mardi 25 mars 2014

"LA POLITIQUE, C'EST PAS DE L'ARITHMETIQUE !". POURQUOI NKM VA GAGNER A PARIS.

LE BILLET DE JEANNE


Hidalgo aurait-elle déjà abandonné le 15e arrondissement au profit des arrondissements de l’est parisien ?



Après une cruelle défaite dans l’ouest parisien, celle qui « ose tout » s’est réfugiée lundi  sur les terres apparemment plus accueillantes du 12e. Elle espère sans doute y trouver son salut délaissant ainsi son arrondissement d’origine. Les Parisiens apprécieront !


Anne Hidalgo est aux abois et appliquant la devise de Clausewitz, elle attend l’ennemi là où elle est semble-t-il la plus forte pour lui infliger de lourdes pertes. C’est assez dangereux car c’est un évident aveu d’échec personnel pour celle qui a mené campagne en vain sur ses terres. Elle se parachute ainsi à l’est  sans avoir compris qu’elle porte avec elle le vent de la défaite.

La candidate socialiste pense se réfugier dans un de ses bastions qui lui assurera la victoire mais elle prend des risques. 

Son bateau prend l’eau de toute part, aucun maire socialiste n’a été élu au premier tour et ses listes sont talonnées par celles de NKM dans le 4e et le 9e. Elle espère récupérer le 5e arrondissement à la faveur d’une division à droite mais celle-ci est aujourd’hui bien hypothétique et sa candidate ne recueille que 34 % des voix quand l’opposition en totalise 48 %.

Restent alors le 12e et le 14e arrondissements où l’on annonce des écarts trop importants pour les listes de Nathalie Kosciusko-Morizet mais il ne s’agit là qu’interprétation et conjecture. Ses troupes n’ont pas été défaites sur le champ de bataille, bien au contraire.

Un premier assaut a sans doute ébranlé l’édifice mais le second par un prompt renfort devrait l’emporter à la faveur d’un sursaut que l’Héritière attend avec inquiétude.

Paris aime le panache et l’initiative et ce n’est pas  en se protégeant derrière ces murs virtuels que constituent l’est parisien qu’Hidalgo emportera la bataille de Paris.

Nathalie Kosciusko-Morizet est en mouvement et devrait profiter de son élan. 

Elle a su démontrer contre toute attente et malgré les chausses trappes placées sur sa route qu’elle pouvait gagner cette élection. 

Elle a sans doute réveillé ceux qui de guerre lasse n’y croyaient plus. 

Cette fois-ci, l’enjeu est de taille et, dimanche, les Parisiens iront sans doute dire à Hidalgo de lui rendre les clés de la Capitale et, par défiance, à Hollande que la raison politique est de retour !


Jeanne K.

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