mardi 18 mars 2014

ANNE HIDALGO A-T-ELLE DU MAL A TERMINER SA CAMPAGNE ?

Photo Ndf.fr
LE BILLET DE JEANNE


Tout porte à le croire, comme si elle avait épuisé tout le capital de sympathie et d’affection que les Parisiens avaient placé dans le précédent maire et que lui avait légué, de bonne grâce,  Bertrand Delanoë.



Mais voilà, alors que l’on approche du verdict du premier tour, les masques tombent, la stratégie s’effondre et la candidate révèle un véritable visage que la mise en scène de son équipe de campagne a de plus en plus de mal à dissimuler.

Premier écueil : « l’Union ». Hidalgo prétend présenter une liste d’union mais n’agrège  autour d’elle que les communistes moribonds à Paris et les radicaux de gauche dont les congrès sont abonnés à la même cabine téléphonique. Tout cela au prix de lourdes concessions dans son programme politique.

Mais le réel prend le dessus, à gauche, les Verts et le Front de Gauche s’affirment de plus en plus comme de redoutables opposants.

Ensuite, Hidalgo « s’ostracise », elle refuse de débattre et d’échanger avec ses adversaires rejetant ainsi la plus élémentaire des règles démocratiques. Elle s’enferme dans ses certitudes de gagnante annoncée et se place au-dessus de la mêlée. Or, c’est justement l’attitude et le rôle que l’on a dans ces « joutes » qui sont déterminants pour les électeurs.

Autre erreur, elle refuse d’assumer ses responsabilités quelles qu’elles soient et cherche toujours un coupable même si celui-ci est innocent et même si elle doit attaquer son propre camp. L’exemple des bus au diesel est flagrant. Cela commence à lasser l’opinion et démontre un manque d’autorité et une certaine inconstance.

Enfin, elle commence à pêcher là où elle prétendait être la plus forte, la maîtrise des dossiers parisiens. Avec l’épisode sur la pollution à Paris, elle avance des chiffres qui sont faux, confond le nombre de Parisiens et celui des ménages parisiens, donne de mauvais exemples étrangers en parlant de New-York et fixe des objectifs irréalistes comme 10 % de voitures pour les habitants de la Capitale.

Aujourd’hui, les critiques viennent de toutes part y compris de l’entourage du maire où l’on évoque une « erreur stratégique »  mais on sent que l’inquiétude est beaucoup plus forte à tel point que malgré les photos de soutien chaleureux, on évoque une certaine distance que Bertrand Delanoë aurait prise à l’égard de sa première adjointe.



Jeanne K.

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