

mercredi 20 novembre 2013

NE CHANGE RIEN NATHALIE. FAIS NOUS REVER ! (2)

LE BILLET DE JEANNE


« La critique est aisée mais l’art plus difficile » ! Combien de commentaires déplacés suite aux propos de NKM sur le métro ? Peu en réalité mais que de bruit. Elle peut y trouver charme et volupté, c’est son droit et pourquoi cracher sur l’un des moyens de transport préférés des Parisiens.

Le métropolitain peut être un lieu convivial et sympathique  où l’on peut rencontrer des voyageurs d’un jour ou quotidiens qui selon leur humeur pourront paraître plus ou moins avenants. 

Un lieu où l’on peut discuter et échanger pour un peu que l’on se donne la peine de s’y arrêter quelques minutes au lieu de courir derrière une correspondance qui vous donnera l’illusion d’avoir gagné quelques minutes dans votre journée.

Comme dit le proverbe chinois, lorsque le sage montre la lune du doigt, l’imbécile regarde le doigt. Cela n’empêche pas la lune d’être belle !

Le métro, c’est pareil et la RATP devrait se féliciter que certains trouvent ce transport agréable. 

Alors, quand vous êtes dans le métro tous les jours, aux mêmes heures,   en pensant à un mode de déplacement privatif et que vous êtes des centaines à penser la même chose et à vous bousculer comme des bêtes dans un troupeau, prenez le temps de souffler, regardez vous et arrêtez de tirer la gueule car le voisin qui vous serre contre une porte ou une parois pourrait bien être vous-même et vous gagneriez à vous comporter de manière plus civile avec en prime un petit sourire. Ca ne fait pas de mal et ça peut rendre les gens plus heureux !

Quand NKM nous fait part de ses sentiments, à tout prendre, je préfère les siens aux vôtres !

Et puis au moins, on peut être sûr d’une chose, c’est que Nathalie Kosciusko-Morizet prend le métro. Ce qui n’est pas le cas de tout le monde !


Alors, que vous la rencontriez ou non, souriez. Cela rendra le voyage plus agréable pour tous !

Jeanne K.

NE CHANGE RIEN NATHALIE, FAIS NOUS REVER !

Le Parisien.fr du 19 novembre 2013

ASSOCIATION TATIANA : MARCHE BLANCHE AUJOURD'HUI CONTRE L'ENFANCE MALTRAITEE

Le Parisien du 20 novembre 2013 

mardi 19 novembre 2013

LA GAUCHE ET SON PROJET DE HLM POUR LA MANDATURE : HIDALGO ENCORE EN DESACCORD AVEC SES PROPRES SERVICES..(*).






"...Chacun est libre de tirer sa conclusion entre l'incompétence d'une adjointe qui ne connaît pas ses dossiers et le cynisme d'une candidate qui promet l'impossible. Mais c'est sans doute le prix à payer pour obtenir le ralliement d'un allié  communiste décidément bien encombrant ?"



Valérie MANTANDON, 
Conseillère de Paris du 12e arrondissement, Porte parole de Nathalie KOSCIUSKO-MORIZET



(*) Voir notre blog le 3 novembre 2013


Le Parisien du 19 novembre 2013

dimanche 17 novembre 2013

XAVIER KEMLIN VA OBLIGER LA JUSTICE A DEFINIR LE STATUT DE PREMIERE DAME DE FRANCE



Photo Wikipedia


Si  la presse régionale se met à parler de l’affaire qui fait déjà grand bruit sur Internet, il va peut-être bien falloir que les grands médias « nationaux » finissent par en parler. Car jusqu’à présent, leur silence est assourdissant !...








Justice. Pour Me Buffard, qui défend les intérêts de l’homme d’affaires stéphanois, « l’affaire Kemlin-Trierweiler est devenue très embarrassante pour la justice et l’État ».


En déposant une plainte devant le doyen des juges d’instruction à Paris contre la concubine du chef de l’État pour recel de détournement de fonds publics, Xavier Kemlin, le descendant de Geoffroy Guichard, n’imaginait pas mettre la Justice dans l’embarras et titiller à ce point les plus hautes instances de l’État !

Jeudi, Xavier Kemlin, accompagné de son conseil, Me André Buffard, du Barreau de Saint-Étienne, était justement convoqué chez le doyen des juges d’instruction qui souhaitait l’entendre pour connaître ses arguments, alors que le Parquet avait demandé qu’il n’y ait pas de poursuite.


Frédéric Paillat, LE PROGRES, le 16 novembre 2013

jeudi 14 novembre 2013

NKM N'A QU'UNE PAROLE !

         CHOSE DITE, CHOSE FAITE !

Une dépêche AFP annonçait mardi que NKM avait découvert qu'Anne Hidalgo prévoyait d'augmenter  les impôts en 2014 et les années suivantes, qu'elle détenait une note interne de la mairie de Paris en ce sens et qu'elle annonçait sa publication pour le lendemain, c'est-à-dire, hier 13 novembre.



Et bien, c'est chose faite et ce document est surprenant. Il intègre la baisse des subventions de l'Etat à la mairie de Paris, la redistribution des recettes aux autres communes dans le cadre du Grand Paris, l'incertitude pesant sur le montant de la taxe payée par les entreprises et surtout la croissance des dépenses sociales. 

Le budget de 2014 pourrait ne pas être tenu "des marges de manoeuvres devront être dégagées en 2015", il faudra donc augmenter les impôts.

Plus 10 % sur la taxe d'habitation, soit 70 millions d'euros, plus 10 % sur la taxe foncière, soit 95 millions, et suppression de l'abattement sur la taxe d'habitation pour les familles.

Une deuxième note du Syndicat mixte Paris Métropole, créé par Delanoë, prévoit une hausse de 35 % de la cotisation foncière des entreprises.

Ces hausses sont à rapprocher de l'engagement de NKM de réduire les recettes fiscales de Paris de 1 milliard sur la mandature notamment par une meilleure gestion du temps et sa "révolution des horaires".

La mairie de Paris a encore crié au scandale en indiquant qu'il s'agissait là d'un document de travail.

Sa communication est un peu légère car s'il s'agissait là d'un document de travail, la note pourrait bien être encore plus salée pour les Parisiens !

C'est plus fort qu'elle, Hidalgo ne parle jamais de réduire les dépenses, alors que la France assommée par la pression fiscale a le couteau sous la gorge, une gestionnaire modèle en somme !

HIDALGO VA POURSUIVRE SON MATRAQUAGE FISCAL


INCIDENT AU PARC FLORAL

Le Parisien du 14 novembre 2013

mardi 12 novembre 2013

GREVE DES ECOLES : LA FIN DES NOUVEAUX RYTHMES SCOLAIRES ?

Photo Le FIGARO
Les écoles publiques parisiennes sont aujourd’hui en grève et d’autres mouvements sont annoncés pour cette semaine.

Depuis la mise en oeuvre des nouveaux rythmes scolaires de  nombreuses critiques et protestations se sont manifestées au point que deux mois après le début de la rentrée scolaire plus aucun acteur de ce système ne soit véritablement satisfait.

Les enfants tout d’abord. Ils sont pris en otage par un projet bâclé et utopique, d’inspiration socialiste  Au final, avec quatre jours et demi d’école par semaine, les enfants sont fatigués pour ne pas dire épuisés. Les animations qui leur sont proposées sont inadaptées, parfois surréalistes (égalité homme-femme par exemple) et ne répondent donc pas aux attentes des élèves ou de leurs parents.

Les enseignants sont excédés car ils doivent se lever tôt un jour de plus et subir l’intervention des collectivités territoriales dans leurs écoles et dans leurs classes durant le temps d’occupation périscolaire.

Les personnels d’animation ensuite car il doivent intervenir dans un cadre scolaire, ne sont pas formés pour cela, ce qui leur donne un surcroît de travail pédagogique justifiant selon eux des revendications salariales.

Fatigue, incohérence et inorganisation viennent remettre en cause ce bel édifice mis en place dans la précipitation par Delanoë et Hidalgo pour soutenir leur camarade Vincent Peillon, ministre de l’enseignement. Sans parler du volet financier qui peut être pris en charge plus facilement à Paris que dans les autres communes beaucoup moins riches.

C’est un flagrant échec dont le constat risque sans doute de sérieusement remettre en cause ce « projet  d’avenir ».

De nouvelles grèves pourraient avoir lieu en décembre avec des appels au boycott des écoles.


Quel succès !

dimanche 10 novembre 2013

LES LOGEMENTS SOCIAUX DES ELUS SOCIALISTES : LA FACE CACHEE DE LA GESTION MUNICIPALE A PARIS


LE BILLET DE JEANNE


Alors que Jean Jacques Giannesini, candidat de NKM dans le 19e arrondissement, est jeté en pâture pour occuper un logement «social» porte de Pantin qu’il occupe depuis de nombreuses années, on oublie de façon assez complaisante le cas des élus de la majorité parisienne qui sont dans une situation beaucoup plus compromettante.


On oublie surtout pourquoi et de quelle façon ils ont pu obtenir un logement social : leur qualité d’élu d’abord et  leur pouvoir de décision, ensuite.

Donc, deux questions se posent. Auraient-ils eu un appartement social s’ils n’avaient pas été élus?  Comment ont-ils pu obtenir cette attribution de logement social ?

A la première, la réponse est évidente. S’ils n’avaient pas été élus, leurs demandes seraient sans doute encore dans les profondeurs des listes d’attente réservées à tous les parisiens.

A la seconde, on est manifestement dans un cas concret de conflit d’intérêt comme si les pouvoirs qui avaient été délégués par les citoyens à leurs élus visaient, dans ce cas, à satisfaire leur intérêt personnel avant celui de leurs administrés.

Le cas de la candidate socialiste à la mairie du 14e arrondissement est à ce titre éloquent.

Carine Petit, est élue de Paris, adjointe au maire du 14e et obtient un logement social dans cet arrondissement. Mieux encore, son compagnon est directeur de cabinet de Pascal Cherki, maire de l’arrondissement, dont la situation et les prérogatives sont déterminantes dans les affaires municipales. 

Enfin, n’oublions que le regretté maire du 14e,  Pierre Castagnou, que Pascal Cherki a remplacé après son décès en 2009, était le Président de la puissante Régie immobilière de la ville de Paris. 

Beaucoup de coïncidences tout de même dans le cas de cette «vertueuse» candidate à la mairie du 14e arrondissement qui occupe justement un appartement social de la RIVP boulevard Jourdan dans le 14e arrondissement !

Ce cas n’est pourtant pas un cas isolé, le 12e arrondissement n’y échappe pas et c’est Madame le maire elle-même, Michèle Blumenthal qui donne le ton. Logée dans un logement social de Paris-Habitat, elle y demeure depuis plus de 19 ans sans que sa situation ait été remise en cause.

Il en est de même pour certains de ses adjoints et d’autres élus à commencer par son premier adjoint, Alexis Corbière, porte parole du «Front de gauche». 

Cette situation est bien éloignée du discours vertueux porté par Anne Hidalgo et le parti socialiste !

La nécessaire transparence qui prévaut à la gestion municipale et dont les équipes d’Hidalgo et Delanoë se font les parangons et les hérauts devrait les conduire à déclarer leur situation sur leurs relations personnelles avec la ville de Paris qu’ils dirigent : "vous vous présentez, êtes vous logés par la ville de Paris ?". 

Ce n’est naturellement pas le cas et c’est sans doute là l’un des éléments de la face cachée de la gestion de Paris par Anne Hidalgo.

Jeanne K.


mardi 5 novembre 2013

UNE UNIVERSITE DANS LE XIIe ARRONDISSEMENT EN 2018 ?

Photo Le Parisien
La fac de Censier a vécu. Installée sur 25000 m2 depuis les années 1960 dans le Ve arrondissement, à deux pas du jardin des Plantes, au métro Censier-Daubenton, l’université Paris III Sorbonne Nouvelle quittera les lieux en 2018 pour prendre ses quartiers rue de Picpus (XIIe), sur un terrain de 35000 m2 actuellement affecté au ministère de l’Agriculture.

Une décision annoncée par le gouvernement qui était attendue depuis des années, tant le site de Censier est vieillissant et dégradé.

Le transfert des quelque 18000 étudiants de l’université et des personnels dans le XIIe arrondissement a été accueilli avec satisfaction par la Ville de Paris qui déplorait « des années de statu quo ». « Censier est totalement amianté, même si les fibres sont confinées et ne présentent pas de risques immédiats. Mais, quoi qu’il en soit, le bâtiment est en fin de vie, confirme-t-on à l’Hôtel de Ville. Il était inconcevable de le laisser occupé sur le long terme. »

Il faut dire que le désamiantage des locaux universitaires, un temps envisagé, promettait une facture astronomique : entre 300 et 400 M€. Et laissait entrevoir un problème de taille : comment procéder aux travaux, en présence des étudiants, alors que l’amiante est confinée dans les murs de l’établissement?

Un projet à 135 M€

La construction du nouveau campus de Picpus, elle, est évaluée à 135 M€. Un concours d’architecture est d’ores et déjà lancé et le lauréat devrait être désigné d’ici à l’été prochain. « Ce déménagement permettra non seulement d’enrichir le paysage universitaire du XIIe arrondissement mais rendra également possible une évolution fructueuse du site Censier », se félicite-t-on à la Ville. L’actuel bâtiment sera détruit, mais, après concertation avec les acteurs concernés et les habitants du Ve, un autre édifice en lien avec l’enseignement supérieur, la recherche ou le logement étudiant devrait voir le jour. Quant aux autres implantations de Paris III disséminées à travers l’arrondissement, elles n’en bougeront pas, ou seront même, pour certaines, améliorées. A l’image de la Maison de la recherche, une antenne de Paris III installée rue des Irlandais, qui va connaître agrandissement et restructuration.

Le Parisien du 19 octobre 2013

CHARLES BEIGBEDER OCCUPERA LA DEUXIEME PLACE SUR LA LISTE UMP DANS LE 8e ARRONDISSEMENT DE PARIS















Le FIGARO du 5 novembre 2013

dimanche 3 novembre 2013

PEUT-0N ENCORE LA CROIRE ? HIDALGO CONTREDITE PAR SON ADMINISTRATION







LE POINT : "LA CHERE PROMESSE D'ANNE HIDALGO" 
Le 22 octobre, Anne Hidalgo et Ian Brossat posaient côte à côte, tout sourire. Le jeune leader des communistes à Paris avait de quoi être content, puisque la candidate socialiste à l'Hôtel de Ville de Paris venait de lui faire quelques jolis cadeaux. 

Pour nouer une alliance dès le premier tour des municipales, Anne Hidalgo lui a promis, entre autres, 13 conseillers de Paris en cas de victoire (contre 8 aujourd'hui), et 30 % de logements sociaux dans la capitale en 2030 (contre un objectif légal de 25 % en 2025). Or, un document interne de la direction du logement et de l'habitat tend à prouver que le quota de 25 % dans une dizaine d'années risque déjà d'être très compliqué à atteindre.
Le document est clair : 25 %, cela correspond à 60 000 logements sociaux à trouver dans Paris, qu'ils soient construits ex nihilo ou aménagés dans des bâtiments déjà édifiés (ce qu'on appelle le diffus). Une grosse moitié (32 000) a d'ores et déjà été identifiée par les services de la mairie. Mais, avertit le document, une partie d'entre eux se situe dans des arrondissements où le taux de logements sociaux est déjà supérieur à 30 %, ce qui risque de poser des problèmes de mixité sociale... qu'on pensait justement résoudre. La perspective ne semble pas inquiéter la direction du logement, puisqu'elle se demande s'il n'est pas possible de "porter le taux à 70 % dans les opérations d'aménagement des arrondissements déficitaires" en social. L'opération Clichy-Batignolles, déjà critiquée pour son taux important de logements sociaux, pourrait être concernée.

100 000 logements sociaux d'ici à 2030

C'est qu'il va bien falloir faire des efforts d'imagination pour dénicher les 28 000 logements nécessaires pour atteindre l'objectif de 60 000. Le document envisage ainsi de mobiliser les bâtiments de l'État, de la RATP, ou encore de surélever des immeubles. Bref, chaque parcelle de terrain inutilisée de Paris risque d'être mise à profit... Les Verts vont sans doute adorer, eux qui ont demandé il y a quelques jours un moratoire sur la construction de tours. La mairie devra aussi trouver de l'argent, beaucoup d'argent : la direction du logement et de l'habitat estime que la réalisation de cet objectif coûtera entre 3,2 et 4, 3 milliards d'euros.
Si ces difficultés sont surmontées, et donc si l'objectif de 25 % est atteint, il faudra de nouveau se creuser la tête pour tenir la promesse de campagne (les fameux 30 %). Au total, l'équipe d'Anne Hidalgo, si elle est élue, devra mettre sur le marché plus de 100 000 logements sociaux d'ici à 2030.
"La direction du logement et de l'habitat est dans son rôle d'alerte", prévient Bruno Julliard, porte-parole d'Anne Hidalgo. "Quand Bertrand Delanoë a été élu maire, en 2001, elle pensait déjà que l'objectif de 6 000 logements sociaux par an était inatteignable. Or nous l'avons fait. L'objectif de 25 % sera tenu, c'est une obligation légale. Nous avons ensuite une grosse marge de progression dans le diffus, notamment." Sans compter qu'Anne Hidalgo, si elle est élue en mars 2014, entamera un mandat de six ans. Or l'objectif de 30 % est fixé pour 2030, soit dans plus de quinze ans. Elle a le temps.