mercredi 26 mars 2014

L'UNIQUE DEBAT NATHALIE KOSCIUSKO-MORIZET / ANNE HIDALGO



LE BILLET DE JEANNE

Etrange affrontement que ce débat entre les deux candidates à la mairie de Paris. La règle du jeu a semble-t-il été définie d'entrée par Anne Hidalgo qui a refusé l'échange d'idées et la discussion sur les projets persistant ainsi dans la négation de cet exercice démocratique qu'elle a toujours cherché à éviter.

Les téléspectateurs et les auditeurs n'en sont pourtant pas restés sur leur faim. Cet affrontement a permis de révéler la véritable personnalité et la nature d'Anne Hidalgo, un pur produit du militantisme de Gauche qui par une  logorrhée permanente et de sempiternelles remarques cherchait à asphyxier son interlocutrice.

La technique est assez grossière mais c'est la seule qui lui convienne tant elle a peu de choses à dire en dehors des leçons qu'elle a  sagement apprises à réciter par coeur. 

Nathalie Kosciusko-Morizet a fait preuve d'un sérieux sang froid pour affronter durant une heure cette adversaire. Son temps de parole a trop souvent été obéré par la stérile volubilité et le flux continu de paroles d'Anne Hidalgo san jamais respecter les règles de l'échange courtois.


Au final, elle y a certainement  perdu en crédibilité  singeant ainsi de façon maladroite le style de son mentor, Bertrand Delanoë.

L'exercice était objectivement plus difficile pour Nathalie Kosciusko-Morizet mais en réalité, elle a su montrer sa détermination, son sens de responsabilités et sa capacité à maitriser tous les sujets. En somme, de réelles aptitudes pour prendre en mains la gestion de la mairie de Paris.

Quand à Anne Hidalgo, actrice moyenne d'une victoire promise par le parti socialiste, elle a mis en évidence aux yeux du grand public ses limites, son manque d'anticipation, de créativité et d'adaptation s"attachant uniquement à défendre les actions de son prédécesseur. Elle ne porte objectivement aucun projet d'avenir.

Les Parisiens jugeront mais à n'en pas douter, cette fin de campagne leur donneront sans doute un goût de déception tant l'équipe sortante est décevante.


Jeanne K.






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