mercredi 12 février 2014

BUDGET : HOLLANDE ET HIDALGO ONT VRAIMENT TOUT FAUX !



Le dernier rapport de la Cour des comptes, institution dont sont issus François Hollande et Pierre Moscovici, est alarmant sur la situation financière de l’Etat qui frise aujourd’hui la catastrophe.

Mais comment en est on arrivé là après l’effort considérable demandé aux Français ?




Et bien, c’est très simple, la diminution du déficit a été deux fois moins importante que prévue. Alors que les hausses d’impôts représentaient un total de 1,7 point de PIB, le déficit n’a en réalité été réduit que de 0,7 point de PIB.

En résumé, le gouvernement Ayrault a présenté en 2012 des estimations trop optimistes comme l’opposition le lui avait fait remarquer lors de la discussion budgétaire.

Avec 0,1 % de croissance, au lieu de 0,8 % en 2013, la perte sur les recettes attendues a été de 16 milliards d’euros. La Cour a ainsi souligné « un excès d’optimisme dans le choix des hypothèses techniques utilisées pour le calcul des recettes ».

De plus, les dépenses ont augmenté de 1,7 % contre les 0,9 % prévus.

Ainsi, le déficit qui sera publié fin mars sera très éloigné des 3,6 % du PIB attendus, sans doute plus de 4 %,  et la France se situera alors au-dessus de la moyenne des pays européens.

Ce qui est inquiétant, c’est que le gouvernement joue au même jeu en 2014 et que la perte sur les recettes fiscales attendues serait alors de 2 à 4 milliards d’euros. Le déficit se situerait alors dans une fourchette de 3 à 6 milliards.

En annonçant une baisse supplémentaire des dépenses de l’ordre de 50 milliards de 2015  à 2017 avec son plan « pacte de responsabilité », le gouvernement fait un nouvel effet d’annonce et prend de très gros risques : « il n’a plus aucune marge de manoeuvre pour faire face à des dépenses imprévues ».  

Enfin, la dette de l’Etat dépassera les 2.000 milliards soit 95 % du PIB ou plus de 30.000 euros par Français. Voici donc la réalité sur la gestion du gouvernement socialiste.

Sans marge de manoeuvre, l’effort qui devra nécessairement être fait devra porter sur les comptes de sécurité sociale et les finances locales !


On a donc du mal à croire qu’Hidalgo soit en mesure de financer son programme sans une hausse des impôts et il n’est pas improbable que l’Etat coupe les subventions qu’il verse  encore  aujourd’hui au budget municipal pour la contraindre à faire des économies.

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