mercredi 17 juillet 2013

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VOIRIE PARISIENNE : 


DESACCORD ENTRE 

ANNE HIDALGO 

ET 

BERTRAND DELANOE




Y aurait-il un couac entre Bertrand Delanoë et Anne Hidalgo ? C'est ce qu'annonçait Le Parisien à l'occasion du débat à l'Assemblée nationale du projet de loi sur la décentralisation.

En effet, Denis Baupin soutenu par Anne hidalgo a déposé en catimini un amendement pour que la ville de Paris reprenne en main  100 % de la voirie parisienne.


Pourtant, après un accord entre la mairie et la préfecture de police en 2002, la ville contrôle 95 % de la voirie parisienne. Seules la gestion de  130 rues est partagée entre l'Etat et la mairie en raison du caractère particulier de la capitale où siègent bon nombre des institutions étatiques, de nombreuses institutions internationales avec toutes les conventions d'exterritorialité liées à la présence des ambassades étrangères. La sécurité nationale mais aussi internationale impose a minima des contraintes peu compatibles avec les compétences d'une commune de droit commun.

La ville ne peut donc pas modifier la voirie, créer des voies de bus, limiter la vitesse sans l'accord de la préfecture.

Pourtant, Anne Hidalgo candidate socialiste à la mairie de Paris entend reprendre la gestion de la totalité de la voirie parisienne et soutient l'amendement de son collègue Denis Baupin d'Europe écologie les verts, tout comme elle, adjoint de Bertrand Delanoë.

Philippe Goujon, Député-Maire du XVe arrondissement, Président de la Fédération UMP de Paris, relève à juste titre une certaine incohérence dans l'attitude d' Anne Hidalgo qui veut d'un coté gérer la totalité de la voirie parisienne et qui de l'autre refuse la création d'une police municipale.  Comment prétendre assumer  une compétence sans s'en donner les moyens ? 

Anne Hidalgo découvre-t-telle la complexité de la gestion parisienne ou fait-elle preuve d'une méconnaissance surprenante du sujet ? C'est sans doute son atavisme désordonné qui la conduit a une telle incohérence !

"la loi de 2002 a abouti à un point d'équilibre entre la ville et la préfecture de police. Bertrand Delanoë a toujours reconnu que la situation spécifique de la capitale avec les ambassades et les ministères justifie que la préfecture de police garde la main sur plusieurs axes routiers" explique t-on au cabinet du Maire de Paris.

Pourtant Anne Hidalgo soutient celui-ci au mépris de la position du maire actuel. Les "couacs" gouvernementaux sont-ils devenus un mode de gestion municipale pour celle qui entend succéder à Delanoë ?

Pour y mettre un terme, le gouvernement déposera un amendement pour annuler celui de Denis Baupin et Bertrand Delanoë restera encore un temps maître à bord du vaisseau amiral parisien.

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