dimanche 30 juin 2013

PARIS DOIT DEVENIR UN PARADIS !


Dimanche 30 juin, Nathalie Kosciusko-Morizet a rassemblé tous ceux qui l'ont soutenu à l'occasion de la Primaire pour les remercier et engager la prochaine étape de sa campagne avant les vacances d'été. "Il se passe quelque chose" a-t-elle dit et toutes ses propositions sont successivement reprise par la mairie de Paris... Tant mieux !

En reprenant la Bastille, ce lieu où a commencé la conquête des libertés, NKM a marqué un point sous un soleil radieux et démontré que Paris pouvait être repris aux socialistes.

Comme disait Jules Renard : "Avec deux lettres de plus, Paris devient Paradis" ! Ce sont ces deux lettres qu'elle veut apporter avec sa campagne.

BERCY S'ATTAQUE A LA HACHE 

AUX FONCTIONNAIRES… DE LA DEFENSE !


(Le Parisien du 30 juin 2013)




BERCY taille à la hache dans les effectifs de la fonction publique pour s'approcher d'un niveau de déficit que la France aura beaucoup de difficultés à atteindre en 2013 comme en 2014 et répondre ainsi aux exigences de réductions budgétaires (moins 14 mds d'économies).







Petite hache toutefois car tous les ministères ne sont pas traités de façon équitable et on peut s'inquiéter du sort qui est réservé au ministère de la défense où près de 8 000 emplois seront supprimés quand l'Education nationale augmentera ses effectifs de près de 9 000 emplois !



Le Mammouth n'en finit pas de grossir et le coeur électoral de la gauche sera préservé pour de nombreuses années. 

En revanche, nos armées toujours cajolées et glorifiées se voient littéralement amputées à quelques jours du 14 juillet.  A continuer comme cela, ce sont des cohortes d'instituteurs  qui  défileront   sur les Champs Elysées à la place de nos valeureux corps d'armées. 

C'est un choix de société du gouvernement socialiste mais espérons que la France n'ait pas à le regretter face aux risques qui pèsent sur la sécurité de notre pays et de ses ressortissants à l'étranger. L'opération Serval se poursuivra sans doute avec nos enseignants !

La Défense est un réservoir d'emplois pour Bercy mais il n'est pas inépuisable et il sera bien difficile de rattraper le temps perdu quand la nécessité l'imposera car n'en déplaise à Monsieur Hollande, le monde n'est pas peuplé de bisounours et les menaces seront proportionnelles à notre capacité à les prévenir et à y répondre. Souhaitons que les hédonistes qui nous gouvernent n'aient pas à le regretter.

J.K.

samedi 29 juin 2013


CINEMA 

12e arrondissement

FESTIVAL DU FILM MERVEILLEUX ET IMAGINAIRE


Le festival du Film merveilleux et imaginaire ouvre sa 4e édition au Théâtre Douze avec une trentaine de courts-métrages français et étrangers sur les thèmes de l'imagination, de la magie et du rêve. Venez y rencontrer les producteurs et réalisateurs jusqu'a dimanche. Projection à 20 h.
Théâtre Douze, 6 avenue Maurice Gravelle. www.festival-film-merveilleux.com

5e arrondissement 

FESTIVAL DES CINEMAS ARABES 

L'Institut du Monde Arabe a relancé la programmation cinéma arrêtée en 2008 avec le Festival des cinémas arabes. Celui-ci a ouvert hier soir avec un film émouvant et tragique sur la révolution arabe en Egypte, "Winter of discontent" d'Ibrahim El Batout avec des acteurs et participants au soulèvement de la Place Tahir. Une actualité malheureusement toujours bien vivante.
Du 28 au 3 juillet 2013.
IMA, 1 rue des Fossés Saint Bernard.
www.imarabe.org


DEMAIN, UN PREMIER RASSEMBLEMENT DANS LE XIIe




Nathalie Kosciuko-Morizet rassemble dimanche à 18h30 à la Bastille, au Port de l'Arsenal un millier de correspondants de sa campagne dans les quartiers parisiens et de sympathisants pour l'apéritif. Elle devrait indiquer d'ici une quinzaine de jours l'arrondissement dans lequel elle se présente. Pour sa candidature, NKM devrait privilégier un grand arrondissement, le XIIe ou le XIV.

jeudi 27 juin 2013

HEUREUX COMME UN MOTARD A PARIS !






Et oui la circulation est devenue tellement fluide à Paris que pour ce déplacer, nombreux sont ceux qui ont adopté un deux roues et mieux encore, un scooter, nouveau véhicule citadin  tendance pour une plus grande liberté au coeur de la Capitale.





Chers Motards, la Mairie de Paris est soucieuse de votre bonheur et est aux petits soins avec vous. Pensez donc !



150 000 deux roues rentrent à Paris tous les matins et vous avez 26 000 places de parking pour vous accueillir. Alors bonne chance pour vous arrêter au plus près de votre destination, à moins que vous ne continuiez à rouler en vain.



Mais rassurez vous des consignes ont été données, le Préfet de Police a demandé que l'on verbalise "avec discernement" les infractions au stationnement. 

Un terme que la Police utilise communément dans sa communication et qui concrètement se solde par une augmentation des procès verbaux de 26 % entre 2010 et 2011 alors que le passage au feu rouge, autrement plus sérieux et dangereux pour tous, piétons comme conducteurs, voit le nombre de PV baisser sur la même période de 4 %. Chercher l'erreur !



La circulation est vraiment un sujet d'actualité à Paris. Alors que l'on empêche les voitures de circuler et que  l'on incite leurs passagers à la marche, le nombre de deux roues a doublé en 20 ans et les trottoirs sont devenus un nouveau champ de bataille, un territoire difficile à partager ou s'opposent tous leurs utilisateurs, piétons,conducteurs et motards. Au point que quelques irresponsables aient décidé de régler ce problème avec une boîte d'allumettes.



Il va vraiment falloir régler cette équation et considérer tous ceux qui se déplacent à Paris comme des usagers d'un espace public auxquels la mairie devra apporter des solutions concrètes... au lieu de courir après les problèmes qu'elle a elle même générés
J. K.

MAIS QUEL ARRONDISSEMENT POUR NATHALIE ?

Les choses se précisent avec les Confidentiels du Figaro aujourd'hui 27 juin 2013




mercredi 26 juin 2013


ARTICLE D'ANNE-LAETITIA BERAUD PARU LE 26 JUIN DANS 20 MINUTES
POLITIQUE - En attendant la décision de NKM, les prétendants à la tête de liste UMP dans le 12e arrondissement de Paris s'échauffent...
Charles Beigbeder, le 28 mai 2013 à Paris. MEIGNEUX/SIPA

Remue-ménage dans le 12e arrondissement de Paris en vue des élections municipales de 2014. Dans ce très stratégique arrondissement de «reconquête» pour la droite, les prétendants sont nombreux à vouloir ravir la place à la maire socialiste Michele Blumenthal.


L’arrondissement ressemble au rocher de Sisyphe pour la droite, qui a vu depuis 2007 tous ses candidats parachutés échouer: le sémillant avocat Arno Klarsfeld aux législatives de 2007, le tandem Christine Lagarde-Jean-Marie Cavada aux municipales de 2008, avant le cuisant échec de Charles Beigbeder aux législatives de 2012.
«NKM n’a pas le positionnement politique le plus indiqué pour le 12e»
La chef de file UMP Nathalie Kosciuzko-Morizet doit décider «avant le 14 juillet» si elle se présentera dans cet arrondissement ou non. Une candidature, estime Charles Beigbeder, qui «n’est pas la plus indiquée pour cet arrondissement, de par son positionnement politique». «La légitimité, c’est moi qui l’incarne pour mener au rassemblement. Je me suis présenté aux dernières législatives, les gens me connaissent», souligne l’homme d’affaires, qui s’appuie sur sa fidèle Valérie Montandon, conseillère du 12e arrondissement. Charles Beigbeder accueillera néanmoins «à bras ouverts» NKM si elle décide de s’y présenter, revendiquant la deuxième place sur sa liste.
Une «légitimité» pas facile à avaler pour Franck Margain, conseiller régional UMP d’Ile-de-France. «Charles Beigbeder est quelqu’un d’honorable, mais il n’a pas de légitimité. Il n’habite pas l’arrondissement, a eu un score plus que modeste aux dernières législatives, et son profil d’ultra-libéral convient mieux au 16e arrondissement qu’à notre 12e», explique-t-il.
Franck Margain estime qu’il est complémentaire de NKM
Ex-candidat face à NKM durant la primaire parisienne UMP, Franck Margain souhaite ardemment que sa chef de file choisisse son arrondissement: «Qu’elle prenne la tête de liste du 12e! Elle vise la Mairie de Paris, pas celle d’arrondissement», glisse celui qui souhaite «la deuxième place sur la liste, pas la troisième». Une alliance fructueuse, explique le président délégué du Parti démocrate-chrétien, car «nos positionnements politiques sont complémentaires, notamment sur l’électorat Manif pour tous, que NKM a récemment troublé» [la députée s’étant abstenue sur la loi autorisant le mariage homosexuel]».
Mais ce proche de Christine Boutin n’est pas le seul à briguer la tête de liste dans le 12e. Alexandre Bouchy, conseiller de quartier UMP, en appelle à une «candidature de terrain». S’il est méconnu en politique, cet habitant «depuis vingt-cinq ans» du 12e croit en sa candidature «de droite modérée et filloniste» pour gagner l’arrondissement. «Par rapport aux candidatures libérale de Charles Beigbeder, conservatrice de Franck Margain, je suis représentatif de la population de mon arrondissement», résume-t-il.
«Avec la droite parisienne, c’est simple, on les met tous ensemble dans une pièce et les chaises volent»
Une candidature de terrain qui pourrait le rapprocher de celle de Patrick Mathieu, délégué de la 8e circonscription UMP de Paris et habitant du 12e «depuis 1994». «Je suis élu à l’UMP depuis 1998. Après avoir tant vu de parachutages et d’échecs, aujourd’hui, c’est mon moment», estime-t-il. Un moment qui se conjuguera dans tous les cas sans Charles Beigbeder, que Patrick Mathieu abhorre. «Charles Beigbeder a assisté à une réunion avec des FN, puis à un colloque organisé par un député frontiste. Pour moi qui suis filloniste, c’est un positionnement inadmissible», tranche Patrick Mathieu 
«Avec la droite parisienne, c’est simple, on les met tous ensemble dans une pièce et les chaises volent, analyse un membre de la direction de l’UMP. Mais leur envie de gagner est plus forte que leurs détestations. Il y aura donc des accords pour à apprendre à vivre ensemble, temporairement.» 


LE  BILLET  DE  JEANNE


ANNE HIDALGO, ETERNELLE PREMIERE ADJOINTE



Anne HIDALGO, candidate à la mairie de Paris, éternelle première adjointe de Bertrand Delanoë, treize années durant, est en train de concocter un programme pour la Capitale qui a peu de chance de donner une nouvelle ambition à notre ville : «je veux faire de Paris une ville sensible» nous dit-elle !

On reste sans voix face à une telle proposition, c’est vraiment osé ! D’ailleurs, son arme de guerre pour l’élection municipale ne s’appelle-t-elle pas «Oser Paris» ? Hidalgo va nous proposer,  je le sens, un programme «révolutionnaire» !

Elle veut créer des maisons de santé pour désengorger les services d’urgence des hôpitaux. On croit rêver. Jean Marie Leguen spécialiste de la santé, lui même un temps candidat à la candidature, appréciera. Treize ans à la ville de Paris pour relancer ce qui a été un coûteux échec avec les centres médicosociaux. 

Alourdir les finances de la ville pour une idée certes louable à l’image d’une société du 19è siècle où la paupérisation et l’absence d’un système de santé les rendaient nécessaires, pourquoi pas ! Ce n’est heureusement plus le cas aujourd’hui.

Elle nous propose pourtant une formidable régression vers le passé. Faut-il  le souligner, c’est surtout un aveu d’échec. L’évolution de la qualité de vie à Paris qui après deux mandats aurait dû s’améliorer s’est au contraire détériorée. C’est sans doute la pauvreté et le socialisme municipal qu’elle entend promouvoir.

Autre proposition, des centres intergénérationnels dans chaque quartier où «l’on peut lire, consulter la presse et se connecter à internet». Quelle ambition ! Mais où diable vivez vous Anne Hidalgo ? Cela s’appelle une bibliothèque, un centre d’animation, que sais-je encore, et cela existe depuis bien longtemps. 

Mieux encore,  elle souhaite pour rapprocher ces générations, qui n’ont rien demandé, ouvrir les écoles aux parisiens. Les parents d’élèves apprécieront alors qu’elle a tenu avec Bertrand Delanoë à appliquer immédiatement la réforme scolaire de Vincent Peillon.

Le programme se révèle encore plus démagogique avec une consultation chaque année des parisiens sur le budget de la ville ? Sa complexité et s rigueur en seront très certainement éliminés comme par magie. A moins que ce ne soit pour augmenter de façon drastique le montant des impôts payés par les plus riches et diviser les parisiens entre-eux ? 

C’est malheureusement une arme à double tranchant car elle devra expliquer où se sont évaporés les millions d’euros que rapportent justement les impôts chaque année, notamment la taxe sur les  mutations immobilières qui a dépassé le milliard d’euros annuel et qui a sauvé plusieurs fois l'équilibre budgétaire municipal.

Enfin, elle désire créer des lieux d’expression citoyenne où l’on pourra s’exprimer librement et déclamer ses discours dans des espaces publics. A l’heure de l’explosion d’internet, c’est sans doute le meilleur moyen de communiquer entre nous.

Osez Paris Madame Hidalgo ! Pour le moment le fruit de vos réflexions est bien maigre et on ne peut que vous inviter à revoir votre copie... A moins que d’autres s’en chargent ? 

Ce n’est pas si facile d’être primus inter pares à l’ombre d’un grand chêne !

J. K.

lundi 24 juin 2013



LE 12e ARRONDISSEMENT EST-T- IL UNE TERRE CENTRISTE ?


La question mérite d’être posée même si elle paraît évidente pour certains. Il est pourtant utile de rétablir la vérité sur une idée qui a marqué les esprits mais qui relève plus de petits arrangements que d’une réalité avérée.




Pour y répondre, revenons un peu sur le passé. Comme toujours, l’histoire explique beaucoup de choses et permet aussi de nuancer voire de contredire les évidences les mieux ancrées dans la mémoire collective.

A Paris, la première élection des maires d’arrondissement eu lieu en mars 1983, c’est Paul PERNIN, député du Centre des démocrates sociaux qui fut choisi par les habitants du 12e arrondissement. 

A l’époque, une bataille politique d’envergure avait été engagée par les socialistes pour affaiblir Jacques Chirac, maire de Paris sortant, chef de l’opposition nationale. Cette bataille fût perdue par la gauche avec l’élection de 20 maires d’arrondissement appartenant tous à l’opposition.
  
Cette victoire permit de confirmer le pouvoir de Jacques CHIRAC sur la capitale et d’y installer une union des composantes politiques de la droite qui lui servirait pour conquérir plus tard Matignon puis l’Elysée.

Sept mairies devaient donc bénéficier à des représentants de l’UDF ou du CNI : le 2e à Alain Dumait, le 3e à Jacques Dominati, le 7e à Edouard Frédéric Dupont, le 12e à Paul Pernin, le  16e à Georges Mesmin, le 18e à Roger Chinaud, le 19e à Jacques Férond et le 20e à Didier Bariani.


Ce subtile équilibre a permis de forger une union de l’opposition derrière Jacques Chirac candidat de l’opposition à la présidentielle. Malheur à qui s’écartait de cette règle. Ce fût le cas de Pierre BAS, maire du 6è arrondissement, qui avait soutenu Raymond Barre aux élections présidentielles de 1988 et qui perdit son investiture à l’élection municipale suivante. C’est ainsi et c’est à ce prix que la majorité municipale a pu être préservée.


Mais revenons au 12e arrondissement. Deux personnalités politiques ont émergé, le Général de BENOUVILLE, fidèle compagnon de la Libération, proche collaborateur de Serge Dassault, et Paul Pernin.

Elles se sont partagé les rôles, le premier Député, le second Maire du 12e. L’union était sauve ! 

Pourtant, ce fut le début d’une longue querelle dont le sommet fût atteint en 1997 avec la candidature dissidente de Jean-Pierre Bechter, premier adjoint au maire du 12e soutenu  par Jean François Pernin, maire du 12e arrondissement contre Jean de Gaulle députeé sortant, petit fils du général de Gaulle.

En réalité ce conflit ouvert avait commencé au départ du Général de Bénouville de l’Assemblée nationale. Jean-Pierre  Bechter, fidèle lieutenant du général pensait légitimement pouvoir le remplacer et lui succéder à l’assemblée.

Malheureusement, ce ne fût pas le cas. Jacques Chirac, peu de temps avant l'élection, convoqua Jean-Pierre Bechter dans son bureau de l’Hôtel de Ville et lui demanda amicalement, le bras sur l’épaule et réveillant sa fibre corrézienne, de laisser sa place à Jean de Gaulle aux prochaines législatives. Il s’exécuta la mort dans l’âme et ce fût sans doute le début d’une longue querelle dont l’issue expliqua en grande partie la perte du 12e arrondissement en 2001.

Entre temps, les municipales de 1995 se préparaient avec le départ de Paul Pernin qui devait abandonner son siège de maire du 12e en raison de son âge au profit de son fils, Jean-François. 

La famille Pernin avait négocié avec Jacques Chirac cette succession filiale sacralisant  ainsi cette identité centriste de l’arrondissement.

Mais l’affaire n’était pas si simple. En effet, la majorité gaulliste qui garantissait le résultat des élections était au bord de l’apoplexie. Pourquoi laisser aux centristes une responsabilité qui ne s’appuyait sur aucune réalité locale et ne résultait que d’un accord avec la mairie centrale ?

La fragilité du candidat centriste était patente et sa légitimité était naturellement sujette à caution. Dès lors, ce fut un gaulliste qui fit campagne et tira la liste vers la victoire : Camille Cabana, préfet, ancien Secrétaire général de la ville de Paris. 

Des échanges parfois houleux durant la campagne restèrent dans les mémoires. Alors que l’on demandait en réunion publique qui serait le maire du 12e, une réponse fusa  : «on ne vous demande pas de voter pour un maire mais de voter pour une liste». La cause était entendue, la tête de liste, Camille Cabana, allait s’effacer au profit d’un autre, tapis dans l’ombre, Jean François Pernin, fils du maire sortant trop introverti et orateur médiocre pour mener une campagne électorale. Autre temps, autres moeurs ! C’était le prix à payer pour garantir un semblant de diversité politique.

Les militants gaullistes se sentirent à juste titre trahis. L’élection eu lieu, la droite l’emporta et le maire fut six jours plus tard : Jean-François Pernin.

Pour avoir imposé successivement deux élus sans légitimité locale : Jean de Gaulle comme député et Jean-François Pernin comme maire, Chirac avait semé les graines d’une guerre intestine qui annonçait une future défaite pour son camp dans le 12e arrondissement.

Jean Pierre Bechter n’en resterait pas là et n’eut de cesse de contester en permanence la légitimité de Jean de Gaulle en s’alliant suptilement à Jean François Pernin et en lui apportant son soutien et une reconnaissance légitime en qualité de premier adjoint au maire. 

Le point d’orgue fut atteint en 1997 avec les élections législatives. Jean Pierre Bechter (RPR) se présenta alors comme candidat contre le député sortant RPR avec l’appui du maire Jean François Pernin (UDF). Le résultat fut sans appel. La légitimité gaulliste s’est alors imposée avec l’élimination dès le premier tour des deux dissidents. Jean de Gaulle  fut élu mais la bataille laissa des traces.

En 2000, la campagne municipale se prépare et Jean de Gaulle envisage très sérieusement de présenter une liste. Juste retour des choses !

Cette fois-ci, les tractations ont eu lieu au sommet de l’Etat avec le Président Jacques Chirac. Les secrets de famille l’emportant sans doute sur les intérêts politiques locaux, le projet de de Gaulle est abandonné à peine deux mois avant le premier tour, mais pas les rancoeurs. 

De Gaulle sortira discrètement de la politique en intégrant la Cour des comptes. Beau lot de consolation pour un subit renoncement après avoir quitté, rappelons-le les Deux Sèvres sous la menace d’une défaite annoncée contre une certaine Ségolène Royale.

La suite est connue, Jean-François Pernin perdit les élections municipales en 2001 au profit de la socialiste Michèle Blumenthal qui n’en demandait pas tant et qui assura la victoire de Delanoe à la mairie de Paris.

Jean François Pernin se représenta au municipales de 2008 contre la liste de droite conduite par Jean Marie Cavada et Christine Lagarde. Il fut éliminé au premier tour obtenant seulement 6,5 % des voix il refusa formellement de soutenir le vainqueur en intégrant sa liste au second tour. Ce fut son dernier acte politique. Il scella la défaite du transfuge du Modem, parti auquel Pernin était resté fidèle. Le Centre avait vécu !

La défaite fut cruelle mais au final, on retiendra que le 12e arrondissement n’était peut-être pas la terre centriste que l’on a voulu nous faire croire, à moins que ce ne fût par procuration avec le résultat que l'on connait aujourd'hui.

J. VITO

dimanche 23 juin 2013



LE MARCHE D'ALIGRE, 

UN MARCHE QUOTIDIEN ET POPULAIRE


Le Parisien, le 22 juin 2013


Que peut-on acheter avec 20 € sur les marchés ?


Les Parisiens n’ont que l’embarras du choix parmi les 80 marchés alimentaires que compte la capitale. Si certains proposent de très bonnes affaires, dans les beaux quartiers les prix ont tendance à s’envoler.

Qualité et proximité : telles sont les deux valeurs sûres des marchés parisiens, à en croire l’étude que vient de publier le Centre régional d’observation du commerce de l’industrie et des services (Crocis). Cette enquête de terrain souligne combien les Parisiens sont attachés à cette forme de commerce itinérant. 

Privilégiés, les habitants de la capitale ont l’embarras du choix parmi les 80 marchés alimentaires. Mais que peuvent-ils vraiment mettre dans leur panier pour 20 € ? Qu’il soit quotidien, populaire et haut en couleurs comme celui d’Aligre (XIIe, tous les jours sauf lundi) ou bio, chic et dominical comme celui du boulevard Raspail (VIe), les prix fluctuent énormément.

Ils restent toutefois un must de la vie de quartier, cet endroit unique où l’on retrouve un voisin, des amis entre un étalage d’artichauts et une montagne d’oranges. Signe de leur vitalité, les commerçants de plein air ont aussi su s’adapter à l’évolution des rythmes de vie des actifs. En témoigne, le succès des marchés d’après-midi et de fin de journée qui s’adressent à des clients à peine sortis du bureau, comme le mardi et le vendredi place de la Bourse (IIe).

Philippe Baverel | Publié le 22 juin 2013, 07h00

Muni d’un grand cabas, Julien, 27 ans, se rend chaque semaine au marché d’Aligre (XIIe). « J’y vais en voisin car j’habite à côté, parce que j’y trouve des produits de qualité et aussi pour l’ambiance », confie le jeune homme, professeur de physique-chimie. Hiver comme été, chaque matin jusqu’à 13 heures sauf le lundi, ce grand marché populaire à deux pas de la Bastille, dresse ses étals tout au long de la rue éponyme. Primeurs mais aussi fleuristes et brocanteurs prennent possession de la grande place ronde où se dresse fièrement le clocher qui domine l’octroi, petit édifice où les commerçants s’acquittaient naguère de leur redevance. C’est sur l’un des côtés de la place que fut construit en 1779, le marché couvert Beauvau-Saint-Antoine, devenu depuis partie intégrante d’Aligre.

Alors que le marché de plein air est le royaume des fruits et légumes à tous les prix, la halle abrite plutôt les commerces de bouche : fromagers, bouchers, poissonniers… Selon ses envies, Julien fréquente indifféremment les deux espaces. Cette semaine, chez le fromager du marché couvert, il a acheté 6 œufs (2 €) et un demi-chaource (4,30 € pièce). Sur les étalages extérieurs où les marchands s’époumonent à faire la réclame de leurs produits (« Avec la salade jamais malade! » s’exclame un vendeur de laitue), ce jeune Parisien a choisi un kilo de cerises françaises (3,80 €) qu’il réserve pour préparer un clafoutis. « Et comme j’avais envie de faire un taboulé dont ma grand-mère niçoise m’a donné la recette, je suis venu chercher à Aligre tous les ingrédients dont j’ai besoin », explique-t-il. A commencer par un kilo de tomates cœur de bœuf (4 €). Puis un concombre (1 €), un poivron rouge (1 €) et un bouquet de menthe (1 €). Enfin pour le dessert, cet enseignant est reparti avec un melon (3 €). Au total, l’addition s’élève à 20,10 €.

mercredi 19 juin 2013

L'EXPRESS
Par , publié le 





PARIS 2014 - Michèle Blumenthal, maire (PS) sortante. En briguant un troisième mandat, l'édile évite surtout au PS une dangereuse guerre de succession, à l'heure où la cote d'amour du parti est en berne.
F.FIFE/AFP




Hautement stratégique, le XIIe avait permis aux socialistes de ravir Paris à la droite en 2001. Et si, en 2014, à l'issue du scrutin, la partie s'y jouait encore?


Sur les marchés d'Aligre ou du cours de Vincennes, les habitants en ont vu défiler, des figures médiatiques! Sourire étincelant et tracts à la main, elles ont écumé l'arrondissement, en quête d'un ancrage local pour asseoir leur ambition nationale. 
Dans le XIIe, à chaque scrutin, l'UMP a pris la fâcheuse habitude de préférer les noms ronflants à ceux moins tape-à-l'oeil des militants.  

D'abord, il y eut la candidature catastrophique d'Arno Klarsfeld, avocat et ami de Sarkozy, vaincu malgré la "vague bleue" des législatives de 2007. Un an plus tard, le tandem star Christine LagardeJean-Marie Cavada tente de conquérir la mairie d'arrondissement.  

Nouveau fiasco: la ministre et le journaliste ne récoltent que 35% des suffrages. En 2012, Charles Beigbeder, belle gueule du Medef, décide à son tour de ferrailler avec le PS... sans plus de succès. Et que dire de ­Chantal Jouanno? Ephémère prétendante aux municipales de 2014, la ­sénatrice-karatéka UDI a disparu des écrans radars... 


En 2001, c'est en ravissant les IXe, XIIe et XIVe arrondissements que ­Bertrand Delanoë a délogé Jean Tiberi de l'Hôtel de ville. L'an prochain, ces trois secteurs clefs devraient encore déterminer la couleur politique du Conseil de Paris. Nathalie Kosciusko-Morizeta déjà fait savoir qu'elle se ­présenterait dans l'un de ces "arrondissements de reconquête". Débarquera-t-elle, à son tour, dans l'Est ­parisien? Le pari semble très risqué... "J'ai expliqué à Nathalie que ce n'était pas une bonne idée, confie Charles Beigbeder. Ici, l'électorat de droite, plus traditionnel que bobo, ne lui ­correspond pas. Et le XIIe a déjà assez souffert de tous ces parachutages." 



Faites ce que je dis, pas ce que je fais... Si l'homme d'affaires télégénique veut éloigner NKM du XIIe, c'est surtout parce qu'il s'imagine volontiers y diriger la liste UMP... bien qu'il n'habite toujours pas l'arrondissement. La gifle reçue aux législatives (seulement 38,4% des voix au second tour, contre la socialisteSandrine Mazetier) ne l'a pas découragé. Accompagné de sa complice Valérie Montandon, vice-présidente de l'UMP au Conseil de Paris, Beigbeder traîne encore sa crinière blonde sur les marchés de l'Est parisien... à l'inverse de ses éphémères prédécesseurs de droite, repartis illico après leur défaite. 


La droite reste divisée par les querelles intestines


Un problème subsiste: ce proche de Copé n'est pas le seul à briguer l'investiture du parti. Le filloniste Patrick Mathieu est aussi sur les rangs. Secrétaire de la section UMP locale, il se dit disposé à accueillir "à bras ouverts" Nathalie Kosciusko-Morizet dans l'arrondissement... mais refuse tout rapprochement avec Charles Beigbeder. "Sa présence à un colloque organisé par le député d'extrême droite Jacques Bompard, en janvier dernier, est inadmissible", tranche-t-il. Dans le XIIe, les blessures laissées par la guerre des chefs sur l'estradede l'UMP ne sont pas près de ­cicatriser... 

Affaiblie par plusieurs années de candidatures tapageuses, divisée par les querelles intestines, la droite ne se ­présente donc pas sous les meilleurs auspices pour ce scrutin pourtant crucial. Dans le camp socialiste, la maire sortante, Michèle Blumenthal, bientôt 70 ans, a longtemps fait planer le doute sur son avenir. Elle semble finalement décidée à ne pas passer la main. "Je serai candidate à la candidature de mon parti", annonce solennellement celle qui avait mis fin, en 2001, au règne de l'UDF. Cette fidèle delanoïste ne craint pas l'éventuel parachutage de Nathalie Kosciusko-Morizet sur ses terres: "Cela m'est égal. Toute élection est une bataille, et aucune n'est gagnée d'avance." 

Un secteur qui aiguise les appétits politiques


En briguant un troisième mandat, l'édile évite surtout au PS une dangereuse guerre de succession, à l'heure où la cote d'amour du parti est en berne. Malgré tout, Michèle Blumenthal devra affronter au premier tour la candidature de deux membres de sa majorité. Son premier adjoint, le très loquace Alexis Corbière, défendra les couleurs du Parti de gauche. Christophe Najdovski, conseiller d'arrondissement et adjoint chargé de la petite enfance à la mairie de Paris, devrait représenter Europe Ecologie - Les Verts. L'an passé, avec 23 prétendants aux législatives, la huitième circonscription de Paris, située à cheval sur les XIIe et XXe arrondissements, battait le record de France en candidatures. Visiblement, le secteur n'a pas cessé d'aiguiser les appétits politiques...  

En savoir plus sur http://www.lexpress.fr/region/ile-de-france/municipales-a-paris-le-xiie-l-arrondissement-qui-peut-tout-changer_1257858.html#i2ib8DgcZCASCrT4.99 

mardi 18 juin 2013




MISE EN GARDE 

DU CONSEIL REGIONAL


Le Conseil régional invité à la vigilance sur ses dépenses.


L’augmentation des dépenses de fonctionnement (+ 3,4 %) en 2012 par rapport à 2011 n’est pas une fatalité. C’est le message qu’a adressé hier le Conseil économique, social et environnemental régional (CESER) au Conseil régional et à son exécutif, présidé par le socialiste Jean Paul Huchon.

Pour expliquer cette augmentation des dépenses, la majorité évoque les transferts de compétences induits par la loi de décentralisation de 2004. «La hausse de (ces) dépenses ne peut être considérée comme une sorte de fatalité à laquelle ne pourrait répondre, pour maîtriser l’endettement, que la compression des investissements destinés à préparer l’avenir», met en garde le CESER.

DES INVESTISSEMENTS EN RECUL

Le budget 2012 de la collectivité est en effet marqué par une baisse des investissements (- 4,3 %). Un point sur lequel ne manquera pas de rebondir l’opposition, jeudi lors de la séance plénière de l’assemblée régionale.

Le CESER souligne aussi le poids de la dette, qui «représente près de 10 % des dépenses totales et constitue, en importance, le 4e poste de dépenses dans le budget régional».

(Le Parisien du 18 juin 2014)

lundi 17 juin 2013


RENAULT  NATION


Voici un article paru en mai dernier sur le site d'actualité automobile K7 (www.7pm-auto.fr) concernant le Groupe Marani, un des plus gros concessionnaires automobiles français multi-marques installé sur le 12e arrondissement depuis la fin de la deuxième guerre mondiale plus connu par son vaisseau amiral le Garage Nation situé 40 rue de Picpus. 


Le décès de Joseph Marani, son fondateur, personnalité du 12e arrondissement,  dans sa 80e année il y a presque 2 ans, aura suscité de nombreuses interrogations sur l'avenir du Groupe GN, cet article fait le point sur sa situation après un nouveau changement de l'équipe dirigeante.


Les dessous de « l’affaire Marani »

3 mai 2013 - 10:57
groupemarani.pg
La distribution automobile va-t-elle connaître son affaire Bettencourt ? On peut se le demander après la nomination d’Eric Behra à la direction générale du groupe Mariani qui a fait hier l’effet d’un coup de tonnerre. A dire le moins.
Au décès de son mari, Joseph, il y a dix-huit mois, Edda Marani, âgée aujourd’hui de plus de 80 ans, s’était employée à écarter au fil du temps les trois neveux du défunt, dont Vincent Marani qui n’avait pourtant pas démérité jusque-là dans sa mission d’intérim à la tête du groupe.
Un groupe où figure l’emblématique Garage Brie des Nations qui fait partie du top 10 français par les volumes (plus de 17 000 VN en 2012…) et probablement du top 5 eu égard à sa taille et plus encore à sa santé financière (Marani est propriétaire en propre de la quasi-totalité de son immobilier, ce n’est pas si fréquent !).
Les choses se sont précipitées avec l’arrivée d’un cousin d’Edda, Alain Borio, chef d’entreprise à la retraite qui avait exercé dans un domaine très éloigné de l’automobile encore qu’il y faille de la vision : l’optique. Bombardé président par sa cousine, c’est Alain Borio qui a choisi de faire appel à Eric Behra pour des raisons dont on dira pudiquement qu’elles n’apparaissent pas éclatantes d’évidence…
Depuis plusieurs années, en effet, Eric Behra essaie de vendre son propre groupe (centré sur la marque Ford et la région parisienne), sans grand succès. PGA avait envisagé un moment d’en faire l’acquisition, mais, selon des sources externes, Jean-Marie Zodo, par exemple, aurait reculé devant le prix demandé et plus encore la qualité incertaine de ce qui lui était proposé.
Le fait est qu’Eric Behra n’exerce plus aucune fonction opérationnelle chez lui ayant préféré laisser la barre à son second, Jean-Yves Rouzès. D’où la surprise de le voir prendre les rênes de Marani alors qu’il est quelque peu à court d’entraînement sinon d’expérience. Curieux à tout le moins…
D’autant plus curieux que la propriété du groupe Marani/ Havard, extension du groupe Marani, n’appartient pas vraiment à la seule Edda Marani qui doit s’accommoder de la présence d’un co-propriétaire à 50%, et même un plus égal qu’elle, puisqu’il dispose d’une voix supplémentaire dans les prises de décision : Max Havard. Qu’on pourrait surnommer à bon droit Max la Menace dans la mesure où le vieux complice de Joseph Marani pourrait bel et bien mettre tout le monde d’accord en reprenant la totalité du groupe.
En a-t-il les moyens ? En a-t-il la volonté ? Certains constructeurs et certains financiers pensent que oui ; qu’il y aurait des solutions pour éviter soit le démantèlement  soit la désagrégation soit la dérive d’un empire bâti à la force du poignet par un vrai pionnier. Ce serait effectivement pour le coup un vrai crève-cœur !
Il n’est même pas exclu que le groupe Behra qui pèse bien moins lourd* que Marani ne fasse partie de la solution finale même si Eric Behra s’efforce de faire passer le message qu’il n’a « aucun lien capitalistique » avec sa nouvelle affectation. On le croit sur parole. Mais en a-t-il besoin si l’objectif qu’il poursuit le conduit à vendre son groupe à Marani ? A suivre.
Pierre Mercier

*Groupe Marani : 17 282 VN
Les marques distribuées : Renault-Dacia, Nissan, Fiat, Mercedes, Ford, Mazda, Honda, Hyundai, Suzuki, Kia et Piaggio
Groupe Behra : 3 550 VN
Les marques distribuées : Toyota (12%), Ford (85%), Suzuki, Mitsubishi

vendredi 14 juin 2013


LE BILLET DE JEANNE


DE   L’UTILITE DES GARDIENS ...

DANS LES IMMEUBLES SOCIAUX  !






Nathalie Kosciuko-Morizet est entrée en campagne et privilégie le contact direct avec les parisiennes et les parisiens. Elle parle, écoute et s'interroge pour trouver la meilleure réponse à apporter à leurs problèmes.

S'intéressant de plus en plus au parc des logements sociaux qui constitue sans doute un terrain fertile pour de nouvelles idées vu la gestion sclérosée et partisane mis en oeuvre par la majorité municipale, elle émet une proposition de bon sens afin d'en améliorer la qualité.

Elle souhaite revaloriser la fonction de gardien d'immeuble et multiplier les postes au lieu de recourir systématiquement à l'installation de digicodes dont l'utilité est assez limitée puisque très rapidement  les codes deviennent publics et perdent toute leur utilité pour  une fonction, rappelons-le, limitée à l’accès aux immeubles.

La réponse de  la mairie de Paris ne s’est pas fait attendre : "nous avons déjà un concierge pour cent appartements". Cela est donc bien suffisant et le coût des charges serait trop lourd pour les locataires. Cette proposition est donc écartée d’un majestueux revers de main.

Pourtant, si l’on prenait le temps de réfléchir, cette idée présente de nombreux avantages.

L’accueil et les services rendus aux locataire seraient sans commune mesure. 

Aujourd’hui, le gardien, lorsqu’il existe, a une charge de travail si lourde qu’il en devient inaccessible pour les locataires voire même invisible  dans la mesure où il doit courir en permanence aux quatre coins de sa résidence pour s’occuper de l’entretien, du nettoyage, de l’accueil des entreprises et tant d’autres tâches lorsqu’il n’a pas aussi la responsabilité de la réception des colis et de la distribution du courrier.

Sa présence est donc nettement insuffisante et l’installation de digicodes ne sera pas de nature à alléger ses tâches.

Mais le gardien est aussi utile pour l’environnement, c’est lui qui sort et rentre les bacs de déchets, nettoie les trottoirs limitrophes, signale les incivilités sur la voie publique et veille à la sécurité des locaux dont il a la charge.

A trop serrer les budgets, on limite sa présence et ouvre la voie à tous les excès avec des coûts supplémentaires à la charge des locataires : mauvais entretien, dégradations, incivilités, vols et cambriolages enfin, insécurité.

Alors, plutôt que de répondre de façon péremptoire, que la mairie de Paris vienne avec ses chiffres, tous ses chiffres, y compris les millions d’euros qu’elle paie aux sociétés de sécurité pour faire acte de présence la nuit dans les locaux communs des logements sociaux, et on étudiera la véracité de sa thèse.

Même si la présence d’un gardien était un luxe, elle ne devrait pas être écartée au motif que les logements sont dits sociaux. Sa fonction est essentielle pour les locataires et la collectivité. 

Si un choix devait être fait, ce serait aux locataires d’en décider en connaissance de cause et si des économies devaient être faites dans la gestion, il n’est pas certain que ce soit sur ce poste qu’elles seraient réalisées.

La proposition de la candidate de l’opposition est judicieuse et, comme toute bonne proposition,  mérite que l’on y réfléchisse et il n’est pas certain que le bilan coût-avantage soit en sa défaveur.

J. K.