NKM ne veut pas de comité de soutien comme Hidalgo

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Martine Chevalet | Publié le 02.02.2014, 23h31 | Mise à jour : 03.02.2014, 00h28 in Le Parisien

La candidate UMP à la mairie de PARIS, Nathalie Kosciusko-Morizet, était dimanche 2 février l’invitée de « Tous politique » sur France Inter, France 24 et avec « le Parisien » - « Aujourd’hui en France ». Principaux extraits :

Manif pour tous

« Au printemps dernier je n’y étais pas, je ne vois pas de raisons d’y être aujourd’hui », justifie NKM (elle s’était abstenue lors du vote à l’Assemblée sur le mariage pour tous).

« Il y a une réelle inquiétude sur la famille et une colère contre le gouvernement. Au lieu d’y répondre par le dialogue, le gouvernement répond par la provoc. Il qualifie les manifestants de France réactionnaire. Ne qualifions pas à l’emporte-pièce ceux qui sont dans la rue », demande l’ancienne porte-parole de Nicolas Sarkozy.

Hollande

Pour elle, « le gouvernement cherche à diviser les Français et François Hollande n’excelle pas dans la recherche de l’unité, pas plus qu’il n’excelle ailleurs ». Et d’y voir une volonté délibérée de cliver : « Oui, je crois qu’il y a de la manipulation sur ces sujets ! » assure-t-elle. Derrière « cette colère contre Hollande, juge-t-elle, il y a aussi toute la déception de ceux qui ont voté pour lui et aujourd’hui me disent plus jamais ».

Mais pas question de juger le président illégitime, comme l’a fait cette semaine un député UMP à l’Assemblée : « Bien sûr qu’il est légitime. Mais le problème est que ce gouvernement reste dans un déni de réalité permanent, par exemple sur le chômage. »

Théorie du genre

Sur la théorie du genre, dont elle ne croit « pas qu’elle soit enseignée à l’école », NKM critique la méthode du ministre de l’Education. « Le problème de  Peillon est qu’il explique que ce sont les autres qui ont mal compris à chaque fois qu’il rencontre des désaccords. Par exemple sur sa réforme des rythmes scolaires, mal calibrée, il ne veut pas entendre les inquiétudes. »

Bataille de Paris

NKM a taclé sa rivale, Anne Hidalgo (PS), et son comité de soutien lancé en grande pompe le 14 janvier. « Je ne veux pas faire de comité de soutien. Il y a des soutiens, bien sûr. Mais je trouve ça un tout petit peu dépassé, cette espèce de tableau de chasse. Il y a quelque chose d’un peu indécent à aller demander un soutien à des personnes qui ont reçu des subventions de la ville ou qui en attendent. »