lundi 30 septembre 2013

LA GRANDE FETE PROTESTANTE DANS LE 12e

Ce week-end, le 12e arrondissement a accueilli 12 000  participants entre Bercy et la Place Henri Frenay pour des journées protestantes consacrées à la jeunesse. Animations, rencontres, discussions, concerts et  grande cérémonie ont été l'occasion pour ces jeunes de démontrer et proclamer leur foi en présentant leurs actions et projets en France et dans le monde.

3 JOURS DE VACARME PLACE HENRI FRENAY,




La place Henri Frenay est-elle devenue un nouveau site pour les manifestions diverses : concerts, rassemblements festifs, cirques et foires à la brocante ?

Pendant pratiquement une semaine, la place, axe de circulation essentiel avec la gare de Lyon,  a été privatisée et fermée au public pour y installer un chapiteau immense obligeant tous les piétons à la contourner pour se rendre ou sortir d’une des deux principales gares parisiennes.


Pire encore, ce chapiteau a reçu des milliers de jeunes durant trois jours pour chanter, écouter de la musique R&B et clamer leur foi jusqu’à la nuit, sous les fenêtres de 200 appartements de locataires avec un effet de résonance acoustique à la limite du supportable.

Le maire de Paris  a-t-il perdu la tête et avec lui la maire socialiste du 12e arrondissement ? Comment peut-on autoriser un tel spectacle dans de telles conditions alors qu’il porte manifestement une atteinte à l’ordre et la tranquillité publique ?

Et bien, c’est simple : surtout, il ne faut rien dire afin d’éviter le dépôt d’un référé pour interdire cette manifestation. C'est cette option qui a été retenue avec succès par la mairie.

Pendant, plusieurs jours, les habitants et piétons médusés s’interrogeaient sur la nature de cette installation qui les obligeaient à modifier leur trajets sans en connaître la raison.

Il aurait été sans doute plus simple d’en informer les riverains en présentant des excuses pour les troubles qu’ils devraient supporter. Ce n’était pourtant pas la solution choisie par la mairie.

Au lieu de cela, la place fût envahie à la Hussarde, l’accès en fut interdit par une cohorte vigiles avec des barrières de sécurité sans que les riverains aient pu être informés sur la nature de la manifestation, ses horaires et sa durée.

C’est le plus bel exemple de démocratie locale que la mairie ait pu donner à la fin de son mandat ! C’est l’expression du plus grand mépris affiché à l’égard de ses citoyens, des familles et des enfants qui ont légitimement droit à un minimum de tranquillité dans leur quartier.

Une question demeure toutefois : «et si cela devait se renouveler ?».  Quel sera le prochain spectacle sous les fenêtres de ses riverains, un cirque ou un chapiteau pour la fête de la bière ?

vendredi 27 septembre 2013

BLUMENTHAL CEDE SA PLACE A BERTRAND DELANOE POUR UN MARIAGE GAY EN GRANDES POMPES CE VENDREDI A LA MAIRIE DU XIIe

Le Parisien du 26 septembre 2013

ALLONS ADMIRER LA GARDE REPUBLICAINE ESPLANADE DU CHATEAU DE VINCENNES

Esplanade Saint Louis XIIe. C'est toujours un événement de voir  et d'admirer le travail
des hommes et des chevaux (LP/ Arnaud Dumontier.)



Les cavaliers de la célèbre et dernière unité à cheval de l'armée française vous invitent aux portes ouvertes de la Garde républicaine. 







Pendant deux jours, ils effectueront devant vos yeux plusieurs démonstrations équestres. L'occasion de découvrir tout le savoir-faire de ce prestigieux corps militaire : à moto, à cheval, le dressage, des démonstrations opérationnelles, etc. La Garde républicaine fera notamment des quadrilles, des carrousels avec, toujours, les musiques militaires qui ont fait et font encore sa réputation.


Samedi et dimanche, de 9 h 15 à 19 heures au
Quartier Carnot, sur l'Esplanade Saint Louis.
Mo Château de Vincennes (XIIe arrondissement)
Publié dans Le parisien du 27 septembre 2013

FUSILLADE A DEUX PAS DU 12e, L'INSECURITE GRANDIT ET SE PROPAGE



Après le 18e et le 19e arrondissements, de l’aveu même du maire Frédérique Calandra, il y aurait un problème dans le quartier de la porte de Bagnolet. 

C’est pourquoi, elle demande la création d’une zone de sécurité prioritaire (ZSP), le moyen d’intervention chirurgical de Manuel Valls pour éradiquer l’insécurité... dont on attend pourtant toujours les résultats à Marseille comme à Paris !

A ce rythme là, l’ensemble du territoire parisien va bientôt être totalement concerné par ces secteurs placés sous «haute surveillance» !

Mercredi, une fusillade a eu lieu à deux pas du 12e en pleine rue,  heureusement sans faire de victime. Il semblerait que cet événement soit lié au trafic de drogue qui s’est installé et sévit dans les cités du quartier Louis Lumière.

La Police a retrouvé un chargeur plein, des douilles de différents calibres et un véhicule avec un impact de balle sur sa carrosserie. La fusillade a eu lieu vers 23 h entre une moto et un véhicule automobile.

Alors, qu’en matière de délinquance et de meurtre, l’attention se porte sur la ville de Marseille, il semblerait que trafics de drogue et règlements de compte aient traversé, sinon la France, du moins  le périphérique,  pour s’installer dans les cités intramuros.

C’est sans doute un des effets de la politique du logement social menée par la ville de Paris qui reproduit dans la capitale les erreurs que la Gauche a commises dans la banlieue et qui gangrènent la cité avec une nouvelle délinquance et ses économies souterraines de trafics de drogue en tous genres.

Peut-on penser un seul instant que le 12e arrondissement en sera préservé? 

C’est impossible, le mal grandit et se propage, la mairie en est sans doute responsable, a fermé les yeux et demande aujourd’hui à la police de régler le problème. 

mercredi 25 septembre 2013

HIDALGO FAIT DES PROMESSES INTENABLES



La candidate socialiste à la mairie de Paris a présenté son projet, s'attirant les critiques de ses adversaires.
La candidate de l’UMP à la mairie de Paris Nathalie Kosciusko-Morizet a dénoncé lundi, par la voix de l’une de ses porte-parole, «les promesses intenables» de son adversaire socialiste Anne Hidalgo en matière de logement.

«Madame Hidalgo fait des promesses intenables, telle sa proposition phare» de créer   «10 000 logements par an», dit Agnès Evren dans un communiqué. «Qui peut raisonnablement croire qu’en un coup de baguette magique on passera de 3 000 à 10 000?», demande-t-elle.
Selon une étude de l’Atelier parisien d’urbanisme se fondant sur des chiffres de l’INSEE («Paris, un parc immobilier dynamique support et vecteur des évolutions de population et d’emploi», avril 2013), le parc de logements «a augmenté de 3 000 unités par an de 1999 à 2009», contre 2 000 par an de 1990 à 1999.
 «Quant aux 30% de logements sociaux d’ici 2030, cela signifie qu’il faudrait construire entre 125 000 et 130 000 logements sociaux supplémentaires (...) Le projet d’Anne Hidalgo, c’est littéralement le tout social et la fin du logement intermédiaire des classes moyennes», poursuit la porte-parole.
Agnès Evren critique en outre l'«amateurisme» d’Anne Hidalgo, qui «ose, sans sourciller, proposer ce qui existe déjà». «Des garanties aux propriétaires sur les loyers impayés et sur la remise en état des logements: c’est tout simplement le dispositif "Louez solidaires et sans risque"; la création d’une agence publique/privée avec pour mission de recenser les logements, c’est la mission de la SIEMP» (Société immobilière d’économie mixte de la Ville de Paris), affirme-t-elle.
EELV VEUT DE L'ÉCOLOGIE

Le candidat EELV à la mairie de Paris Christophe Najdovski estime que le projet de la candidate socialiste n'est «pas écologique» et fait l’impasse sur de nombreux sujets, de la biodiversité au tramway. «On est dans une opération de communication, sur le coup de peinture verte pour un programme qui n’est pas écologique», a estimé le candidat écologiste.
«Il n’y a pas de nouveauté. S’agissant des pistes cyclables, s’il s’agit simplement de tracer des pistes, le compte n’y est pas. Il faut des aménagements sécurisés. C’est pourquoi nous, nous nous engageons à multiplier par cinq les investissements», a-t-il ajouté.
«Je n’ai rien vu sur la biodiversité, l’alimentation, l’agriculture urbaine, peu de choses sur les piétons, rien sur le tramway à l’intérieur de Paris», a-t-il poursuivi.






AFP

mardi 24 septembre 2013

L'HOMME QUI PESE 2 000 MILLIARDS D'EUROS





"Il aurait pu être ministre de l'Économie, son parcours dans ce domaine est exemplaire. Sciences Po, ENA, il enchaîne avec succès tous les concours : celui d'entrée à la Banque de France puis celui à la cour des comptes. Professeur d'économie pendant 11 ans à Sciences Po, il enseigne à ses étudiants que "la dette est l'ennemie de la gauche". 
Sur sa fiche laissée dans les annales de Sciences Po, on peut lire : "Points forts - agilité intellectuelle, humour, bon débatteur. Points faibles - difficultés à trancher, expérience faible." Dès 2008, avec le début de la crise, il prône "une rigueur douce, un peu de réduction des dépenses et pas d'augmentation des recettes" (taxes diverses). Il insiste sur le fait qu'il faut préserver la justice fiscale. Nous aurions pu être heureux avec lui, un ministre n'a pas à trancher ni à courir derrière l'électeur. Hélas, il est devenu président.

La veuve et l'orphelin sont étranglés. Nous ne nous sommes pas méfiés tout de suite. Le 26 janvier 2012, le jour inoubliable des 60 promesses, "Moi président" affirmait que la dette publique n'augmenterait pas. Désormais, à raison de 3 000 euros par seconde, elle dépasse les 1 870,7 milliards et rien ne semble l'arrêter. 

En 18 mois, elle s'est rallongée de 36 milliards. Les dépenses du gouvernement ont subi un surplus de 4 milliards depuis son élection - il faut dire qu'entre autres dépenses mal gérées, par exemple, sur 38 ministres, il y en a sans doute une bonne douzaine sans justification -, alors que les Français ont payé 40 milliards d'impôts supplémentaires. 

À sa décharge, ce fameux 26 janvier, avant d'aborder les promesses, il nous avait fait part d'un constat qui frôlait la divination tant il reflète celui que nous pouvons faire aujourd'hui : "Notre pays est confronté à un chômage record et s'enfonce dans la récession. Tout augmente, les soins et les mutuelles, le logement et les transports, le gaz, l'électricité. Partout l'insécurité gagne du terrain, nous devons faire face à des retraites mal financées", etc. Pas un mot à changer. 

Lui, cela ne le dérange pas, tellement heureux d'être président, il ne s'adresse plus à nous comme à des êtres doués de raison mais uniquement comme à des électeurs, qu'on embrouille avec jovialité, puisque telle est la coutume. Il assure que la crise est derrière nous, la courbe du chômage va s'inverser demain matin - contrairement à toutes les analyses. La Grande Bretagne a reconstruit son industrie par une baisse des impôts et du coût du travail, mais lui, radieux de sa belle formule "choc de compétitivité", il encourage les entreprises en augmentant la cotisation retraite, voire la taxe sur le diesel. 
Il est bien loin des fondamentaux de la gauche, la veuve et l'orphelin sont étranglés comme tout le monde : son matraquage fiscal n'épargne personne, la première tranche fiscale commençant maintenant à partir de 5 963 euros de revenus par an. Avec une facture énergétique en progrès (chauffage, cuisine), 1 403 euros en moyenne par ménage (Les Échos), il lance son plan d'aide à la rénovation pour les économies d'énergies. Sauf que pour pouvoir utiliser ces aides, il ne faut quand même pas être fauché comme un champ de blé au mois d'août. En 2013, le revenu par habitant est retombé plus bas que son niveau en 2005 (Atlantico business).

Son "cap", être réélu en 2017

Contribuables, chômeurs, patrons d'entreprises, qui peut encore se fier à sa mine sempiternellement réjouie et qui se gonfle de plus en plus du sentiment de son importance ? Son refrain, il ne dit plus son "cap" : oui, il va prendre de grandes décisions, mais pas tout de suite. Il n'ose pas dire à ses électeurs fonctionnaires qu'il faudra, hélas, réduire leur nombre pour contribuer à réduire la dépense publique. Parce que son "cap", maintenant, il est clair, être réélu en 2017. On aurait dû s'en douter. Depuis ses débuts il nous annonce des projets à réaliser sur dix ans. À ce moment seulement, il pourra prendre des décisions courageuses puisqu'il n'aura plus rien à perdre et, serait-il moins accroché au pouvoir, il devrait en être capable. On peut parier que fin 2015 et en 2016, il va nous faire plein de petits cadeaux. En attendant, il a adopté la devise d'Henri Queuille, corrézien comme lui, président du Conseil sous la IVe République : "Il n'est aucun problème assez urgent en politique qu'une absence de décision ne puisse résoudre."
Et lorsqu'il quittera ses fonctions, certains reliront avec émotion le rapport de la chambre régionale des comptes du Limousin sur sa gestion du département entre 2008 et 2012 : "On peut reprocher à M. Hollande de n'avoir pas mis en place de véritable politique de désendettement, et de n'avoir que peu diminué les charges, tout en poursuivant une hausse de la fiscalité." C'était hier et rien n'a changé aujourd'hui."
Chronique de Claire GALLOIS, LE POINT du 21 septembre 2013

lundi 23 septembre 2013

PARTI RADICAL : UN ENJEU D'AVENIR AVEC DIDIER BARIANI




Alors que L' UDI s'est engagée pour la fédération des partis du centre autour du parti radical, il y a aujourd'hui un risque de voir disparaître le plus ancien parti de France qui a donné ses lettres de noblesse à notre RÉPUBLIQUE. 

Didier BARIANI, ancien Président du PR, a souhaité se présenter à la présidence du parti radical dans la région ile-de-France afin de défendre les valeurs et la pérennité du parti radical. C'est donc à Paris et dans sa région que la bataille se jouera. Voici donc la déclaration de Didier BARIANI à qui nous souhaitons sincèrement de réussir et de défendre l'avenir du parti radical.


Il nous a semblé important de souligner sa démarche en soutenant son action  auprès des adhérents du PR.



"Je m’engage à faire fonctionner régulièrement et efficacement la Fédération Régionale d’Ile-de-France en me consacrant pleinement pendant ces trois années à venir  à cette fonction et à rendre les radicaux incontournables à l’échéance régionale de 2015.

Voilà plus de 50 ans que je me consacre au Parti Radical. Je crois n’avoir jamais manqué au devoir d’engagement et de rigueur dans mes mandats internes au sein de notre Parti. Je suis motivé et déterminé et je ne faillirai pas dans cette mission.

En tant que co-fondateur de l’UDF qu’avait voulu Jean-Jacques Servan-Schreiber en 1978, je me réjouis sans réserve de la création de l’UDI qui permettra de nouveau au Centre de se présenter uni aux différentes échéances électorales et ainsi créer une dynamique autour de notre famille politique. Cependant, en aucun cas et d’aucune manière, le Parti Radical ne saurait accepter son étiolement voire sa fusion ou sa quasi disparition dans l’UDI. 
Un Parti Radical de plein exercice est vital pour aujourd’hui comme pour demain. Il faut mettre un terme au plus vite au faux débat qui revient périodiquement sur sa possible dilution au sein de l’UDI. Comme pour la grande majorité d’entre vous, pour moi, l’avenir du radicalisme n’appartient qu’aux Radicaux, et ses valeurs comme son existence ne sont négociables avec  quiconque. C’est pour cela qu’il me paraît indispensable que les responsables Radicaux s’engagent dans cette volonté... 
Ma candidature et mon engagement rejoignent cette démarche de la défense du radicalisme. La pérennité du rôle du Parti Radical dans la vie politique française et francilienne est à ce prix."

vendredi 20 septembre 2013

SAUVONS LE SENAT : "LE GRAND CONSEIL DES COMMUNES DE FRANCE"


En 1875, dans son discours de Belleville, GAMBETTA, député républicain, hostile à la création d'une Chambre Haute à l'image de la Chambre de Lords de la perfide Albion, ironique, avait qualifié celle-ci de "Grand conseil des communes de France"



Les socialistes ont la dent dure et de la suite dans les idées. Mais c'est sans compter sur leurs propres amis sénateurs.


Hier; le projet de loi sur le non cumul des mandats a connu une fin surprenante dans le Palais du Luxembourg. En effet, les sénateurs, droite et gauche confondues, ont voté un texte différent de celui qui avait été approuvé par l'Assemblée nationale. Seulement 26 sénateurs socialistes sur 126 ont voté contre !

Ainsi, les sénateurs s'autorisent à la différence des députés à cumuler des mandats de président, vice président de conseils régionaux ou généraux et de maire et d'adjoint au maire.

Comme la Constitution précise que les lois organiques  (*)  portant sur le Sénat doivent être votées dans les mêmes termes par les deux assemblées, il apparaît peu probable que ce texte puisse s'imposer aux sénateurs. 

Le Conseil Constitutionnel veillera sans aucun doute au respect de cette disposition qui protège la noble assemblée contre les tentatives de l'exécutif qui a la haute main sur l'assemblée nationale.

En agissant ainsi et c'est heureux, les sénateurs garderont leur lien privilégié avec les territoires et le Sénat deviendra réellement ce Grand conseil des communes de France abhorré par les socialistes et la gauche en général.

C'est encore un projet du Président Hollande et du gouvernement Ayrault  qui prend l'eau !


(*) Lois qui sont relatives à l'organisation des pouvoirs institutionnels.

PARIS CAPITALE INTERNATIONALE, APRES RICHARD BRANSON, KIMURA U DANS LES RUES DE PARIS

                   Photo François BOUCHON- LE FIGARO

La jeune et sympathique nipponne Kimura U,  icône de la mode au Japon, ambassadrice du style Harajuku, du nom d’un quartier de Tokyo où se retrouvent nombre les lolitas plus ou moins grunges a rencontré hier fortuitement  NKM en compagnie de Rachid Dati. 




Ce fût l'occasion d'aborder le problème de la sécurité des touristes sujet qui préoccupe et traumatise certains des sujets nippons de passage dans la capitale victime de vol à l'arraché. NKM s'est offusqué du peu d'intérêt porté par la Mairie de Paris à la sécurité des touristes étrangers qui sont des cibles privilégiées pour les bandes organisées.

jeudi 19 septembre 2013

SIR RICHARD BRANSON DANS LE 12e ARRONDISSEMENT (SUITE...) *

Photo successrama.com

"Le challenge le plus stupéfiant de sir Richard Branson, l’exubérant patron de Virgin, est sans conteste d’ouvrir l’espace au tourisme. Pour cela, il a créé Virgin Galactic. 






Venu hier à Paris soutenir sa société de télécom, l’homme d’affaires a révélé que 17 français ont déjà acheté leur billet pour faire partie des premiers voyageurs de l’espace. «Le premier vol devrait avoir lieu ere décembre 2013 et février 2014» a-t-il indiqué.


Il en fera partie, ainsi que deux de ses enfants. Le premier vol commercial pourrait avoir lieu «à la fin 2014, ce pourrait être un beau cadeau deNoël...». Au total, 350 personnes ont déjà fait un chèque de 200 000 euros pour être parmi les premiers à monter dans le SpaceshipTwo, avion supersonique pouvant dépasser 21 km d’altitude. Qui sont ces pionniers français ? L’ensemble des 350 «élus» doivent participer «dans quelques semaines» à une première réunion dans le désert des Maojaves, aux Etats-Unis. D.P. "

Article publié dans Le Parisien du 19 septembre 2013

(*) Sir Richard Branson a rencontré hier dans le 12e Charles Beigbeder, candidat UMP à la mairie du 12e.

"IMPOTS ET PRIME A L'IMMOBILISME"


Le Point.fr - Publié le 18/09/2013 à 15:00 
Tout ce qui bouge, on le taxe ; ce qui bouge encore, on le réglemente ; ce qui ne bouge plus, on le subventionne. Telle est l'idéologie du gouvernement. 

Par Charles Consigny

Dormez tranquilles, "braves gens", semble professer le gouvernement tandis que le réel se déchaîne et contredit tous les jours la bonhomie présidentielle. Dimanche soir, le chef de l'Etat , qui s'amuse à changer de décor à chaque interview (un coup l'hôtel de la Marine, un coup les plateaux de JT, un coup un studio spécial futuriste années 1980, cette fois un salon doré qui nous rappelle un passé lointain de hauteur et de faste), n'a pas hésité à affirmer que nous étions "tout près du but" quant à l' inversion de la courbe du chômage. On notera qu'il ne s'agit pas du tout de réduire le chômage, ni même d'aller vers le plein emploi, mais simplement d'inverser une courbe mensongère qui sous-évalue depuis des années la vérité du désastre.

Pour arriver à cette manipulation statistique, les socialistes comptent évidemment sur les faux emplois qu'ils sont en train de créer de façon totalement artificielle aux frais du contribuable, les fameux emplois aidés. Or, cela ne peut se faire sans une augmentation considérable des impôts, celle que des millions de familles subissent depuis un an.

Cette hausse, François Hollande et ses chauves la décident avec la vorace gourmandise de ceux qui aiment les taxes qui les nourrissent. Hélas pour eux que l'on dit politiquement si habiles, les Français ne se soucient désormais guère tant du chômage que de pouvoir garder un peu de ce qu'ils s'épuisent à gagner en travaillant. Espérons donc que ce scandaleux petit manège revienne comme un boomerang au visage du président de la République - ce sera l'occasion pour lui de changer de lunettes avant qu'une telle opération ne soit plus remboursée par le déficit de la sécurité sociale que le monde entier nous envie.

La France a perdu 80 000 PME, 300 usines et 400 000 emplois

Ce qui se passe vraiment depuis que les socialistes tiennent les manettes de l'Etat et pendent les Français à une corde fiscale, c'est qu'en un an seulement la France a perdu 80 000 PME, 300 usines et 400 000 emplois. Malgré l'évidence de l'échec de la moindre de ses décisions, le chef de l'État, accompagné de son sympathique ministre du Redressement productif, clown du cirque hollandais, a essayé de faire croire qu'il allait relancer l'industrie française au moyen de 3,7 milliards d'euros d'investissements dans 34 projets. Mais comment relancer quoi que ce soit si l'on garde un tel niveau de prélèvements obligatoires ? Comment espérer une seconde faire émerger la moindre bonne idée si elle doit aussitôt se débattre dans la jungle de ronces réglementaires que ministres, députés et sénateurs passent leur temps à épaissir ?

Ronald Reagan qui fut le président d'une Amérique prospère, avait coutume de définir ainsi l'économie administrée : "Tout ce qui bouge, on le taxe ; ce qui bouge encore, on le réglemente ; ce qui ne bouge plus, on le subventionne." Tant que le gouvernement de ce qui est encore la cinquième économie du monde continuera à appliquer ce funeste triptyque, il n'y aura pas de bonne nouvelle. La réalité, même si elle est pénible, c'est que l'indemnisation du chômage en ses proportions actuelles coûte une fortune et n'incite pas à chercher un emploi, la différence entre les minima sociaux combinés et le salaire minimum étant en France parmi les plus faibles de l'OCDE. La réalité, c'est que le coût du travail est exagérément alourdi par le niveau des dépenses publiques. La réalité, c'est que la protection légale des travailleurs est bien souvent une barrière à l'embauche. Mais tout ça, les socialistes ne veulent pas l'admettre, parce que cela contredit leur idéologie.

Alors, si les Français retirent leur consentement à l'impôt, si une économie souterraine se développe, si les riches et/ou leur argent s'en vont, si la fraude devient une habitude, si la cohésion nationale se fend et finit par craquer, si les gens se font justice à eux-mêmes, bref si nous empruntons le chemin grec, il ne faudra pas s'étonner. Mais qui le souhaite ? 

ADIEU BLUMENTHAL, HIDALGO, L'HÉRITIÈRE A ENCORE FRAPPÉ !

LE BILLET DE JEANNE


HIDALGO  a encore frappé ! Après les 11e, 14e, 18e et 19e arrondissements, le 12e vient de faire les frais de sa volonté exterminatrice. Exit Michèle BLUMENTHAL, fidèle soutien de Bertrand DELANOE. Elle vient de remettre contre son gré une lettre aux militants annonçant son abandon de la vie politique. Elle ne se représentera pas en 2014.


Quelle reconnaissance ! Après avoir servi fidèlement la majorité municipale, Michèle BLUMENTHAL est remerciée sans ménagement.

Avec HIDALGO, le 12e arrondissement est livré au parti socialiste et au dogmatisme idéologique comme un bien hérité d'un passé ancestral faisant fi de l'intérêt et de la volonté de ses habitants. Une attitude de châtelaine en somme !

Voilà une bien belle conception de la vie politique et de la représentation citoyenne. C'est tout de même un comble de la part de celle qui prône la défense inconditionnelle de la démocratie et qui dans ses actes s'apparente plutôt aux ennemis qu'elle prétend combattre !

Cette donneuse de leçons est vraiment incorrigible. Elle vient de sanctionner une élue locale méritante, même si l'on ne partage pas ses idées,  en la sacrifiant comme d'autres sur l'hôtel de ses ambitions mesquines et chimériques. On ne rêve que d'une chose, par principe et juste retour des choses, un formidable échec à ses projets comme une réponse légitime à ses ambitions.

On ose imaginer ce qu'Anne HIDALGO fera de Paris si malheureusement elle devait gagner les élections municipales.

Sa légitimité partisane l'autorise-t-elle à disposer ainsi du sort des autres et de l'avenir des Parisiennes et des Parisiens ? Non bien sûr, mais il va falloir le lui expliquer avant qu'il ne soit trop tard car on se croirait effectivement revenu aux pires heures du socialisme historique.

C'est navrant et terriblement désuet ! Décidément, Anne HIDALGO est l'archétype d'un socialisme d'un autre temps mais quoi de plus normal de la part de celle qui ne renie pas le titre d'Héritière. Elle se veut porteuse d'avenir mais n'est sans doute pour le moment que l'ange de l'apocalypse pour ceux qui ont suivi Delanoë.

Jeanne K.

mardi 17 septembre 2013

LE DIFFICILE PARTAGE DE COMPETENCE POUR LA VOIRIE PARISIENNE

Le Parisien du 17 septembre


La nécessité de préserver l'ordre public et une circulation automobile rationnelle compte tenu de la particularité de la Capitale qui accueille les institutions gouvernementales et internationales et génère ainsi des déplacements très sensibles l'emportera-t-elle sur la volonté dogmatique de certains élus socialistes et verts qui veulent gérer Paris comme une petite ville de province ? La question est posée et la réponse est en suspend au Parlement.

lundi 16 septembre 2013

NKM PRESENTE (EN PARTIE) SON EQUIPE DE CAMPAGNE


AFP 15 SEPTEMBRE 2013 À 16:33



Paris, 21 février 2013. Dans la voiture avec Nathalie Kosciusko-Morizet, pour assister à un Café politique à Amiens dans le cadre de son mouvement La France Droite. (Photo Marc Chaumeil. Divergence-Images)

La candidate de l’UMP à la mairie de Paris Nathalie Kosciusko-Morizet a présenté dimanche son équipe de campagne, maintenant cependant le mystère sur le nom des experts chargés d’enrichir son programme, en raison d’une «chasse aux sorcières» supposée lancée par le PS.

Outre son directeur de campagne, le conseiller de Paris (élu du XVIIe) Jean-Didier Berthault, l’ancienne ministre et actuelle députée de l’Essonne a annoncé s’être entourée d’un «conseil politique» où le député de Paris Jean-François Lamour aura «une sorte de délégation générale».
Complètent le dispositif un «pôle politique et réseau» chapeauté par l’ancien collaborateur de Jacques Chirac à la mairie de Paris Jérôme Peyrat, un «pôle organisation», avec à sa tête Grégoire de Lasteyrie, et un «pôle mobilisation et animation militante», dirigé par Hugues Anselin. Il aura notamment à charge de superviser l’action des 122 «référents de quartier» chargés de quadriller la capitale.
Serge Villepelet, ancien président du cabinet d’audit PricewaterhouseCoopers France, est le trésorier de la campagne, avec, pour l’épauler, le conseiller de Paris Daniel-Georges Courtois.
Le député-maire du VIe Jean-Pierre Lecoq, le conseiller de Paris Jean-Baptiste Menguy, l’ancienne collaboratrice de Rama Yade Déborah Pawlik, et les anciens adversaires de NKM à la primaire UMP Franck Margain et Chenva Tieu, sont en outre chargés d’être des «relais du projet».
La conseillère de Paris Florence Berthout (élue dans le Ier) est par ailleurs chargée de coordonner le travail d’élaboration du programme.
Nathalie Kosciusko-Morizet n’a en revanche pas souhaité dévoiler le nom des «experts» chargés d’y réfléchir.
«J’aurais voulu — et on avait préparé un super organigramme — vous présenter l’ensemble des experts (...) mais je ne le ferai pas. Je ne le ferai pas parce que la gauche a commencé une chasse aux sorcières (...) Ils ont été contrariés des infos qu’on a sorties (sur la fiscalité et le coût des cabinets des adjoints du maire de Paris, ndlr), qui s’appuyaient sur des informations internes, ils vont continuer à être contrariés, mais moi je ne veux pas mettre en danger (...) ceux qui travaillent à nos côtés», a-t-elle dit.
Selon «Le Point» de jeudi, Bernard Gaudillère, adjoint aux finances du maire de Paris Bertrand Delanoë, a convoqué ses collaborateurs puis les chefs de service de la Ville pour leur demander d'«identifier ceux qui ont divulgué ces chiffres», et les avertir que le maire et sa première adjointe Anne Hidalgo seraient «impitoyables contre les auteurs des fuites».
Interrogée par l’AFP, la Ville de Paris a démenti dimanche «catégoriquement que Bernard Gaudillère ait tenu de telles réunions».
AFP

(In LIBERATION POLITIQUE du 15 septembre 2013)

mercredi 11 septembre 2013

L'IMPOT SUR LE REVENU, UN NOUVEAU MENSONGE D'ETAT ?


Alors que l’ensemble des français va s’acquitter du paiement du solde de son impôt sur le revenu qui s’apparente de plus en plus à une «douloureuse», il est apparu utile de donner quelques informations sur cet impôt qui rapporte beaucoup moins que la CSG (90 milliards d’euros) mais qui a tendance à s’en rapprocher rapidement (71,9 milliards contre 60,3 en 2012).
La problématique posée s’apparente vraiment à un mensonge d’Etat puisque le Premier Ministre avait déclaré l’année dernière : « A revenu constant, neuf français sur dix ne seront pas concernés par les augmentations de la fiscalité»
Les chiffres sont têtus et Jean Pierre ROBIN nous rappelle dans le Le Figaro que «un an plus tard, la proportion s’est inversée. Loin de ne frapper que les riches, le 1 % de la population la plus fortunée, voire les «gens aisés», ces 10 % que le premier ministre avait en tête, la douloureuse touche pratiquement les 20 millions de «foyers fiscaux» qui acquittent l’impôt sur le revenu».
Avec près de 72 milliards d’euros en 2013 contre 60,3 en 2012, c’est une augmentation réelle de 19 % en un an que les ménages français doivent supporter. 
Source Bercy DGFP in Le Figaro
Un tel écart ne peut pas s’expliquer par une simple erreur de calcul. Il s’agit donc soit d’un odieux mensonge, soit d’une incapacité flagrante à gérer les affaires de l’Etat ! 
Le mensonge nous semble vraiment plus approprié car tant Ayrault, que l’ignoble Cahuzac ou Moscovici ont volontairement omis de tenir compte et de parler de l’abrogation de la défiscalisation des heures supplémentaires qui a rapporté 500 millions d’euros pour un total de 5,7 millions de salariés. De même pour le gel du barème de l’impôt qui est une mesure annuelle qui a rapporté 1,6 milliard ou la suppression de la demi-part pour les personnes seules vivant avec un enfant (550 millions). 
Il apparaît évident que les français ont été délibérément dupés par le gouvernement avec l’intention maligne de les ponctionner encore plus .
Alors que penser de l’exclamation de Pierre Moscovici qui crie «halte au matraquage fiscal» ? Encore un mensonge ? Que va-t-il nous préparer pour l’année 2014 ? «Chat échaudé craint l’eau froide» ! 
Alors que la TVA représentait 60 % du total des recettes perçues , elle n’en représentait que 51 % en 2012 et 47 % en 2013. Combien en 2014 ? 
Cette baisse de part relative est sans aucun doute due à la faible activité économique mais au lieu de réduire ses dépenses, l’Etat augmente les impôts sur les particuliers.
Ce petit jeu risque très rapidement d’atteindre ses limites quand on pense que quelques années plus tôt certains candidats à la présidentielle souhaitaient supprimer l’impôt sur le revenu des particuliers en raison de sa faible part dans le total des recettes de l’Etat et de plus de 50 % des français qui en étaient alors exonérés ! 

mardi 10 septembre 2013

LA RECONQUETE DES CHAUSSEES PAR LES PIETONS

LE PARISIEN du 10 septembre 2013

De nouveaux modes de circulation piétonnière sont à l'étude dans les différents quartiers parisiens avec la création de zones à 30 km heures et la volonté de mieux faire cohabiter piétons, vélos et voitures.

Voici un extrait de la carte publiée par Le Parisien sur le 12e arrondissement qui engage le secteur est  et central jusqu'à la place Daumesnil et la rue Dugommier.








lundi 9 septembre 2013

LA CAMPAGNE MUNICIPALE DU XIIe ARRONDISSEMENT

Si l'on avait un doute sur le sens d'expression de la volonté démocratique, Anne Hidalgo vient d'y répondre magistralement en désignant les têtes de liste dans les arrondissements. C'est elle qui décide même si l'apparence du choix est préservée. Les maires des 11, 14 et 18eme ont en fait les frais puisqu'ils ne seront plus de la partie !

Pour le 12ème arrondissement, Michèle Blumenthal, maire sortant, souhaite se représenter à l'âge de 70 ans tandis que Catherine Barrati, son adjointe, enseignante, elle-aussi, entend lui ravir sa place.

Notons que cette dernière est la suppléante de Sandrine Mazetier, député de la 8e circonscription. Or Mazetier aurait bien aimé être maire du 12e mais la règle sur le non cumul des mandats lui en a fermé la porte. 

Est-ce donc la seule solution qu'elle ait trouvé pour embêter sa vieille copine Michèle qui au hasard des circonstances a pu s'assoir dans ce fauteuil tant convoité ? Quelle équipe !

Bref, laissons faire et observons avec "12e Avenir" ce mode de désignation qui passera sans aucun doute par des pressions sur le maire sortant pour qu'elle retire sa candidature au moment opportun.

vendredi 6 septembre 2013

UNE PERSONNALITE DU XIIe ARRONDISSEMENT FAIT HONNEUR A SON QUARTIER DANS LE FIGAROSCOPE


MON QUARTIER - Artiste de légende, «Jodo» revient au cinéma avec une fable sur le Chili de son enfance. Il nous livre ses adresses coup de cœur autour de l'avenue Daumesnil, où il habite depuis vingt ans.


Credits photo Pascale Mantandon - Jodorowsky
À 84 ans, Alejandro Jodorowsky fait doublement son retour sur le devant de la scène artistique. Non seulement son nouveau film, La Danza de la realidad , sort sur les écrans après avoir été sélectionné à Cannes dans la section «Un certain regard», mais un documentaire américain de Frank Pavich,­ Jodorowsky's Dune, sera bientôt sorti sur les écrans.

Même s'il est arrivé à Paris en 1953, «Jodo» vit depuis plus d'une vingtaine d'années dans le XIIe arrondissement. «C'est un quartier agréable où il fait bon vivre, dit-il. Depuis le temps que je vis là, les commerçants me connaissent et me traitent bien. Je suis un peu considéré comme le marabout du quartier. (Rires!) Mon appartement donne sur la Coulée verte et les arcades. De mes fenêtres, je vois défiler un tas de gens, ceux qui roulent en roller, les motards qui défilent, les cortèges politiques qui s'acheminent vers la Bastille et les défilés de carnaval. J'aime mon quartier, on y respire bien. Il est un peu en dehors des modes. J'y suis bien et ne voudrais en aucun cas déménager!» 

Mon café à moi Téméraire
C'est juste à côté de chez moi. Le Téméraire est un café tout ce qu'il y a de normal, ce que j'apprécie. Cela fait des années que j'y lis les tarots gratuitement tous les mercredis. J'aime aussi manger chez eux un petit couscous accompagné d'un thé à la menthe. Les propriétaires sont très sympathiques.
Café Le Téméraire, 32, avenue Daumesnil (XIIe). Tél.: 01 43 07 56 87.

Ma librairie préférée
La Terrasse de Gutenberg n'est pas une grande librairie, mais elle est formidable. Les jeunes femmes qui la tiennent ont vraiment l'amour des livres. C'est tout sauf une librairie industrielle. Elles ne s'occupent que des ouvrages qu'elles aiment. Sur les livres, on trouve de petites critiques sur des étiquettes. Lire pour moi est vital. Je m'y retrouve parfaitement à la Terrasse de Gutenberg.

La Terrasse de Gutenberg, 9, rue Emilio-Castelar (XIIe) Tél.: 01 43 07 42 15

Mon restaurant chinois favori
Le Shan Goût est un restaurant modeste mais délicieux. C'est en y déjeunant que je me suis rendu compte que les autres restaurants chinois étaient faux. Chez Shan Goût, on prépare des plats en direct, le poulet aux châtaignes, la dorade, les nouilles et en guise de dessert, une glace confectionnée de manière traditionnelle, à base de neige et de jus de fruit. Cela vaut la peine d'y ­aller, même si le lieu ne paie pas de mine.

Shan Goût, 97, rue de Charenton (XIIe). Tél.: 01 43 40 62 14.

Pour l'amour des filmsinémathèque Française 
Crédits photo : Paul DELORT/Le Figaro
J'aime La Cinémathèque française et surtout sa librairie très fournie. Je me souviens y avoir trouvé l'œuvre complète de Buster Keaton! Pour moi, la Cinémathèque me rappelle Henri Langlois. Je l'avais rencontré à l'époque de la sortie de mon film La Montagne sacrée, dont il avait été le premier à voir et défendre la version complète. Qui sait, un jour, il y aura peut-être une rétrospective de mes films là-bas…

La Cinémathèque Française,  51, rue de Bercy(XIIe). Tél.: 01 71 19 33 33

Le Train Bleu, Gare de Lyon place Louis-Armand (XIIe). Tél.: 01 43 43 09 06

Pour impressionner mes invités
Le Train Bleu, c'est mon côté ­Cecil B. De Mille! J'aime m'y rendre pour profiter des décors, des serveurs. Quand un auteur, un producteur ou quelqu'un d'important veut déjeuner avec moi, je l'invite toujours au Train Bleu. Ça les impressionne. Et en plus on y mange bien.

Promenade vivifiante
La Coulée verte, je la vois de mes fenêtres. C'est une merveilleuse promenade plantée. On y respire un autre air, plus vivifiant. Je ne la fais pas souvent parce que je suis paresseux. Mais une fois que j'y suis, je suis capable de marcher pendant cinq kilomètres sans m'arrêter.
La Coulée Verte, 30, boulevard Diderot (XIIe). Tél.: 01 43 43 53 31

Energie mystérieuse
 Crédits photo : FRANCOIS BOUCHON tropical 
J'aime bien cette boutique parce qu'on y trouve des plantes médicinales d'Équateur, des plantes indiennes, de l'encens mexicain. J'achète de l'herbe à maté. C'est mieux que le café l'été. Et je me fournis en produits naturels qui me donnent du tonus et de l'énergie.

Guayapi tropical, 73 rue de Charenton (XIIe). Tél.: 01 43 46 14 69

A n'importe quelle heure
J'apprécie beaucoup ce restaurant parce que je peux y manger à n'importe quelle heure du jour et de la nuit! Les jeunes femmes qui me servent sont très attirantes. Leur cuisine est bien pensée. Parfois, je viens manger à cinq heures de l'après-midi, après mon travail. J'ai toujours ma table réservée.
Le Square Trousseau, 1, rue Antoine-Vollon (XIIe). Tél.: 01 43 43 06 00.

Sur son agenda
En ce moment, mon livre de chevet est une anthologie des textes de Georges Gurdjieff (Les Cahiers de l'Herne). Gurdjieff était une figure célèbre de l'ésotérisme. Certains ont dit que c'était un charlatan, mais ces textes m'intéressent parce qu'ils constituent une passionnante initiation de la conscience.

Côté cinéma, j'ai aimé Jeune et jolie de François Ozon: c'est un film élégant et l'actrice, bien sûr, est très belle. Ma vie avec Liberace de Steven Soderbergh (sortie le 18 septembre) m'intéresse parce qu'il porte en lui une certaine irrévérence. J'irai aussi voir Lone Ranger avec Johnny Depp en Indien, parce ça m'excite beaucoup d'aller voir de vrais gros mauvais films!

Il est encore temps de voir l'exposition Matisse, au Musée Matisse de Nice pour célébrer les 50 ans du lieu. J'adore ce peintre et son dessin essentiel.
Au théâtre, je veux revoir la pièce Le Gorille que j'ai adaptée d'un conte de Kafka dans laquelle joue mon fils Brontis. En novembre, à Chaillot, je compte ne pas manquer Carolyn Carlson.

Publié par le FIGAROSCOPE du 4 septembre 2013