lundi 10 février 2014

PARIS : VERITABLE LABORATOIRE DE FRANCOIS HOLLANDE

     LE BILLET DE JEANNE
Photo JDD

Madame Hidalgo souffrirait-elle d’un très sévère strabisme ? Elle ne sait vraiment plus dans quelle direction regarder. 

Inconditionnelle pasionaria de François Hollande et de Jean Marc Ayrault mais aussi idolatre de son mentor Bertrand Delanoë, la voici soudainement  victime d’une profonde crise d’amnésie.



Oubliant père et mère, elle est prête à tout pour rester à la tête de la mairie de Paris. Elle n’hésite pas, que dis-je : "elle ose tout" comme disait Audiard. 

Avec Hidalgo, « Osons Paris », c’est oublier, critiquer et vilipender ceux qui hier encore étaient ses modèles, ses  gourous et ses maîtres à penser.

Face à l’impopularité grandissante du Président de la République et de son Premier Ministre, Anne Hidalgo ne prend plus seulement ses distances, elle sombre presque dans l’opposition. 

Espérant de plus en plus un vote local pour les prochaines municipales. Elle est sourde à la volonté de l’électorat  qui entend sanctionner la politique gouvernementale mais consciente de la fragilité sémantique de son positionnement politique.

C’est pourquoi Hidalgo a presque coupé les ponts avec le gouvernement. Il n’est pas question pour elle de finir comme une victime collatérale. Elle se raccroche aux branches pour éviter la chute. 

Mais comment prétendre être sans exister ? Alors, elle s’ancre à gauche et donne de plus en plus de gages aux communistes et aux Mélanchonnistes. 

Paris vaut bien une messe, alors la belle Andalouse oublie sa religion et ses coreligionnaires socialistes au point que bientôt elle essaiera ne nous faire croire qu’elle n’est pas issue de l’équipe qui a régné durant 13 années sur l’Hôtel-de-ville.

Avec Hidalgo, Paris, véritable laboratoire  de François Hollande veut faire oublier son statut de fer de lance du « progressisme socialiste » : aménagement des rythmes scolaires, zones de sécurité prioritaires, dépenses sociales à outrance, course au logements sociaux et expulsions des catégories aisées, abandon de la dette de l’Etat sur la Ville de Paris, etc.

Mais chassez le naturel…  Vous avez goûté le socialisme de Delanoë, vous allez maudire celui d’Hidalgo !

Duplicité, tromperie et dissimulation ne suffiront pas à faire oublier que l’équipe en place est à l’image de celle du gouvernement ; aussi incertaine que désorientée face aux réalités de la vie économique et sociale du pays.

C’est pourquoi Nathalie Kosciusko-Morizet a raison de dire que "voter Hidalgo, c’est voter François Hollande". 

Alors mettons un terme au jeu de ces apprentis sorciers qui prétendent nous former, nous éduquer et nous apprendre à vivre heureux malgré nous.  


Retrouvons notre Liberté pour bâtir notre ville de demain sur des projets sérieux, ambitieux et réalistes qui redonneront à  Paris l’aura, le lustre et ce cachet si particulier d’une capitale qui nous donne envie d’y vivre, d’y travailler et de s’y divertir.  

Jeanne K. 

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