vendredi 17 janvier 2014

LA FERIA POLITIQUE DU 12E ARRONDISSEMENT !

LE BILLET DE JEANNE 

Et oui, c'est parti, alors que l'intérêt général doit primer pour les grandes causes publiques, il se trouve que certaines personnes d'une virtuelle notoriété entendent entrer dans le jeu des municipales pour satisfaire leur égo personnel.



Au lieu de se manifester pour contribuer à la victoire, ils s'engagent dans cette compétition électorale non seulement en pariant sur la défaite de leur camps mais aussi en prenant un risque inconsidéré pour l'avenir politique qu'ils prétendent avoir.

Au lieu d'accepter une place sur une liste commune pour mener la bataille, gagner et se répartir les fruits de la victoire, ils s'offusquent de ne pas être parmi les deux premiers d'une liste qui leur assurerait une élection triomphante... en cas de défaite !

Nous sommes malheureusement dans une société où  les droits acquis (on ne sait comment d'ailleurs !) doivent l'emporter sur la logique et la raison.

Peu importe. L'idée leur paraît bonne et ils y voient la clé de leur succès. Mais comme disait Spinoza, "tu dis que tu as choisi une idée parce qu'elle était bonne, sache qu'en réalité tu dis qu'elle est bonne parce que tu l'as choisie". 

Ce n'est donc pas la raison qui l'emporte mais l'aveuglement et la rancoeur face un désir insatisfait !

Quand on rentre dans un jeu, encore faut-il en connaître et maîtriser les règles. La probabilité pour ces candidats de fortune de recueillir 5 % des voix au premier tour est quasi nulle quant à 10 %, n'en parlons pas.

Or,  5 % des voix permettent de se rallier à une liste qui aura réalisé plus de 10 % pour participer au second tour de l'élection et espérer ainsi siéger dans la fut
ure assemblée.

Si ces 5 % ne sont pas atteints, les candidats disparaissent du jeu et leur avenir politique apparaît dès lors bien hasardeux. Si les 10 % ne sont pas atteints, la liste présentée ne pourra pas participer au second tour. 

Ainsi entre 5 et 10 % des voix, on ne peut prétendre qu'une ou plusieurs places négociées avec la liste qui aura dépassé ce seuil de 10 %. Le problème, c'est que si aucune liste n'atteint ces 10 %, elles sont définitivement perdues. 

C'est ce qui est arrivé dans le 20e arrondissement en 2008 où aucune des deux listes d'opposition n'a pu se maintenir au second tour et où, fait exceptionnel, la totalité des sièges a été remportée par la gauche au point que la Maire elle-même se plaint de ne pas avoir eu d'opposition dans son conseil.

La réalité n'est donc pas une fiction et pourtant ce schéma semble encore s'imposer dans cet arrondissement avec une nouvelle candidature dissidente de Raoul Delamare appuyée par Hervé Morin. Ont-ils perdu la tête ou attendent-ils que les électeurs  le décident à leur place ?

Dans le 12e arrondissement, c'est pareil  mais avec un risque plus mesuré pour l'opposition. Alors quand Benoît Pernin présente sa candidature avec le soutien d'Hervé Morin et de Patrice Gassenbach, président de l'UDI Paris,

C'est la Féria politique du 12e qui commence euphorique et entraînante mais attention au lendemain de fête !

Jeanne K.



1 commentaire:

  1. Merci pour cette analyse dont la conclusion qui s'impose est plus que limpide : union de la droite dès le premier tour autour de la liste menée par Valérie Montadon.

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