lundi 29 décembre 2014

NATHALIE KOSCIUSKO-MORIZET, PERSONNALITE POLITIQUE DE L'ANNEE A PARIS

L'année 2014 aura vu émerger et s'affirmer une nouvelle personnalité dans le paysage politique parisien : Nathalie Kosciusko-Morizet.

Après une campagne municipale difficile où les résistances internes dans son propre camp et la bataille des égos auront été les plus fortes, c'est la déception de la défaite qui s'est imposée. 

Malgré le fol espoir attendu à Droite, Paris est resté à la Gauche ! 

Pourtant, le 9e arrondissement a été gagné, le nombre d'élus de Droite a progressé et les Socialistes n'ont pas eu la victoire qu'ils attendaient.  Ils n'ont pas la majorité absolue sans les élus Communistes, les Verts et accessoirement ceux du Front de Gauche. L'équipage hétéroclite s'est maintenu dans les murs de l'hôtel de ville. Ce fut une victoire de façade !

En réalité, ce soir d'élection municipale, la Droite a remporté une grande victoire : celle du Grand Paris. Avec une forte progression de ses voix, elle s'est assurée la majorité absolue dans Paris métropole et le Grand Paris, la victoire à Bobigny, à Saint-Ouen ou encore à Aulnay-sous-Bois auront sans doute été le symbole du réveil tant attendu à l'est !

NKM a repris les rênes de l'opposition à Paris, Présidente du groupe UMP, elle mène une politique active avec le groupe centriste en défendant l'intérêt des Parisiens et ceux de la Ville de Paris contre le projet socialiste porté par Anne Hidalgo .

Deux initiatives auront marqué cette fin d'année et annoncent une année politique délicate pour la Maire en place.

Le rejet de la tour Triangle. 

C'est la première fois que la Maire est mise en minorité à l'occasion d'un vote au Conseil de Paris. Son projet est rejeté, c'est un camouflet en séance publique. 

Pire que tout, elle rejette quasi immédiatement le vote en demandant son annulation auprès du Tribunal administratif sans doute promptement  inspirée par un proche collaborateur venu de l'est, ancien juge d'instruction et ancien adjoint au maire socialiste de Strasbourg. 

Une réponse en droit sans doute aux lourdes conséquences politiques car contraire aux règles élémentaires d'expression démocratique. 

Elle révèle surtout le sectarisme et la gestion autocratique de la Maire. Mais pourquoi tient-elle tant à ce projet ? On le saura peut-être un jour.

Quoi qu'il en soit, si la délibération est annulée par le tribunal, ce qui n'est pas acquis, un second vote aura toutes les chances d'être à nouveau négatif avec un résultat encore plus net grâce aux Verts, au Front de Gauche et certains élus PS. Ce dossier est une véritable bombe à retardement pour l'année 2015 !

Le vote du Budget.

Celui-ci n'était pas acquis au point qu'il était envisagé de le présenter au Conseil de Paris comme pour les autres communes au mois de mars. Les recettes des droits de mutation auront encore une fois sauvé la situation mais révélé la fragilité de l'équipe en la plaçant face à ses mensonges.

NKM l'avait annoncé en juin dernier, le trou  était estimé à 400 millions d'euros. Mensonge avait répliqué Hidalgo. Fin 2014, le trou a pourtant dépassé ces 400 millions. Qui croire ?

La seule promesse qu'Hidalgo prétend respecter, c'est "aucune hausse des impôts" mais c'est un boulet qu'elle ne pourra pas traîner très longtemps à ses pieds. La crise économique, la baisse des dotations de l'Etat, la hausse des versements de péréquation aux collectivités limitrophes et l'incertitude sur les droits de mutation lui ferment la porte d'un avenir financier plus clément.

NKM a saisi l'occasion pour présenter un contre budget. Nouvelle initiative à Paris pour l'opposition et excellent travail. Avec les mêmes contraintes budgétaires, elle a présenté les mesures qu'il convenait de mettre en oeuvre pour  redresser la situation financière de Paris avec un programme d'économie à réaliser notamment en réduisant la charge de la masse salariale plombée par le recrutement d'anciens élus et d'une armée de collaborateurs contractuels en surnombre par rapport aux fonctionnaires parisiens. 

Le budget est pourtant voté mais sa mise en oeuvre apparaît déjà problématique. La hausse de la parafiscalité apparaît d'ores et déjà excessive. L'augmentation des recettes sur le stationnement payant, la fin de la gratuité à partir de 19 heures, le samedi et le mois d'août, celle des frais d'enlèvement des véhicules et maintenant la révision des bases fiscales pour les impôts locaux vont vite rendre la vie à Paris plus difficile et de moins en moins supportable pour les catégories moyennes.

Hidalgo sera sans doute contrainte de revenir très rapidement sur ses promesses et de prendre de véritables mesures d'économie pour financer le train de vie de son administration, sa politique sociale et celle du logement entre les mains de ses alliés communistes. 

L'année  2015

2015 s'annonce donc comme une année très difficile et on peut faire confiance à Nathalie Kosciusko-Morizet pour lui ouvrir les yeux et la placer en permanence face à ses contradictions et ses rêves de candidate socialiste.

Sur le plan politique, 2015 s'annonce aussi comme la confirmation du réveil à l'est et autour de Paris. Les élections cantonales et régionales promettent de belles surprises pour la Droite et la poursuite d'un long chemin de croix pour la Gauche. 

D'ici peu,  Hidalgo risque de se sentir bien seule à Paris. Elle ne pourrait devoir son salut qu'à des concessions toujours  plus fortes aux Verts et aux Communistes. Une hérésie ! 

La Capitale risque de devenir le refuge pour une Gauche en déroute et des équipes de collaborateurs en déshérence. Peut-être viendront-ils encore grossir les rangs des chargés de mission de l'administration parisienne ?

2014 aura permis de poser les bases d'une prochaine victoire pour la Droite et le Centre dans le Grand Paris et la Région Ile-de-France. NKM, récemment nommée Vice Présidente de l'UMP devrait affirmer son positionnement de leader et porter le flambeau de cette reconquête. 

Elle occupe une place stratégique sur cette scène politique locale. Elle est incontestablement  la personnalité de l'année à Paris.  Son expérience, sa volonté et son engagement pour la vie publique devraient la porter encore plus loin en 2015. Ses idées aussi !

Jeanne K.















mardi 26 août 2014

VALLS ENTRE DANS L'ARENE QUAND MONTEBOURG OUVRE LA CORRIDA

Photo Ministère de l'intérieur


On s’attendait à une reprise politique difficile au mois de septembre, on croyait que les couacs étaient terminés avec l’arrivée d’Emanuel VALLS à Matignon mais la réalité semble bien pire, proche de la catastrophe.



HOLLANDE et VALLS avaient pourtant  préparé le terrain et les esprits durant ce mois d’août en annonçant une croissance atone, une situation économique préoccupante et une entrée sociale difficile. Ils avaient préparé leurs équipes gouvernementale et parlementaire en resserrant  les rangs et en prévenant la dissidence. « Si je pensais que ma politique ne marchait pas, j’en aurais changé » déclarait, impérieux et dogmatique, François HOLLANDE et ... patatras ! 

Au rassemblement de Frangy en Bresse, Arnaud MONTEBOURG et Benoît HAMON ont lancé la féria et ouvert la corrida.

Montebourg a planté la lance dans le taureau Manuel VALLS pour éprouver sa force, sa volonté combative et sa capacité de résistance. Il faut dire qu’il avait déjà reçu quelques douloureuses banderilles avec sa chute vertigineuse de 9 points supplémentaires dans le dernier sondage IFOP-JDD.

Qu’allait donc faire le Premier Ministre ? Laisser faire et continuer jusqu’à sa mise à mort ou réagir promptement avec force en excluant l’un de ses principaux ministres de son gouvernement et en donnant l’illusion de son autorité dans un élan de fierté démesurée ?

Il a choisi la deuxième solution. Il a déjà donné son nom au plus éphémère Premier Ministre de la Vè République. En remettant la démission de son gouvernement, il a pensé minimiser la maestria de MONTEBOURG et des autres ministres séduits par la dissidence. Il a pensé gagner cette bataille mais son avenir semble véritablement compté.

HOLLANDE peut lui aussi penser qu’il sortira gagnant de cet épisode politique en se débarrassant de deux collaborateurs aux égos surdimensionnés, trop ambitieux et trop encombrants. Primus inter pares, il ne peut être que le seul candidat aux prochaines présidentielles. Il sera sans doute bien seul pour terminer son mandat… S’il le termine car cette perspective devient maintenant envisageable. 

Que les socialistes complotent et se tiraillent entre eux entre les murs de Solférino, en faisant de « la politique », est une chose mais qu’ils utilisent la Vème République comme un terrain de jeu est  totalement irresponsable et indigne des charges qu’ils entendent assumer.

La scène qu’ils viennent de jouer aujourd’hui est pitoyable et ce n’est sans doute qu’un début.

Quel spectacle vont-ils nous donner aux prochaines universités d’été de La Rochelle ? VALLS vilipendé d’un côté et MONTEBOURG ovationné de l’autre ?

Le taureau a fait mine de combattre en évitant l’issue fatale du combat.  MONTEBOURG peut de son côté fredonner doucement la fin de la chanson de Francis CABREL : « Mataremos otros ! ». 

HOLLANDE a toute les raisons de s'inquiéter car sa position  est aujourd'hui devenue bien fragile et son avenir encore plus incertain.


Jeanne K.

dimanche 6 juillet 2014

HIDALGO, LA PETITE MAIRE DE PARIS, AU GRAND JURY LCI-RTL-LE FIGARO

Photo Le Figaro.fr
Une heure de débat sur les antennes de RTL et LCI et le verdict est tombé dans un débrief peu élogieux. HIDALGO est la reine de l'esquive. Elle n'a malheureusement pas répondu aux questions des journalistes qui restent sur leur faim.

Le sujet du jour était le trou de 400 millions d'euros dans le budget 2015. Aucune explication d'Anne HIDALGO autre que la baisse des dotations de l'Etat. Pour financer ce trou, aucune réponse.

On croit rêver quand on se rappelle que HOLLANDE à peine élu, la mairie et DELANOE ont abandonné la dotation réclamée au gouvernement FILLON. Les socialistes ont vraiment une conception très partisane de la gestion des deniers publics.

En définitive, HIDALGO comme durant toute la campagne électorale n'a pas répondu aux questions qui la gênaient esquivant sans cesse comme si elle ne maîtrisait pas vraiment les grands enjeux municipaux.

Même chose pour ces impôts qui ne devaient pas augmenter  alors qu'elle préconise une augmentation du montant des amendes au stationnement ainsi que celle de la taxe de séjour contre la position du gouvernement. Mais peut-être n'était-elle pas au courant ?

Ce premier exercice médiatique était vraiment décevant et cette mandature municipale semble bien partie pour nous réserver de grandes surprises.



NATHALIE KOSCIUSKO-MORIZET EPINGLE LA GESTION MUNICIPALE SOCIALISTE

"Elle commence par un découvert de 400 millions d’euros dans le budget. C’est un sujet qui choque les Parisiens et qui va peser lourd sur la mandature. Nous l’avions dénoncé pendant la campagne, mais la candidate socialiste avait nié. Elle est aujourd’hui obligée de le reconnaître. Ce découvert fait suite à deux mandats de dérives dans la gestion financière: 14.000 fonctionnaires en plus, les travaux des Halles deux trois fois plus chers que prévu, un milliard englouti dans les préemptions… Fallait-il vraiment acheter 21 millions d’euros un hôtel avenue George V pour en faire 26 logements? Ils ont dépensé sans compter, et aujourd’hui c’est la gueule de bois.
Toutes les solutions avancées par l’exécutif se résument à la fuite en avant sur les recettes alors qu’il faudrait surtout faire des économies de gestion. On parle de céder du patrimoine pour combler un déficit de fonctionnement. Que fera-t-on l’année suivante? Il est question de louer à l’Etat des bâtiments aujourd’hui prêtés: selon la presse, cela ne rapporterait que 1,6 million par an. On est loin du compte. La municipalité prépare surtout une nouvelle augmentation des prélèvements, en dépit des promesses. Doublement du prix des PV, hausse du coût du stationnement et multiplication de la taxe sur le tourisme. On nous dit: on touche aux taxes, pas les impôts. La différence est subtile. Ce qui compte pour les Parisiens, c’est ce qui reste à la fin du mois. "
Interview dans "20 minutes"

VALERIE MONTANDON AU CONTACT DES HABITANTS DU 12e ARRONDISSEMENT


Fidèle à ses engagements, Valérie MONTANDON a réuni jeudi 3 juillet à la Bella Tavola, restaurant italien du 12e, plus d'une cinquantaine d'habitants de l'arrondissement pour rendre compte de son action au Conseil d'arrondissement et au Conseil de Paris. 

Elle était accompagnée de Corinne TAPIRO, conseillère d'arrondissement et Franck MARGAIN, conseiller d'arrondissement et conseiller régional d'Ile-de-France.


Après avoir évoqué l'état inquiétant des finances de la mairie de Paris, Valérie MONTANDON a animé la réunion sur le thème du logement en soulignant une situation très tendue à Paris où l'offre de logements est non seulement insuffisante mais surtout inadaptée à la demande et notamment pour les familles et les catégories moyennes.



Franck MARGAIN  a complété son propos en rappelant notamment la démission forcée de Michèle SABBAN, conseillère régionale socialiste, de sa Vice Présidence du Conseil régional pour avoir non seulement bénéficié d'un logement social dans le 13e arrondissement de Paris mais surtout pour une attribution sans respect de la procédure puisqu'aucun procès verbal n'atteste de cette attribution. Ce qui est clairement un abus de droit.

Valérie MONTANDON a donné rendez-vous à une prochaine réunion à la rentrée afin de tenir informé les habitants du 12e sur les actions de l'opposition dans les conseils d'arrondissement et les comités de quartier.




APRES LES MENSONGES DE LA CAMPAGNE ELECTORALE, HIDALGO DOIT FAIRE FACE A LA REALITE



Le Parisien du 4 juillet 2014

Anne Hidalgo, la maire PS de Paris, doit trouver 400 M€ pour boucler son budget. Et pas question d’augmenter les impôts. La droite estime que la Ville doit réduire ses dépenses








MARIE-ANNE GAIRAUD
Le déficit de 400 M€ serait dû en partie à la baisse des dotations de l’Etat. Le sujet sera évoqué lundi lors du Conseil de Paris, (ici lors d’une précédente séance).
(LP/Philippe Lavieille.)

COMMENT trouver 400 M€ pour boucler le budget de la Ville ? C’est la nouvelle équation à résoudre pour l’équipe d’Anne Hidalgo, la maire (PS) de Paris. Le mois dernier, en marge du Conseil de Paris, l’élue a confessé qu’il lui fallait trouver de nouvelles recettes. Motif invoqué : la baisse annoncée des dotations de l’Etat et l’envolée des péréquations (la part des impôts que Paris devra transférer aux communes voisines).

Le trou financier était-il prévisible ?
« Ce trou de 400 M€ n’est pas une surprise. Ce découvert est structurel et pas conjoncturel comme voudrait le faire croire Anne Hidalgo. Elle fait mine de le découvrir seulement maintenant. Elle est gonflée », s’étouffe Nathalie Kosciusko-Morizet. Durant la campagne électorale, la présidente du groupe UMP avait tiré la sonnette d’alarme sur les finances de la Ville.
« Le gouvernement a annoncé la baisse de ses dotations auprès des communes après les municipales. Nous ne pouvions donc pas le prévoir. Pour l’instant, nous partons sur une hypothèse de 200 M€ en moins mais le projet de loi ne sera voté qu’à la fin de l’année. Et la hausse supplémentaire de la péréquation de l’ordre de 50 à 100 M€ est nouvelle. Il ne s’agit donc pas d’une mauvaise gestion de notre part », réfute Julien Bargeton, l’adjoint (PS) chargé des finances.
Hier, le Monsieur Budget de l’Hôtel de Ville a tout de même admis que le trou de 400 M€ à combler ne venait pas seulement de ces nouveaux paramètres financiers. Un quart de cette somme provient aussi de l’augmentation de la masse salariale et des dépenses sociales.

D’autres mauvaises nouvelles à venir ?
« La Ville avoue un trou de 400 millions mais c’est en deçà de la vérité », prédit l’UMP Jean-François Legaret, adjoint chargé des finances sous Tiberi (1995-2001). Les scénarios envisagés l’an dernier par la direction des finances annonçaient, il est vrai, plutôt des marges de manœuvre à dégager de l’ordre de 368 à… 614 M€. Le « découvert » annoncé par la maire sera donc peut-être prochainement revu à la hausse. D’autant que, d’après une note de la direction des finances de juin 2013 que nous nous sommes procurée, les dépenses d’investissement ont été minimisées dans le budget de 2014. La droite avait d’ailleurs accusé la majorité d’insincérité lors du vote de ce budget. « Nous allons voter une rallonge de 150 millions d’investissement par rapport au budget initial, c’est extrêmement modéré », dément l’adjoint chargé des finances. « A ceci près que plusieurs dépenses d’investissement engagées ont été reportées. Et à un moment donné il faudra bien les payer », répond Jean-François Legaret.
Quelles solutions pour relever la tête ?
Anne Hidalgo plaide auprès du gouvernement pour une hausse de la taxe de séjour dont s’acquittent les touristes. Le Conseil de Paris doit aussi voter une « taxe » sur les friches commerciales. « Mais il s’agit plus d’un signe politique pour inciter les propriétaires à transformer les bureaux vacants en logements. Le produit de cette taxe sera très faible », reconnaît déjà Bruno Julliard, le premier adjoint (PS). « Nous, nous sommes contre toute augmentation de la fiscalité. La Ville doit avant tout réduire ses dépenses. Et notamment ses dépenses de personne l », tranche NKM.

Marie-Anne Gairaud 

Le Parisien du 4 juillet 2014

mercredi 2 juillet 2014

NICOLAS SARKOZY MIS EN EXAMEN : A LA FIN, LES RESPONSABLES POURRAIENT BIEN S'EN MORDRE LES DOIGTS !

LE BILLET DE JEANNE

La vie politique est-elle devenue si médiocre qu'elle en a oublié une de ses règles de base : c'est une guerre dont les acteurs sont immortels car ses batailles ne font jamais mourir ses protagonistes !


Alors pourquoi persister dans cette volonté d'éliminer ce qui ne peut l'être,  pourquoi se battre dans un combat cervantesque comme contre des moulins que l'on ne pourra jamais abattre ?


Qui sont ces Don Quichotte d'opérette qui prétendent gérer les affaires publiques en faisant le vide  autour d'eux car l'ombre de leur adversaire leur est insupportable ? Qui sont ces prétendants qui refusent le noble combat des idées pour l'élimination directe afin d'affranchir de tous risques  leurs misérables ambitions ?

Il est vraiment tombé bien bas  l'art de la politique qui fait sombrer le système démocratique qui lui sert de matrice. Ils sont vraiment illuminés et inconscients ceux qui prétendent abattre celui que les Français ont placé dans la position de commandeur et qui risquent  de sombrer avec lui si leur voeu se réalise.

Qui donc ose attaquer l'ex-Président Sarkozy non pas pour les actes qu'il aurait pu commettre mais uniquement pour l'empêcher de pouvoir concourir à nouveau à la magistrature suprême ? 

Le premier d'entre-eux est sans nul doute son successeur, François Hollande, qui ne cachait pas, il y a encore peu de temps, sa volonté d'abattre son concurrent putatif. 

Au lieu de se consacrer à l'avenir de son pays, ambitieux et égoïste, il se concentre sur le sien. Tiraillé entre le principal et l'accessoire, il est aveuglé par le second qui guide sa conduite et l'écarte de plus en plus de sa mission de chef d'Etat.

Il aurait pu être un Prince, il est un roitelet digne du roman de Maurice Druon, "les rois maudits". Il accuse et fait poursuivre par sa justice son concurrent. Il lui reproche des actes d'opportunité sans réaliser qu'il se rend lui même coupable d'abus de pouvoir. 

Personne ne lui a donné mandat pour poursuivre son prédécesseur mais il n'hésite pas à utiliser les moyens de l'Etat à des fins personnelles. En prenant  la France à témoin, il jure qu'il n'y est pour rien, sa main droite ignorant ce que fait sa main gauche !

Puisque la justice est indépendante, celle-ci  n'hésite pas à poursuivre, de façon indépendante, un Nicolas Sarkozy alors que semblent  naître chez lui des velléités  de retour sur la scène politique. Cette affaire à défaut d'être surprenante est bien troublante ! Est-il vraiment un justiciable comme les autres ?

Les moyens de l'Etat sont-ils mis à disposition du pouvoir pour régler des différents personnels ? Hollande pourrait bien être victime de son propre jeu aussi machiavélique  que ridicule. 

Personne n'est dupe. Si la justice pouvait consacrer autant de temps et de moyens à poursuivre des délinquants, elle s'en honorerait. Ce n'est malheureusement pas l'image qu'elle donne d'elle-même.

La justice direz-vous, mais quelle justice ? Ce sont en l'espèce des hommes et des femmes et ces hommes et ces femmes ont bien maladroitement fait connaître leur motivation, celle d'une vengeance contre celui qui voulait changer leur institution, celle d'une revanche contre une société politique dont le "mur des cons" est devenu sinon leur cible du moins le déterminant de leurs actions. 

Notre République revient à la plus grande peur des ses premières années en 1792, celle d'un "gouvernement des juges", au mieux  instrumentalisé,  au pire subi par un pouvoir affaibli et impuissant. 

La vérité, c'est sans doute les deux. Les apprentis sorciers par leur amateurisme au pouvoir pourraient bien vite s'en mordre les doigts.

Jeanne K. 

   


mercredi 25 juin 2014

RAMA YADE, CANDIDATE MALHEUREUSE A LA PRESIDENCE DU PARTI RADICAL

Photo Paris Match.com
Rama YADE, passonaria du sarkozisme , ex ministre de son mentor Président de la République, exclue du gouvernement, a trouvé refuge grâce à Jean Louis BORLOO au sein du Parti radical... comme Chantal JOUANNEAU d'ailleurs et d'autres !

Peu importe, la famille radicale est très accueillante et sait ouvrir ses portes  en grand aux âmes égarées et aux bonnes volontés prêtes à partager son éthique et ses valeurs sociales.

Rama YADE y trouve un nouvel univers aux frontières plus étroites que celle de l'UMP et une place sans doute  à la hauteur de ses ambitions et de son sens de l'intérêt général pour le plus grand bien du radicalisme.

La démission de Jean Louis BORLOO lui fait pourtant confondre vitesse et précipitation. Elle s'engage dans une guerre de succession  contre Laurent Hénart, secrétaire général du parti radical, avec l'atavisme et l'envie démesurée de gagner soutenue par de nombreux adhérents du plus vieux parti de France.

Elle aurait pu gagner et devenir présidente du Parti radical, elle aurait pu être grande et magnanime en reconnaissant la valeur et les qualités de son adversaire. Elle aurait pu être inspirée par la sagesse et l'esprit du compromis qui expliquent la longévité  du parti radical. Elle aurait pu reconnaître humblement sa défaite et s'engager dans une mobilisation constructive au côté  du vainqueur de cette consultation militante. Elle aurait pu ...

Mais voilà, ce n'est pas la voie qu'elle a choisie. Elle a décidé de contester les  résultats de cette élection mettant en évidence quelques manœuvres  indélicates d'inscriptions  irrégulières de militants qui auraient vicié la sincérité du scrutin. Toutes ces inscriptions ont été annulées par la commission de contrôle et c'est heureux. 

Rama YADE a eu raison de dénoncer ces manoeuvres d'un autre temps qui auraient pu déshonorer ce parti politique. Il serait sans doute opportun  pour le nouveau Président du radicalisme de rechercher les auteurs de telles manoeuvres et de les sanctionner.

Avec plus de 60 % des voix, Laurent HENART a été triomphalement élu et le résultat est sans appel sauf peut-être pour Rama YADE. 

Elle entend contester ces résultats guidée par l'amertume et son refus du positivisme électoral. C'est navrant et sans aucun doute  décevant de la part d'une telle responsable politique.

Le Parti radical n'est heureusement pas dans la même situation que l'UMP et il convient de retrouver la raison après la passion du noble débat politique.  La polémique et la critique stériles n'y ont plus de place et il faut maintenant se remettre au travail...

A moins qu'elle n'envisage de créer un nouveau parti à sa mesure mais si l'herbe est toujours   plus verte ailleurs elle risquerait cette fois de s'y trouver bien seule.

Jeanne K.

                                                                                            



mardi 24 juin 2014

LAURENT HENART, MAIRE DE NANCY, TRIOMPHALEMENT ELU PRESIDENT DU PARTI RADICAL


Un radical pur jus. Laurent Hénarttout juste élu président du Parti radical face à l'ex-secrétaire d'ÉtatRama Yade, faisait figure d'héritier naturel dans la course à la succession de Jean-Louis Borloo. Et pour cause, le tout nouveau maire de Nancy, adepte du consensus, a fait ses premiers pas en politique dans les rangs du plus vieux parti de France dès l'âge de vingt ans.
Son mentor, l'ex-maire de Nancy André Rossinot, se souvient ainsi d'avoir vu «un môme de 19 ans débarquer dans son bureau» nancéen pour un café, après avoir été «filtré» par un collaborateur qui avait détecté en lui une jeune pousse. «Il est profondément radical», assure l'ancien leader des radicaux, qui le qualifie d'«habile», «intelligent» et «social». Avant d'évoquer ses «origines modestes» avec notamment «une mère institutrice».
Parallèlement à ses études de droit à la faculté de Nancy, puis sur les bancs de Science-Po à Paris, Laurent Hénart place rapidement ses pas dans ceux d'André Rossinot. Lors des municipales de 1989, le jeune militant mène sa première campagne électorale à Nancy, en figurant sur la liste du maire sortant. Deux ans plus tard, il crée le mouvement des Jeunes radicaux. Une ancienneté chez les Valoisiens qui fera dire à sa rivale Rama Yade pendant la campagne féroce pour la présidence qu'il bénéficie de «l'appareil» du parti. Il lui faut toutefois attendre 1995 pour être élu conseiller municipal. En 2001, il devient adjoint au maire, en charge de la Culture et de la Jeunesse.

Le benjamin du gouvernement Raffarin

Dès l'année suivante, le trentenaire découvre les arcanes parisiennes du pouvoir, en rejoignant l'hémicycle du Palais Bourbon après son élection en Meurthe-et-Moselle. De 2004 à 2005, il fait partie de l'équipe «Cohésion sociale» de Jean-Louis Borloo. Nommé secrétaire d'Etat à l'Intégration professionnelle, il devient ainsi le benjamin du gouvernement Raffarin, sous la présidence de Jacques Chirac. Il franchit en 2007 une étape importante de son ascension au sein du Parti radical, en devenant le bras droit du nouveau numéro un, Jean-Louis Borloo.
Laurent Hénart connaît son premier échec en 2012, lorsqu'il est balayé par la vague rose lors des législatives de juin. Une défaite que l'adjoint au maire de Nancy compense en devenant avocat, grâce à un décret passerelle qui lui permet de revêtir la robe noire. Son élection en mars à la mairie de Nancy devrait toutefois le tenir éloigner des tribunaux, celui-ci ayant promis de «ne pas prendre de nouvelles affaires» à son cabinet et de se consacrer pleinement à son mandat de maire. «Le moment le plus important de sa vie politique», a-t-il lancé le soir de sa victoire.
Son élection dimanche à la tête du Parti radical, dont il assurait l'intérim depuis le retrait de Jean-Louis Borloo début avril, pourrait rebattre les cartes et l'installer définitivement sur la scène politique nationale.

Le Figaro du 23 juin 2014




ANNE HIDALGO : FLAGRANT DELIT DE CONFLIT ENTRE SA PAROLE ET SES ACTES !





jeudi 5 juin 2014

NKM DEFEND LES INTERETS DES PARISIENS ET SAISIT LE PREFET DE PARIS


POLITIQUE

Elus recasés à la mairie : l’UMP saisit le préfet

M.-A. G.
L’EMBAUCHE de quatre anciens élus dans les services de la mairie provoque des remous. Dans notre édition d’hier, nous révélions que quatre ex-conseillers de Paris dont trois anciens adjoints de Bertrand Delanoë, maire (PS) de 2001 à 2014, ont été recrutés par son successeur (PS) Anne Hidalgo.
Pierre Mansat (apparenté PC) a été nommé à l’inspection générale de la Ville pour travailler sur la métropole. Fabienne Giboudeaux et Sylvain Garel (EELV), eux, ont décroché des postes de chargés de mission sur la « ville intelligente », spécialité « urbanisme innovant » et « développement durable » pour la première et « solidarité internationale » pour le second. Enfin, Romain Lévy (PS) a, lui, signé un contrat de collaborateur de cabinet pour trois mois.
Des « anomalies juridiques » selon NKM
« Anne Hidalgo joue Madame les bons offices pour les anciens élus recalés aux élections. Cette pratique s’apparente à une appropriation des moyens de la Ville au service des proches des partis de la majorité », dénonce le vice-président du groupe UMP Pierre-Yves Bournazel.
Dans un communiqué, la mairie de Paris, elle, ne voit pas sujet à polémique et estime que ces nominations « ont été faites de manière régulière et transparente ». « Tous les contrats ou arrêtés ont été évidemment transmis au préfet, chargé du contrôle de légalité », affirme l’Hôtel de Ville.
Le préfet justement, Nathalie Kosciusko-Morizet, la présidente du groupe UMP au Conseil de Paris, a décidé de le saisir. Selon elle, ces nominations comportent des « anomalies juridiques ». Dans une lettre adressée au préfet de région, NKM estime que le recrutement des deux ex-élus écologistes ne pourrait se justifier « que s’il était démontré qu’aucun fonctionnaire recruté par concours ne peut assumer les missions qui leur sont confiées. » Quant à la nomination de Pierre Mansat, l’élue UMP juge qu’elle relève d’un « détournement de procédure manifeste ». M.-A. g. 

Le Parisien du 5 juin 2014

LAURENT HENART EN CAMPAGNE POUR LA PRESIDENCE DU PARTI RADICAL CE SOIR A PARIS




Laurent HENART, nouveau Maire de Nancy, est venu à Paris pour rencontrer durant plus de deux heures les militants du Parti radical dans un restaurant proche de la place de Valois.

Il a défendu avec conviction ses idées et ses ambitions pour le Parti radical. 



La démission de Jean Louis Borloo qu'il a fidèlement secondé durant de longues années a ouvert une compétition avec Rama YADE pour briguer la présidence du PR.

Cependant, l'expérience de député et de ministre de Laurent HENARD plaident en sa faveur pour défendre la tradition radicale et les valeurs des radicaux.

Il a pu développer les qualités de sa candidature par rapport à sa concurrente tout en appelant à l'union de toute la famille radicale après les élections.

Appuyant son propos sur le rôle  et l'engagement des jeunes radicaux, il a appelé les adhérents à défendre  leurs idées au sien des fédérations et à renouveler les équipes dirigeantes afin de construire le parti radical de demain.

Fervent partisan d'une union des centres constructive avec son principal partenaire, l'UMP, il prédit un bel avenir au parti radical.

Enfin, sur la stratégie du parti au sein de l'UDI, il préconise la défense des valeurs humanistes des radicaux au sein de cette union qui en est la composante  la plus importante. L'UDI est la force du centre et les valeurs radicales doivent en être le moteur et le fer de lance.

Il a appelé les adhérents à voter en sa faveur afin de lui donner une belle victoire qui lui donnera plus de poids au sein l'UDI.


mercredi 4 juin 2014

HONTEUX ! HIDALGO FACHEE AVEC L'ETHIQUE

Le Parisien du 3 juin 2014




















A peine a-t-elle été intronisée comme Maire de Paris, Anne Hidalgo se fâche avec l'éthique et se comporte de façon honteuse en recrutant l'ancien maire Bertrand DELANOË comme chargé de mission à mi-temps dans les effectifs de la Ville de Paris en lui attribuant bureau et secrétaire.

Elle oublie ses belles promesses et ses engagements pris auprès des électeurs parisiens. Pourquoi ne pas leur avoir demandé leur avis. Ils doivent supporter des charges fiscales de plus en plus lourdes.

Et bien, ce n'est pas fini ! Elle continue sur sa lancée et recrute  maintenant en catimini d'anciens élus au sein même de l'administration parisienne à des postes de haute technicité normalement confiés à des hauts fonctionnaires expérimentés. Donc bien rémunéré et c'est sans doute la seule justification de leur nomination.

Anne HIDALGO se comporte comme un chef de clan et abuse des pouvoirs qui lui ont été confiés par les Parisiens. Elle reproduit le système de profits personnels habituellement mis en oeuvre par l'Etat socialiste et  de façon autocrate comme si la Ville de Paris lui appartenait. Cela est proprement scandaleux !

Voici donc un très bel exemple de gestion publique qui augure assez mal la suite de son mandat.

lundi 5 mai 2014


LE BILLET DE JEANNE


LA DOUCE ILLUSION EUROPEENNE 

DE 

FRANCOIS HOLLANDE


Pourquoi faut-il voter pour les élections européennes aujourd’hui plus qu’hier ? La question n’est pas anodine car les craintes de l'abstention sont telles qu'en 2014  la situation  semble atteindre le paroxysme de l’indifférence générale.

En effet, les camps sont bien établis, les acteurs identifiés et déterminés. D’un côté, les europhiles attachés aux partis institutionnels (UMP, UDI, Modem et PS) de l’autre, les eurosceptiques, les partis se situant aux extrêmes de la gauche et de la droite. L’approche est un peu simpliste même si des représentants appartenant aux partis europhiles se démarquent de leur position majoritaire pour rejoindre les eurosceptiques.

Disons que la France est partagée en deux sur le sujet mais que ceci n’a que peu d’importance puisque nous ne sommes pas dans le cadre d’un référendum pour ou contre l’Europe où une position doit l’emporter sur l’autre.

En fait, si cette logique devait s’imposer, seuls devraient concourir ceux qui s’intéressent à l’Europe et ont envie de participer à son fonctionnement et à son avenir. Les autres devraient en être exclus puisqu’ils n’ont rien à y faire, ou si peu sinon pour l’empêcher de fonctionner avec un contexte de "no future".

Les choses ne sont malheureusement pas si simples tant il paraît évident que l’enjeu n’est pas là et que celui-ci s’est rapidement  fait dépassé par des nécessités plus locales et à plus court terme.

En réalité, seuls quelques représentants y croient encore et défendent leur vision de l’Europe mais en fait la grande majorité se positionne dans un soutien de plus en plus faible ou dans une défiance de plus en plus forte au gouvernement.

L’enjeu n’est malheureusement plus européen, il est franco-français !

Après avoir porté la majorité actuelle au pouvoir, les électeurs ont  manifesté leur volonté de  sanctionner le gouvernement à l'occasion des municipales en mars dernier. Les élections européennes s’annoncent d’ores et déjà comme une seconde  tentative expiatoire malgré le changement du chef du gouvernement. 

Tant pis pour ceux qui ont la douce illusion de penser que l’Europe est au coeur du débat. 

Hollande a réussi par ses échecs économiques et politiques à donner une autre nature à ce scrutin. Le résultat qui sortira des urnes aura sans doute l’effet d’un référendum personnel contre lui. 

A trop vouloir être normal, il a fini par oublier son rôle et sa mission de Président de la République.

Avec 13 % d’intentions favorables au dernier sondage de popularité, Hollande ne devrait pas s’engager dans cette campagne électorale car la douce illusion européenne s’estompe déjà pour révéler au grand jour la faiblesse d’un gouvernement  qui ne sait plus  répondre aux attentes de ces concitoyens. 


JEANNE K.

jeudi 3 avril 2014

ELECTION DU 12e ARRONDISSEMENT : MALHONNETETE OU INCOMPETENCE, SELON L'ANALYSE DE BENOIT PERNIN ?


Benoît PERNIN, candidat dissident de l'UDI au premier tour des élections municipales dans le 12e arrondissement et ardent  partisan de l’union … à deux heures de l’heure limite de dépôt des listes à la préfecture, a cru bon de sortir en premier du bois en publiant sur son blog un pensum donnant des leçons à Valérie Montandon, candidate de Nathalie Kosciusko-Morizet.



On aurait pu mettre cela sur le compte de la précipitation mais lorsque l’on prétend devenir maire et donner des leçons, encore faut-il savoir compter et maîtriser son sujet.  Cela éviterait tout effet boomerang en étant taxé de ce que l’on prétend critiquer.

Benoit Pernin nous dit que : 

1 - « in fine, le résultat de cet échec est là. La gauche l’emporte dans le 12e avec 53 % des suffrages… Cependant plus de 3000 voix nous séparent encore de la coalition de gauche ».

Une petite leçon d’arithmétique s’impose : si l’écart entre la gauche et la droite dans le nombre de suffrages exprimés est bien d’environ 3.000 voix, le nombre de voix nécessaires pour gagner était en réalité de 1.582 voix, soit la moitié des voix exprimées au-delà des 50 %!

En effet, 51.992 voix ont été comptabilisées, hors blancs et nuls. La majorité  absolue s’établissait donc à ce nombre divisé par deux plus une voix soit : 25.997 voix.

Comme Valérie Montandon a totalisé   24.415 voix, il lui manquait donc 1.582  voix pour gagner cette élection soit 3 % du total des voix exprimées (et non 6 %) ou encore,  à titre de comparaison un peu moins que le total des votes blancs ou nuls  qui s’établissait à 1.899 voix.

Valérie Montandon n’a donc pas démérité !

2 - « Bien évidemment, en raison de la « vague bleue » et de la contestation du gouvernement, la droite et le centre réalise (sic) un score supérieur à 2008 ».

Effectivement, la liste de Valérie Montandon totalise 47 % des suffrages mais il est toutefois utile de rappeler que la liste de Jean Marie Cavada avait  réalisé en 2008 : 35 % des suffrages, soit 17 points de moins !

Avec un tel score, le nombre des élus de droite passe de 5 à 7, soit deux élus de gauche en moins.

Ce résultat est donc nettement meilleur que le précédent et la "vague bleue", que l'on a pas vraiment constatée à Paris, ne peut en aucun cas expliquer ce score. Le travail effectué par Valérie Montandon et son équipe a donc été déterminant !

3- Troisième et dernier point :« Nous étions parvenus à un accord et nos 2 listes fusionnaient. Malheureusement, un imbroglio administratif, mais aussi, un amateurisme assez incroyable, firent échouer cette fusion… Si cet événement est volontaire, c’est malhonnête, s’il ne l’est pas c’est de l’incompétence (sic) ».

Voici donc des accusations surprenantes. En fait, Valérie Montandon avait proposé à Benoît Pernin d’intégrer sa liste mais celui-ci avait refusé. C’est pourquoi, la liste du premier tour avait été déposé en préfecture le lundi 24 mars. 

Ce n’est que le 25 mars à 16 heures que Benoît Pernin avait finalement accepté de « fusionner », soit 2 heures avant la clôture officielle des listes. S’il y a un « imbroglio administratif », c’est bien dans cet accord tardif qu’il faut le rechercher car deux heures n’ont pas suffi pour obtenir la signature de tous les colistiers. En désespoir de cause, la liste a été déposée 45 minutes après l’heure limite de dépôt. 

La procédure n'a donc pas été respectée et le préfet a eu raison de  refuser ce dépôt. Comment vouloir prétendre gérer une mairie en espérant que le préfet commette une telle  irrégularité  ? 

Les faits sont là, « malhonnêteté"  ou "incompétence », il y a sans doute un peu des deux et si on devait rappeler un vieux principe juridique à Benoît Pernin, ce serait « nemo creditur propriam turpitudidem allegans » ou : « celui qui allègue pour excuse sa propre turpitude, ne peut-être cru » !

Enfin, parler de cet incident comme d'un "événement", c'est sans doute faire grand cas de sa personne.

Bravo Monsieur Pernin !