lundi 30 septembre 2013

3 JOURS DE VACARME PLACE HENRI FRENAY,




La place Henri Frenay est-elle devenue un nouveau site pour les manifestions diverses : concerts, rassemblements festifs, cirques et foires à la brocante ?

Pendant pratiquement une semaine, la place, axe de circulation essentiel avec la gare de Lyon,  a été privatisée et fermée au public pour y installer un chapiteau immense obligeant tous les piétons à la contourner pour se rendre ou sortir d’une des deux principales gares parisiennes.


Pire encore, ce chapiteau a reçu des milliers de jeunes durant trois jours pour chanter, écouter de la musique R&B et clamer leur foi jusqu’à la nuit, sous les fenêtres de 200 appartements de locataires avec un effet de résonance acoustique à la limite du supportable.

Le maire de Paris  a-t-il perdu la tête et avec lui la maire socialiste du 12e arrondissement ? Comment peut-on autoriser un tel spectacle dans de telles conditions alors qu’il porte manifestement une atteinte à l’ordre et la tranquillité publique ?

Et bien, c’est simple : surtout, il ne faut rien dire afin d’éviter le dépôt d’un référé pour interdire cette manifestation. C'est cette option qui a été retenue avec succès par la mairie.

Pendant, plusieurs jours, les habitants et piétons médusés s’interrogeaient sur la nature de cette installation qui les obligeaient à modifier leur trajets sans en connaître la raison.

Il aurait été sans doute plus simple d’en informer les riverains en présentant des excuses pour les troubles qu’ils devraient supporter. Ce n’était pourtant pas la solution choisie par la mairie.

Au lieu de cela, la place fût envahie à la Hussarde, l’accès en fut interdit par une cohorte vigiles avec des barrières de sécurité sans que les riverains aient pu être informés sur la nature de la manifestation, ses horaires et sa durée.

C’est le plus bel exemple de démocratie locale que la mairie ait pu donner à la fin de son mandat ! C’est l’expression du plus grand mépris affiché à l’égard de ses citoyens, des familles et des enfants qui ont légitimement droit à un minimum de tranquillité dans leur quartier.

Une question demeure toutefois : «et si cela devait se renouveler ?».  Quel sera le prochain spectacle sous les fenêtres de ses riverains, un cirque ou un chapiteau pour la fête de la bière ?

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