vendredi 27 décembre 2013

MUNICIPALES 2014 : PARIS, LA REVOLTE DES "MINABLES"


Le Point.fr - Publié le 24/12/2013 à 12:33 - Modifié le 24/12/2013 à 12:37 
Le NKM bashing bat son plein. Mais ses détracteurs ne se recrutent pas parmi les plus brillants représentants de la droite parisienne. 
 Nathalie Kosciusko-Morizet est sous le feu des critiques depuis quelques jours. © MARTIN BUREAU /

 
Il y a quelque chose de dérisoire dans les banderilles et les peaux de banane que dépose jour après jour la droite parisienne contre sa chef de file Nathalie Kosciusko-Morizet. La liste de ses ennemis fait pitié. Ou rire. Leur pedigree rappelle cette fable de La Fontaine dans laquelle la grenouille rêvait de se faire plus grosse que le boeuf. Jean et Dominique Tiberi d'abord. Leurs reproches tiennent en une phrase que le père - bientôt 79 ans - a martelée sur Europe 1 : "Nathalie Kosciusko-Morizet veut imposer, décider : c'est une dictature." Jean, deux fois condamné dans l'affaire des faux électeurs du 5e arrondissement (vous savez, les morts qui votent !), s'est pourvu en cassation, ce qui suspend sa peine, mais ne l'autorise pas à transformer son fief en monarchie de droit divin dans laquelle le fils succède au père. Par ailleurs, ses collaborateurs à l'hôtel de ville gardent le souvenir d'un mandat marqué par "l'exercice solitaire du pouvoir" et vantent son incontestable talent pour le clientélisme. La famille Tiberi ne sait rien faire d'autre que de la politique, elle transforme sa mairie de la place du Panthéon en "Fort Knox pour fils à papa". Est-ce une raison suffisante pour tirer sur tous ceux qui se promènent en bas de l'immeuble ?
Ma place sur la photo !
Suivent Marie-Claire Carrère-Gée et Géraldine Poirault-Gauvin, qui soudainement s'auto-investissent têtes de liste dans les 14 et 15e arrondissements. Là, l'histoire est plus classique. Elle se résume en cinq mots : ma place sur la photo. Lassées de jouer les seconds couteaux, elles rêvent de devenir calife à la place du calife. La première, épouse de Frédéric Thiriez, président de la Ligue de football professionnel, est élue dans son arrondissement depuis 2008. Lasse de traîner sur le banc des remplaçants, elle rêve d'une place de titulaire. Secrétaire générale de l'Élysée sous Jacques Chirac, elle est spécialiste des problèmes liés à la cohésion sociale et aux retraites. En plus de tarder à se faire un nom, elle n'a jamais livré de bataille électorale, ce qui dans un scrutin de proximité est un sérieux handicap. Quant à Géraldine Poirault-Gauvin, souvent présentée comme une féministe de droite, très en pointe sur les débats portant sur la modernisation des pratiques politiques, elle cumule actuellement les mandats de conseillère de Paris et de conseillère régionale d'Ile-de-France, preuve sans doute que le cumul des mandats n'est pas sa priorité.
Paris vaut bien une messe !
Le plus médiatique est Charles Beigbeder. Comme bien des hommes d'affaires qui ont réussi, il est titillé par le virus de la politique. Il ne faut pas l'en blâmer, l'Assemblée nationale gagnerait à compter plus de chefs d'entreprise que de fonctionnaires. Mais est-ce une raison pour piquer une crise de nerfs lorsqu'on vous propose une place inférieure, mais éligible (nous sommes dans le très "friqué" et bourgeois 8e arrondissement), au lieu de la deuxième... Tout cela, car il faut établir des listes d'union avec l'UDI et le MoDem. Cher Charles, Henri IV, votre célèbre devancier béarnais, avait trouvé le mot juste : "Paris vaut bien une messe !"

La fin de l'histoire est proche. Devant une telle cacophonie, l'habile et réfléchie campagne d'Anne Hidalgo ressemble à une promenade de santé. Bertrand Delanoë lui passe le relais sans barguigner, le Parti communiste s'est rangé sous sa bannière, les Verts et le Parti de gauche semblent en petite forme et les attaques sur le bilan du maire sortant - notamment sur l'explosion de la dette passée de 1,39 milliard d'euros en 2001 à 3,16 milliards en 2013 - deviennent inaudibles. La machine à perdre tourne à plein régime. Déjà en 2001, Jean Tiberi s'était opposé à Philippe Séguin et lui avait fait mordre la poussière. Douze ans plus tard, le même scénario menace de produire les mêmes effets. Les héros sont fatigués. Et les électeurs, n'en parlons pas... 

mercredi 25 décembre 2013






L'EQUIPE D'AVENIR 12ème PARIS 

VOUS SOUHAITE DE PASSER 

DE BONNES FETES 

ET UN JOYEUX NOEL 2013


.

dimanche 22 décembre 2013

LA MAUVAISE GESTION DES FINANCES PAR DELANOE EPINGLEE PAR UN RAPPORT

Valeurs Actuelles a révélé le contenu d’un rapport, remis à Nathalie Kosciusko‑Morizet, qui analyse les finances de la capitale de 2002 à 2012.



Ce rapport s’appuie sur des chiffres officiels, mais souvent dissimulés. Depuis l’arrivée de Bertrand Delanoë, l’endettement a quadruplé, les dépenses de fonctionnement ont augmenté de 60 %. Cette inflation est due à la forte augmentation du nombre de salariés. Avec 73.000 agents, la capitale parisienne dépasse de loin les effectifs du grand Londres. En conséquence, les impôts locaux ont presque doublé.
Les services municipaux sont-ils mieux assurés ? Le bilan de Delanoë sur le plan du logement, son « cheval de bataille » est piteux : le nombre de demandeurs de logement social a augmenté de 40000 en 10 ans.

Cette « bureaucratisation de Paris » s’est accompagnée d’une explosion des hauts salaires. Le maire de Paris a trente-six adjoints, presque autant que le nombre de ministres au gouvernement, dont le coût moyen serait de 500.000 € chacun.

Crédit photo : Bertrand Delanoë, via Flickr, (cc).
22/12/2013 – 13h15
PARIS 

(NOVOpress/Kiosque Courtois) 

samedi 21 décembre 2013

POUR PARIS, IL FAUT SOUTENIR NATHALIE !


LE BILLET DE JEANNE



Et maintenant, Beigbeder candidat sans passer par les primaires : un acte de putschiste ?

Sont-ils devenus fous tous ces prétentieux, bercés d'illusion et d'ambition mal placée ? Pensent-ils qu'il suffit d'une annonce pour exister et réussir dans leur projet d'un jour ? 



Dans la culture du court terme qui transcende notre société, c'est l'irresponsabilité et l'inconscience qui règnent pour satisfaire ces égos démesurés.

Le summum vient d'être atteint avec l'annonce de candidature dissidente de Charles Beigbeder à l'élection municipale dont le ridicule ne peut s'expliquer que par la réaction puérile qui la motive. 

Beigbeder n'aurait pas eu son jouet et nous fait une grosse colère. Il vient de jouer une dernière carte  dans un poker menteur et risque de quitter la table de jeu de manière précipitée. 

On s'attendait tout de même à un peu plus de finesse de sa part, d'autant que Nathalie Kosciuko-Morizet n'est en rien responsable du sort que certains conseillers de Paris lui ont réservé en écartant sa candidature dans le 8e arrondissement au profit de celle de Pierre Lellouche. C'est en effet NKM qui était visée et non Beigbeder.

La guerre interne à l'UMP n'a pas fini de laisser des traces mais une chose est sûre, c'est une histoire qui bientôt ne concernera plus Charles Beigbeder qui vient de se mettre tout seul à l'index. 

La vie politique a ses facéties mais elle a aussi ses règles et sa discipline. Dommage pour Charles Beigbeder qui vient de se suicider publiquement. Il méritait un meilleur sort !

En agissant de la sorte, c'est Nathalie Kosciuko-Morizet qu'il vient de nous rendre beaucoup plus sympathique et beaucoup plus méritante. Et honnêtement, dans ce prétendu bazar organisé, c'est bien la seule qui puisse sortir la tête haute et qu'il faut soutenir.

Jeanne K.

POUR PARIS, IL FAUT SOUTENIR NATHALIE !


LE BILLET DE JEANNE



Et maintenant, Beigbeder candidat sans passer par les primaires : un acte de putschiste ?

Sont-ils devenus fous tous ces prétentieux, bercés d'illusion et d'ambition mal placée ? Pensent-ils qu'il suffit d'une annonce pour exister et réussir dans leur projet d'un jour ? 



Dans la culture du court terme qui transcende notre société, c'est l'irresponsabilité et l'inconscience qui règnent pour satisfaire ces égos démesurés.

Le summum vient d'être atteint avec l'annonce de candidature dissidente de Charles Beigbeder à l'élection municipale dont le ridicule ne peut s'expliquer que par la réaction puérile qui la motive. 

Beigbeder n'aurait pas eu son jouet et nous fait une grosse colère. Il vient de jouer une dernière carte  dans un poker menteur et risque de quitter la table de jeu de manière précipitée. 

On s'attendait tout de même à un peu plus de finesse de sa part, d'autant que Nathalie Kosciuko-Morizet n'est en rien responsable du sort que certains conseillers de Paris lui ont réservé en écartant sa candidature dans le 8e arrondissement au profit de celle de Pierre Lellouche. C'est en effet NKM qui était visée et non Beigbeder.

La guerre interne à l'UMP n'a pas fini de laisser des traces mais une chose est sûre, c'est une histoire qui bientôt ne concernera plus Charles Beigbeder qui vient de se mettre tout seul à l'index. 

La vie politique a ses facéties mais elle a aussi ses règles et sa discipline. Dommage pour Charles Beigbeder qui vient de se suicider publiquement. Il méritait un meilleur sort !

En agissant de la sorte, c'est Nathalie Kosciuko-Morizet qu'il vient de nous rendre beaucoup plus sympathique et beaucoup plus méritante. Et honnêtement, dans ce prétendu bazar organisé, c'est bien la seule qui puisse sortir la tête haute et qu'il faut soutenir.

Jeanne K.

NATHALIE KOSCIUSKO MORIZET SE LIVRE AU PARISIEN

 « Ma famille traverse un grand malheur »

O.B. | Publié le 21 déc. 2013, 07h00


Comme si les ennuis de campagne ne suffisaient pas, Nathalie Kosciusko-Morizet doit affronter une autre épreuve : les graves problèmes de santé de son père, François Kosciusko-Morizet. A 73 ans, le maire (UMP) de Sèvres (Hauts-de-Seine) est hospitalisé depuis fin novembre à la suite d’une hémorragie cérébrale.




Obligée de suspendre par deux fois sa campagne « pour se rendre à son chevet », la candidate UMP à la mairie de Paris a toujours refusé de s’exprimer sur sa situation personnelle. Tout au plus un message général adressé le 2 décembre devant les militants de XVe, pour les remercier des « nombreux messages de soutien, souvent pudiques, reçus ces derniers jours ».

Son frère cadet est décédé tragiquement l’an passé


Cette fois, elle lève un peu le voile sur les raisons de cette pudeur : « C’est un grand malheur auquel ma famille fait face, tout comme beaucoup d’autres familles, nous confie-t-elle. Je reçois de nombreux témoignages qui me touchent tout particulièrement en cette période de fêtes. Comme toutes les vraies douleurs, celle-ci est personnelle et intime, poursuit-elle en pesant chaque mot, sans rien dire du drame qu’elle avait vécu en juin 2012, avec le décès tragique de son jeune frère. J’ai éprouvé le besoin d’être totalement auprès des miens quelques jours. Ça fait mal, ça vous change aussi, cela ne laisse pas indemne, mais je ne veux pas en dire plus. On m’a appris à serrer les dents quand c’est dur et ne pas pleurer en public. Je pleure comme tout le monde, mais en privé. »

mercredi 18 décembre 2013

Bernadette Chirac donne une leçon de campagne à NKM
 AFP 17 décembre 2013 à 19:02


Bernadette Chirac en campagne avec la candidate UMP pour les municipales
 à ParisNathalie Kosciusko-Morizet le 17 novembre. (Photo Thomas Samson. AFP)



La conseillère générale de Corrèze, grande habituée des campagnes politiques, a de nouveau apporté son soutien à Nathalie Kosciusko-Morizet dans la course à la mairie de Paris.







Bernadette Chirac a donné mardi une leçon de campagne électorale en apportant son soutien à la candidate UMP à Paris Nathalie Kosciusko-Morizet, puisant dans ses souvenirs de conquête au côté de son mari mais aussi de Xavière Tiberi.
«On gagne une campagne, en marchant, en courant, en tirant des sonnettes, en entrant chez des commerçants», a lancé Bernadette Chirac, vétérante des campagnes électorales, et d’abord de celles de son époux, premier maire du Paris moderne en 1977.
Tout juste arrivée d’une visite sur le thème de la santé avec Nathalie Kosciusko-Morizet aux personnels de l’hôpital Armand Trousseau, dans le XIIe arrondissement, Bernadette Chirac a été assaillie par les journalistes de questions sur les chances de la candidate UMP lors d’une conférence de presse dans la petite permanence de la candidate de l’arrondissement, Valérie Montandon.

Convaincue que Kosciusko-Morizet va gagner, Bernadette Chirac lui a donné du «madame le maire» en introduction. Y a-t-il du Chirac en NKM ? «Oui, a-t-elle répondu, Nathalie est une fille très sérieuse, rien n’est laissé au hasard, elle a une excellente mémoire et elle est sympathique aux habitants.»

lundi 16 décembre 2013

LE SUBLIME HERITAGE DE DELANOE A HIDALGO



Bertrand Delanoë a donné ce week end une longue interview au Parisien pour vanter son bilan et appuyer la candidature de Madame Hidalgo à sa succession.




C’est un merveilleux plaidoyer pro domo que Bertrand Delanoë a exposé aux journalistes reçus dans son bureau de l’hôtel de ville. Pas une critique, pas un regret, pas une hésitation, son mandat c’était 13 ans de bonheur. 

Pour lui peut-être mais pas pour les parisiens !

Delanoë c’est la perfection à l’état pur. C'est pourquoi son égo ne devrait pas souffrir des qualités du successeur qu’il a désigné. Ce qui justifie qu'il lui apporte son soutien tout au long de l’interview. A l’entendre, Madame Hidalgo c’est son double. Son degré d’autosatisfaction a ainsi atteint son summum. 

Reprenons tous les thèmes évoqués : la pollution, les rythmes scolaires, la fiscalité, le PSG et la candidature aux JO, le logement et l’ouverture dominicale des magasins, la campagne municipale.

La pollution, c’est pas lui, c’est le diesel et le diesel c’est NKM. Le raccourci est simple, direct et implacable.  Il n’en est pourtant pas moins ubuesque et ridicule. 

La politique des socialistes et des écologistes est un réel fiasco. A la tête de la Région et de la Ville de Paris, ils n’ont pas su diminuer la pollution dans la capitale bien au contraire. Leur flotte automobile ainsi que celle de la RATP équipée en diesel démontre bien leur duplicité.

La réforme des rythmes scolaires dans laquelle Delanoë s’est engagé  sans réfléchir pour soutenir son camarade Peillon, ministre de l’éducation, est un succès. C’est manifestement un déni de réalité, la mobilisation des enseignants, des parents et maintenant des animateurs ne suffit pas à ébranler sa conviction. Son impréparation et son engagement précipité n’ont pourtant pas résisté à l’épreuve des faits. Là encore le discours  de Delanoë est en décalage avec la réalité.

La fiscalité à Paris a augmenté et le maire n’y est encore pour rien mais mieux encore, il minimise  l’impact de l’augmentation de la modification des tranches d’impôts sur le revenu  par le gouvernement socialiste en envisageant des aides pour ceux qui devenus imposables ont perdu de nombreuses aides sociales.  Les intéressés apprécieront.

Le PSG et la candidature au JO sont pour Delanoë deux succès. Un véritable club international de football est né grâce au Quatar, c’est le plus bel exemple du foot business et le pitoyable échec de la candidature  de Paris aux derniers jeux Olympiques est oublié par une nouvelle candidature pour 2024. La communication du maire est vraiment formidable !

Le logement et l’ouverture dominicale des magasins sont quant à eux deux nouveaux exemples d’échec de la politique municipale. Les classes moyennes sont incitées à quitter Paris et la population parisienne va profondément se modifier.   Avec 20 % de commerces ouverts le dimanche, Delanoë se satisfait de la situation et refuse de dynamiser l’économie locale en créant des emplois. 

La campagne municipale enfin est un exemple d’autosatisfaction pour tout ce qu’il a fait. Sa dauphine Hidalgo est quasiment élue mais pourtant, sans doute en fin politique, Delanoë a des doutes et doit peut-être  à contre coeur lui apporter son soutien alors qu’il envisageait de « profiter de la vie ». 

Cette simple observation suffit à démontrer qu’il a encore une once de réalisme.


Jeanne K.

dimanche 15 décembre 2013

PARIS ET LES DISSIDENCES D'EGO, QUERELLES DE PERSONNES ET NON D'IDEES


Site Le Parisien 14 décembre 2013

Trois jours après que le bureau politique de l'UMP a suspendu les dissidents à Paris en vue de leur exclusion, Nathalie Kosciusko-Morizet dit regretter ces divisions à droite.Au micro de France culture,  elle déplore ce samedi «des dissidences, pas de fond, mais d'ego.».



Elle explique comprendre «qu'ici ou là cela fasse grincer, je trouve ça normal. J'ai souhaité le renouvellement, le rassemblement. J'ai proposé que ça se fasse dans le cadre d'une primaire ouverte, je n'ai pas caché que c'était mon projet : dans un certain nombre d'arrondissements, il fallait renouveler. Mais ma responsabilité, c'est que je ne déçoive pas ceux qui m'ont choisie pour que ça bouge.» 

Ses propos sont plus acerbes quand elle évoque les cas particuliers. Elle règle notamment ses comptes avec Géraldine Poirault-Gauvin, qui a monté sa propre liste dans le XVe  contre Philippe Goujon, le candidat désigné par l'UMP. Cette dernière avait violemment critiqué NKM après son interview dans «Elle» où elle avait parlé de ses «moments de grâce» dans le métro.  «Je ne suis pas celle qui va faire perdre Nathalie Kosciuscko-Morizet, elle est suffisamment grande pour perdre toute seule. Quand on dit dans une interview qu'on a des instants de grâce dans le métro, je suis désolé de le dire, on n'est pas digne de porter un message pour les Parisiens», avait taclé la candidate de droite dans le XVe. 

La réplique de NKM est à la hauteur de l'attaque. «C'est navrant de voir des membres d'une famille politique reprendre les arguments d''en face pour des problèmes de places (sur les listes). La personne voulait être sur la liste de Goujon. Ils ont un désaccord entre eux, elle n'y est pas. Ce sont des dissidences, pas de fond, mais d'ego.»


A cette occasion, la candidate UMP assure qu'elle ne regrettait pas ses propos sur le métro. Sur France Culture, elle a persisté et signé. «Je vous confirme que j'aime le métro, j'ai toujours aimé le métro, j'ai toujours trouvé que c'était un lieu qui avait son charme à lui . Je dis les choses comme je le sens. J’aime le métro, je suis née dans le XVe, quand j’étais gosse j’aimais ça.» 

ROBERT HUE, CANDIDAT DISSIDENT DANS LE 14e ARRONDISSEMENT CONTRE LA CANDIDATE D'HIDALGO

Le Parisien du 15 décembre 2013















Robert Hue menace. L'ancien secrétaire national du Parti communiste français, fondateur du Mouvement unitaire et progressiste (MUP), prévient qu'il présentera une liste dissidente dans le XIVe arrondissement de Paris si son parti n'obtient pas des places sur la liste de la candidate socialiste Carine Petit.

«Il est très probable que je conduise une liste de rassemblement du MUP à Paris dans le XIVème arrondissement, où j'habite, si le Mouvement Progressiste n'était pas représenté dans l'équipe d'Anne Hidalgo que j'ai soutenue dès le premier jour», écrit samedi sur son compte Facebook l'ancien secrétaire national du PCF.


Si sa liste venait à voir le jour, la gauche serait profondément divisée dans cette arrondissement. Carine Petit doit déjà affronter Célia Blauel (EELV) et Leila Chaibi (FDG) pour prendre la succession de Pascal Cherki (PS).

NKM NE SOUHAITE PAS AUGMENTER LES IMPOTS ... Y COMPRIS POUR LES PV AU STATIONNEMENT

Le Parisien du 15 décembre 2013

Les candidates à la mairie de Paris du PS, Anne Hidalgo, et de l'UMP, Nathalie Kosciusko-Morizet, se sont opposées samedi sur le montant des PV dans la capitale, la première se disant favorable à l'augmenter, la seconde à son maintien.

L'Assemblée nationale a voté jeudi la dépénalisation des PV de stationnement, une mesure qui pourrait permettre aux maires de fixer eux-mêmes le montant des amendes.

Anne Hidalgo a jugé que le vote de l'Assemblée était "une très très bonne nouvelle qu'on réclamait depuis longtemps", interrogée sur France 3 Paris-Île de France-Centre.

"On va travailler effectivement sur cette nouvelle donne, moi je suis pour augmenter (le prix des amendes de stationnement), on verra à quel niveau on le fixe", a-t-elle indiqué.

Sa rivale Nathalie Kosciusko-Morizet, invitée de France Culture, a elle balayé l'idée d'une augmentation, assurant: "Avec moi, les impôts et taxes n'augmenteront pas".


jeudi 12 décembre 2013

HIDALGO SUR FRANCE INFO REECRIT L'HISTOIRE MUNICIPALE !



8 h 15 : France Info, Madame Hidalgo est invitée pour une interview portant principalement sur la pollution à Paris. 



Alors qu'une grande partie de la population ressent les effets néfastes d'un seuil de  pollution ayant atteint sa côte d'alerte, la réponse fuse : c'est pas nous, c'est le gouvernement précédent  qui est le responsable, c'est NKM qui a soutenu le diesel et suit toute une litanie de mensonges pour écarter sa responsabilité.

Le journaliste, lui fait remarquer qu'elle dirige la ville de Paris depuis 12 ans et que le résultat n'est pas probant, que la RATP commande des bus diesel... C'est toujours pas elle la responsable. 

Comment font les franciliens pour se déplacer sans voiture un jour de grève ? C'est pas elle qui critiquera la grève des cheminots... Mais comment font-ils ? Pas de réponse.

A l'entendre la ville a tout fait depuis 12 ans : réduction de la circulation, tramway, vélos, autolib, etc.  Mais tous ses efforts ont été annulés par les autres et naturellement la droite.

Elle a sans doute oublié que les centaines de kilomètres de bouchons quotidiens à Paris, sur le périphérique  et en proche banlieue sont de sa faute ? Que les bouchons intra muros à minuit et que la concentration de la pollution automobile dans Paris sont de sa responsabilité,  etc.

Cerise sur le gâteau : elle a introduit le tramway à Paris alors que la droite était contre en 2001 ! 

On croit rêver, a-t-elle à ce point perdu la mémoire et la raison pour oublier le projet engagé par la Mairie de Paris avec le maire Jean Tibéri et sa réalisation quelques mois après la prise de pouvoir par les socialistes. C'est magique, la fée Hidalgo a claqué des doigts et a réécrit l'histoire municipale.

Mentez, mentez beaucoup Madame Hidalgo, il en restera toujours quelque chose.

Demain, elle va peut être nous annoncer que c'est elle qui a créé les pistes cyclables à Paris. Qui sait ?

Courage Madame Hidalgo, responsable de rien... sauf de ce qui est apprécié par les parisiens !

C'est sans doute l'expression du sens qu'elle entend donner au courage politique.

mercredi 11 décembre 2013

PROGRAMME D’HIDALGO : DE SHAMELESS (*) A "OSE-LESS " !


                                                                   
 LE BILLET DE JEANNE


Le programme de mandature présenté par Anne Hidalgo est assez original dans la mesure où il ne s’inscrit pas totalement dans la continuité de la gestion de Bertrand Delanoë et se révèle même parfois assez critique.


Alors, une question se pose : où étiez vous Madame la Première adjointe depuis 2001? Peut-être en voyage ? Vous aurez cependant du mal à faire croire que vous n’étiez pas aux commandes et responsable de la politique menée notamment dans le domaine de l’urbanisme où vous avez particulièrement brillé par vos erreurs de choix et de calculs financiers dont les parisiens devront supporter la charge.

Soucieuse de ne pas pâtir de la mauvaise image du gouvernement Ayrault et de la politique de François Hollande, vous souhaitez mettre en oeuvre une stratégie d’ouverture qui prend ses distances avec le parti socialiste. Sans mémoire, sans remord ni regret. C’est « Shameless » ! 

Bertrand Delanoë et les militants de gauche apprécieront.

Votre  programme de mandature est proposé aux  parisiens.  Il est estimé à 7,5 milliards sur 6 ans dont 2,5 milliards uniquement pour le logement. Il est vrai que vous proposez d’en construire 10.000 par an quand vous n’avez pas été capable de le faire en 13 années à la tête de Paris alors que tous les professionnels de l’immobilier sont d’accord pour considérer  votre proposition irréaliste. 

Pire que tout, vous prétendez engager ces dépenses sans augmenter les impôts et en maintenant la hausse des dépenses au niveau de l’inflation, soit pour le moment entre 0,5 et 1 %. Mais comment allez vous faire Madame Hidalgo ?

Rappelons quelques chiffres délivrés par l'Institut Montaigne. 

Depuis 2002, les dépenses de fonctionnement ont augmenté de 33 % avec des investissements en très forte hausse de 2003 à 2007 dans le logement et le transport.

Les impôts quant à eux ont augmenté de 24 % entre 2008 et 2012 et les impôts locaux de 31% passant de 1,6 milliards en 2008 à 2,1 milliards en 2012.

Enfin, la dette de de la Ville de Paris  a atteint 3,3 milliards d’euros soit une croissance de 40 % de 2008 à 2012 et représente 46 % du budget de fonctionnement de la Ville de Paris (7,2 milliards). Un exploit en somme ! 

Cette dette serait remboursable en 4 ans et 4 mois à condition de ne rien investir et d’y affecter la totalité de la capacité d’autofinancement… Ce qui est naturellement purement théorique et totalement  impossible à réaliser compte tenu des dépenses contraintes que vous avez engagées !

Mais comment allez vous faire Madame Hidalgo, votre programme est baptisé : « OSE » ! 

En réalité, vous êtes pieds et poings liés et n’avez aucune marge de manoeuvre financière dans le cadre que vous avez défini. Votre projet est vraiment un combat contre les évidences.

En fait, j’ai envie de vous adresser un grand « bravo » Madame Hidalgo car avec votre programme vous dodelinez entre  « Shameless » et « Oseless » (**) !  

Jeanne K.

(*)   Shameless : sans honte

(**)  Oseless que l’on pourrait traduire par « oser sans moyen »

VALERIE MANTANDON, FUTURE MAIRE DU 12, VIENT D' OUVRIR SA PERMANENCE !



Valérie Mantandon, Conseillère de Paris, Porte parole de NKM et candidate de la liste UMP-CENTRISTE dans le 12e arrondissement de Paris a ouvert hier soir sa permanence au 125 rue de Reuilly (métro Daumesnil) devant un public de plus de cinquante personnes.



Après avoir dressé un bilan peu élogieux de la gestion municipale par l'équipe sortante, elle a ouvert sa campagne sur une nécessaire alternance afin de redonner espoir aux habitants du 12e arrondissement pour sortir de la morosité dans laquelle ils ont sombré après 13 années de gestion socialiste.

Ce fut l'occasion de présenter son équipe et de remercier tous ceux qui la soutiennent dans ce projet à commencer par Patrick Mathieu, délégué UMP de la 8è circonscription de Paris et de NKM pour cette campagne municipale. Parmi les personnalités présentes, on aura remarqué Jean François Legaret, Maire du 1er arrondissement de Paris et Franck Margain, conseiller régional d'Ile-de-France. 

C'est un fort élan de soutien et d'enthousiasme qui s'est exprimé. Après avoir ouvert le pot de l'amitié, Valérie Mantandon s'est longuement entretenue avec les nombreuses personnes  présentes dans la rue qui n'avaient pas pu accéder à sa permanence ajoutant que si elle avait su, elle aurait loué des locaux nettement plus grands.

Elles y recevra tous ceux qui souhaitent la rencontrer ou venir l'aider dans sa campagne électorale pour la mairie du 12.


vendredi 6 décembre 2013

DOUZIEME ARRONDISSEMENT, LE GRAND MENAGE : "AVE HIDALGO, MORITURI TE SALUTANT ! (*)

LE BILLET DE JEANNE


Ils étaient 30 élus en 2007, ils ne sont plus que 11 aujourd'hui sur l’ensemble de l’équipe proposée par Anne Hidalgo pour les prochaines municipales dans le 12e arrondissement. 

Mais où sont les 19 autres ? Mystère ! 

C’est le grand ménage, la candidate socialiste à la mairie de Paris a pratiquement éliminé toute l’équipe sortante qui soutenait Michèle Blumenthal. A commencer par cette dernière.

Michèle Blumenthal avait l’intention de se présenter à un troisième mandat. Hidalgo ne l’a pas entendu de la sorte et a accepté un deal avec elle. Si elle abandonnait la première place, elle serait sur la liste en troisième position.

Quelle surprise lorsque cette liste fut publiée. Le  nom de Blumenthal n’y figurait plus, ainsi d'ailleurs que pratiquement toute son équipe.

Avait-elle à ce point démérité ? Non bien sûr,  mais la soif de conquête d’Hidalgo n’a pas de limite. 

Arrivant en terrain conquis (non par elle, au demeurant), elle entend placer ses équipes et tant pis pour les autres, quels que soient leurs mérites ou leurs compétences. : exit Blumenthal, exit Christian Sautter, exit Jean-Pierre Guis, exit  Raphael Greck et 15 autres élus de l’équipe sortante, trop proches de Blumenthal ou de Delanoë. 

C’est le sort que leur a réservé Hidalgo qui tel un Tyran élimine tous ceux qui ne lui sont pas affidés pour pouvoir accéder au trône. On n’ose imaginer comment elle se comportera à la tête de Paris si par malheur elle y arrivait !

Pour l’instant, c’est plus que la fin d’une époque, c’est la fin d’une équipe qui s’est investie et a oeuvré pendant des années au service des habitants du 12e. C’est un grand coup de balai pour ceux qui avaient su gagner à deux reprises le coeur d’une majorité de concitoyens. 

Sans gloire, ni tambour, ni trompette, ils doivent s’effacer et laisser leur place à d’illustres inconnus qui ont juré fidélité à Hidalgo. C'est ainsi qu'ils sont remerciés.

En agissant de la sorte avec une méthode d’élimination digne des procès staliniens, les nouveaux venus ne devraient jamais oublier le serment des gladiateurs entrant dans l’arène : « Ave Hidalgo, morituri te salutant »! .


Jeanne K.

LES FORCES EN PRESENCE A LA CONQUÊTE DU 12e



Maire sortant :

Michèle Blumenthal (PS)


Candidats déclarés :


Valérie Mantandon (UMP-ALTERNATIVE)


Catherine Barati-Elbaz (PS)

Alexis Corbière (Parti de Gauche)
Christophe Najdovski (Europe écologie les verts)


TOUS ENSEMBLE : QUE LA CAMPAGNE COMMENCE !

Municipales à Paris : accord entre l'UMP et le centre

Les trois partis conduiront des listes de rassemblement dès le premier tour.
Publié le 5 décembre 2013
 
L'union fait la force, dit le proverbe. Un accord a été conclu ce jeudi entre l'UMP et le centre (UDI et Modem) pour des listes de rassemblement dès le premier tour aux élections municipales à Paris, en mars 2014. C'est ce qu'a indiqué un communiqué commun des candidats des trois partis, dont Nathalie Kosciusko-Morizet (UMP).
Le texte - qui ne mentionne aucun chiffre sur la répartition des sièges au Conseil de Paris - vante les "convergences profondes" des trois candidats "sur des sujets majeurs" : "le logement intermédiaire pour les classes moyennes, les familles, les jeunes, l'excellence environnementale et sociale, garante de santé, et de qualité de vie, la vitalité économique de Paris".
D'après Jean-Louis Borloo, président de l'UDI, l'accord garantit aux centristes 30% des places éligibles au Conseil de Paris, soit une vingtaine si la municipalité reste à gauche, plus en cas d'alternance.

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jeudi 5 décembre 2013

LA PETITE ENFANCE ENCORE EN GREVE

Le Parisien du 5 décembre 2013

DES ADJOINTS DE LA MAIRIE DE PARIS OCCUPENT DES LOGEMENTS SOCIAUX DE LA VILLE



Cinq Adjoints de Bertrand Delanoë sont aujourd'hui sur la sellette pour habiter actuellement dans un logement social. 

C'est l'image d'intégrité et de transparence du maire qui en prend un coup !



Les critiques, les invectives et la communication de Bertrand Delanoë et d'Anne Hidalgo n'auront pas suffi à cacher plus longtemps la vérité. Cinq adjoints, et pas des moindres, profitent  du parc immobilier de la Ville de Paris et auront du mal à justifier du caractère social de leur occupation vu le montant de leurs indemnités. C'est proprement scandaleux !

D'après Le Parisien du 5 décembre, sont concernés : 


Liliane CAPELLE (PS), chargée des seniors et du lien inter générationnel

Pierre MANSAT (PC), chargé de Paris Métrépole et des relations avec les collectivités territoriales d'Ile-de-France

Didier GUILLOT (PS), chargé de la vie étudiante

Claudine BOUYGUES (PS), chargée des droits de l'homme et de la lutte contre les discriminations.

Jean VUILLERMOZ (PC), chargé du sport.

On aura effectivement du mal à croire qu'Anne Hidalgo ait découvert  cette réalité en ouvrant son journal ce matin. Cinq adjoints à la tête de Paris sont concernés mais combien d'autres élus dans les mairies d'arrondissement ? 

Cette situation témoigne sans doute de nombreux petits arrangements entre amis qui ont mis la main sur l'administration parisienne pour en tirer avantage.

Rappelons que de son coté Nathalie Kosciusko-Morizet a exigé qu'aucun conseiller de Paris ne devra occuper un logement social après son élection. C'est audacieux et courageux. 

D'ores et déjà, aucune de ses têtes de liste n'occupe un logement social puisque les rares cas concernés ont déjà donné congé.

Encore une fois, NKM, candidate à la mairie de Paris, tient ses promesses !